Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

La mélodie, diffusion du lundi 04 février 2019 à 23h25

Violoniste talentueux mais déçu, Simon Daoud débarque dans un collège pour enseigner la musique à des élèves de 6e. Les enfants, agités et peu concentrés, n'adhèrent pas aux méthodes trop conventionnelles et rigides de Simon. Farid Brahimi, le professeur principal, conseille au musicien un peu de souplesse. Arnold assiste par la fenêtre au cours de Simon. Maladivement timide, il n'ose pas avouer sa passion pour le violon. Il finit par franchir le pas et Simon remarque tout de suite que le garçon a du potentiel. le professeur compte bien le faire progresser, alors qu'il a promis au reste de la classe de l'emmener jouer à la Philarmonie de Paris... Critique : Il y a quelques années, Rachid Hami tenait un rôle important dans L’Esquive. Le voilà qui passe derrière la caméra pour un film dont le scénario, proche de celui d’Abdellatif Kechiche, défend l’idée que la culture et l’art offrent à des jeunes le plus beau des cadeaux : le respect d’eux-mêmes. Violoniste désabusé et rigide, Simon (Kad Merad, sobre) se retrouve à enseigner le violon dans une classe d’élèves « difficiles ». Que peut-il bien apporter à cette bande de gamins pour lesquels la partition de l’échec semble déjà écrite ? Parmi eux, pourtant, Arnold semble détenir un talent naturel. Peu à peu, sa passion va se propager à l’ensemble de la classe, redonner espoir à Simon et les mener en concert à la Philharmonie… Un tel scénario aurait pu devenir franchement lourd. Mais le réalisateur parvient, grâce à sa mise en scène limpide et discrète, à convaincre que la musique adoucit les mœurs et peut éclairer les visages les plus butés. Il sait, surtout, filmer les enfants : quel sens du casting et quel naturel de la part de ces jeunes interprètes ! Certaines scènes chorales — une répétition sauvage sur le toit d’un HLM, un repas où fusent les vannes — ont la fraîcheur de l’improvisation. Le petit Renély Alfred (Arnold) est très émouvant. Et dans le rôle d’un professeur qui s’obstine à croire au miracle, Samir Guesmi est à nouveau épatant.

Le rôle de la moto au cinéma

La mélodie, diffusion du mardi 18 décembre 2018 à 15h40

Le rôle de la moto au cinéma

La mélodie, diffusion du mardi 11 décembre 2018 à 10h10

Le rôle de la moto au cinéma

La mélodie, diffusion du mardi 04 décembre 2018 à 21h08

Violoniste talentueux mais déçu, Simon Daoud débarque dans un collège pour enseigner la musique à des élèves de 6e. Les enfants, agités et peu concentrés, n'adhèrent pas aux méthodes trop conventionnelles et rigides de Simon. Farid Brahimi, le professeur principal, conseille au musicien un peu de souplesse. Arnold assiste par la fenêtre au cours de Simon. Maladivement timide, il n'ose pas avouer sa passion pour le violon. Il finit par franchir le pas et Simon remarque tout de suite que le garçon a du potentiel. le professeur compte bien le faire progresser, alors qu'il a promis au reste de la classe de l'emmener jouer à la Philarmonie de Paris... Critique : Il y a quelques années, Rachid Hami tenait un rôle important dans L’Esquive. Le voilà qui passe derrière la caméra pour un film dont le scénario, proche de celui d’Abdellatif Kechiche, défend l’idée que la culture et l’art offrent à des jeunes le plus beau des cadeaux : le respect d’eux-mêmes. Violoniste désabusé et rigide, Simon (Kad Merad, dans un bel exercice d’ultrasobriété) se retrouve à enseigner le violon dans une classe d’élèves « difficiles ». Que peut-il bien apporter à cette bande de gamins pour lesquels la partition de l’échec semble déjà écrite ? Parmi eux, pourtant, Arnold semble détenir un talent naturel. Peu à peu, sa passion va se propager à l’ensemble de la classe, redonner espoir à Simon et les mener en concert à la Philharmonie… Un tel scénario aurait pu devenir franchement lourd. Mais le réalisateur parvient, grâce à sa mise en scène limpide et discrète, à convaincre que la musique adoucit les mœurs et peut éclairer les visages les plus butés. Il sait, surtout, filmer les enfants : quel sens du casting et quel naturel de la part de ces jeunes interprètes ! Certaines scènes chorales — une répétition sauvage sur le toit d’un HLM, un repas où fusent les vannes — ont la fraîcheur de l’improvisation. Le petit Renély Alfred (Arnold) est très émouvant. Et dans le rôle d’un professeur qui s’obstine à croire au miracle, Samir Guesmi est à nouveau épatant.