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Le rôle de la moto au cinéma

La maison aux esprits, diffusion du lundi 21 mai 2018 à 22h35

Blanca se souvient. Cinquante ans plus tôt, en 1920, son grand-père, riche notable libéral d'un pays d'Amérique du Sud, combattait les conservateurs tout en surveillant ses filles, la douce Rosa, que courtisait le fougueux Esteban Trueba, et Clara, qui communiquait avec les esprits. Grâce à ses dons, Clara comprit que le poison destiné à son père ferait mourir sa soeur. Rongé par le chagrin mais de plus en plus dur et déterminé, Esteban, devenu immensément riche après avoir hérité du domaine des «Trois Maria», épousa Clara. Sa jeune soeur, la mal-aimée Ferula, devint rapidement l'amie intime de la nouvelle épousée. Esteban, jaloux, la chassa... Critique : | Genre : saga. Un pays d’Amérique du Sud. Blanca évoque son grand-père, un notable progressiste, sa grand-mère et sa tante Rosa, aimée par le violent Esteban. Ce dernier, devenu riche, n’a pu l’épouser : Rosa fut empoisonnée à la place de son père. Adaptée du roman d’Isabel Allende, cette chronique d’un pays troublé et d’une famille déchirée met en évidence les relations entre l’évolution politique et les soubresauts sentimentaux. Avec une force de conviction louable, le réalisateur propose un message social et progressiste sans ambiguïté. Classique et bien construit.

Le rôle de la moto au cinéma

La maison aux esprits, diffusion du dimanche 13 mai 2018 à 20h55

Blanca se souvient. Cinquante ans plus tôt, en 1920, son grand-père, riche notable libéral d'un pays d'Amérique du Sud, combattait les conservateurs tout en surveillant ses filles, la douce Rosa, que courtisait le fougueux Esteban Trueba, et Clara, qui communiquait avec les esprits. Grâce à ses dons, Clara comprit que le poison destiné à son père ferait mourir sa soeur. Rongé par le chagrin mais de plus en plus dur et déterminé, Esteban, devenu immensément riche après avoir hérité du domaine des «Trois Maria», épousa Clara. Sa jeune soeur, la mal-aimée Ferula, devint rapidement l'amie intime de la nouvelle épousée. Esteban, jaloux, la chassa... Critique : | Genre : saga. Un pays d'Amérique du Sud. Blanca évoque son grand-père, un notable progressiste, sa douce grand-mère et sa tante Rosa, aimée par le violent Esteban. Ce dernier, devenu riche, n'a pu l'épouser : Rosa fut malheureusement empoisonnée par erreur à la place de son père. Adaptée du roman d'Isabel Allende, cette chronique d'un pays troublé et d'une famille déchirée met en évidence les relations entre l'évolution politique et les soubresauts sentimentaux. Avec une force de conviction louable, le réalisateur propose un message social et progressiste sans ambiguïté. La photo, très soignée, est un peu glacée. Les acteurs — tous excellents (en particulier Glenn Close, tendre et fragile) — apportent un peu d'émotion. Classique et bien construit. — Gérard Camy

Le rôle de la moto au cinéma

La maison aux esprits, diffusion du lundi 01 janvier 2018 à 20h55

Blanca se souvient. Cinquante ans plus tôt, en 1920, son grand-père, riche notable libéral d'un pays d'Amérique du Sud, combattait les conservateurs tout en surveillant ses filles, la douce Rosa, que courtisait le fougueux Esteban Trueba, et Clara, qui communiquait avec les esprits. Grâce à ses dons, Clara comprit que le poison destiné à son père ferait mourir sa soeur. Rongé par le chagrin mais de plus en plus dur et déterminé, Esteban, devenu immensément riche après avoir hérité du domaine des «Trois Maria», épousa Clara. Sa jeune soeur, la mal-aimée Ferula, devint rapidement l'amie intime de la nouvelle épousée. Esteban, jaloux, la chassa... Critique : A travers la vie d'une famille, sur trois générations, ce sont cinquante ans de l'histoire du Chili qui nous sont contés. Bille August (deux fois Palme d'or à Cannes, pour Pelle le conquérant et Les Meilleures Intentions) a adapté le best-seller d'Isabel Allende. Son film ressemble à un médiocre feuilleton télé : irritant parce que médiocre ; mais parfois attachant parce que feuilletonesque. Un pauvre chercheur d'or (Jeremy Irons) devient un puissant propriétaire terrien, puis sénateur conservateur. Sa fille (Winona Ryder), socialiste, aime le fils du contremaître indien, qui enseigne leurs droits aux ouvriers agricoles. Victoire électorale des socialistes, coup d'Etat des généraux... Jeremy Irons, les mâchoires serrées, l'oeil fixe, vieillit au fil des bobines grâce à un maquillage spectaculaire. Il est ­ osons le dire ­ parfaitement ridicule. Le film aurait pu être rocambolesque. Avec des épisodes qui s'appelleraient « La Vengeance du bâtard » ou « La Prostituée salvatrice », comme dans les feuilletons d'antan. Hélas, la mise en scène de Bille August affadit tout ça. Heureusement, il y a Meryl Streep, qui dégage un vrai charme : elle incarne la femme de Jeremy Irons et a le don de voir l'avenir et de faire apparaître les morts. Il y a aussi Glenn Close, en vieille fille passionnée. Elles apportent un peu de mystère à ce qui en manque désespérément. Claude-Marie Trémois