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La maison du lac, diffusion du mercredi 30 janvier 2019 à 13h35
Un joli couple de retraités dans un coin idyllique des Etats-Unis. Fin de parcours : la vie est encore belle, mais les drames ne désarment pas. La fille de ce couple arrive et crée le trouble. Explications, regrets, reproches, humour, amour, nostalgie... Premier affrontement, à l'écran, entre Jane Fonda et son père. Critique : Film de Mark Rydell (On Golden Pond, USA, 1981). Scénario : Ernest Thompson, d'après sa pièce. Image : Billy Williams et Peter R. Norman. Musique : Dave Grusin. 115 mn. VF. Avec Katharine Hepburn : Ethel Thayer. Henry Fonda : Norman Thayer Jr. Jane Fonda : Chelsea Thayer. Doug McKeon : Billy Ray. Dabney Coleman : Bill Ray. Genre : chronique familiale. Norman Thayer Jr et sa femme, Ethel, reviennent une nouvelle fois à Golden Pond pour y passer l'été. Norman, qui va bientôt avoir 80 ans, attend l'arrivée de Chelsea, leur fille. Quand elle arrive, il se montre, comme toujours, acerbe à son égard... Etude sensible des relations entre un père et sa fille, La Maison du lac permet à Jane Fonda de jouer face à son père, Henry. « J'ai dit à mon père dans le film, déclara-t-elle, toutes ces choses que je n'avais jamais osé lui dire dans la vie ; des petits bouts de phrases qui se cachaient au plus profond de moi et qui font qu'on garde toujours le souvenir de ceux qui vous ont donné la vie. » Tout le film repose sur les relations exceptionnelles qui unissent, d'un côté, Jane Fonda à son père, de l'autre, Katharine Hepburn à Henry Fonda, relations où se mêlent la tendresse filiale, l'amitié et la nostalgie des années disparues. Le talent des trois interprètes permet au film d'échapper au contexte théâtral qui pouvait le menacer, et la splendeur de la photographie donne à cette chronique une réelle intensité. André Moreau
