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La dilettante, diffusion du samedi 08 décembre 2018 à 01h55
Catherine Frot, candide et ambiguë, mène ce bal de fantaisie. Admirateur de Guitry, Pascal Thomas atteint de temps à autre l'insolence du maître, mais… en dilettante. Critique : Un dilettante, c’est un amateur doué mais superficiel. Exactement Pierrette Dumortier. Après quinze années ennuyeuses passées à Neuchâtel, elle débarque chez son fils. Très sérieux. Puis chez sa fille, encore plus sérieuse. Elle s’amourache d’un prêtre médiatique, vit une aventure avec l’amoureux transi de sa fille, travaille dans un lycée, un café, puis avec un antiquaire véreux… Candide ou intrigante ? Catherine Frot suggère toutes les ambiguïtés de ce joli personnage. On connaît l’admiration de Pascal Thomas (et de son scénariste) pour Sacha Guitry. Référence écrasante. Avec sa liberté, sa légèreté, son insolence. Pascal Thomas n’arrive pas toujours — ça ne surprendra personne — à se hisser au niveau du maître. La scène du procès, par exemple, interminable, presque franco-franchouillarde lorsque intervient un politicien forcément politicard, n’est sauvée que par l’interprétation de Jean-François Balmer en juge excédé. Mais il y a aussi de jolis moments, un rôle de femme très réussi et un vrai charme. Celui de Pascal Thomas. Un dilettante, un vrai.
La dilettante, diffusion du dimanche 25 mars 2018 à 21h00
Catherine Frot, candide et ambiguë, mène ce bal de fantaisie. Admirateur de Guitry, Pascal Thomas atteint de temps à autre l'insolence du maître, mais… en dilettante. Critique : On ne va pas disserter sur le sens du mot « dilettante ». Mais, en gros, aujourd'hui, ce n'est pas un compliment. Un dilettante, c'est un amateur, touche-à-tout doué mais superficiel. Plus tellement le « passionné de musique » des origines, plutôt un passant de la vie, plus insouciant qu'inconscient. C'est exactement Pierrette Dumortier, alias Catherine Frot. La voilà qui, après quinze ans sûrement ennuyeux passés à Neuchâtel, débarque chez son fils. Très sérieux. Puis chez sa fille, encore plus sérieuse. Elle tombe amoureuse d'un prêtre très médiatique, se laisse aller à une aventure avec l'amoureux transi de sa fille, travaille dans un lycée, un café puis auprès d'un antiquaire véreux, avec une innocence presque suspecte. Est-elle candide ou intrigante ? Catherine Frot suggère toutes les ambiguïtés de ce joli personnage qui nous entraîne au gré de sa fantaisie. On connaît l'admiration de Pascal Thomas (et de son scénariste) pour Sacha Guitry. Référence écrasante, mais c'est tout de même lui, ici, le point de mire. Avec sa liberté. Sa légèreté. Son insolence. Pascal Thomas n'arrive pas toujours ça ne surprendra personne, même pas lui à se hisser au niveau du maître. La scène du procès, par exemple, interminable, presque franco-franchouillarde lorsqu'intervient un politicien forcément politicard, n'est sauvée que par l'interprétation de Jean-François Balmer en juge excédé, susurrant sa rage devant le nom- bre d'experts qui lui font perdre son temps. Mais il y a aussi, entre deux longueurs, de jolis moments. Un rôle de femme très réussi. Et un vrai charme. Celui de Pascal Thomas. Un dilettante. Un vrai. P.M.
La dilettante, diffusion du dimanche 25 juin 2017 à 21h00
Eric n'a plus aucun contact avec sa mère depuis de nombreuses années. Il habite un minable HLM de Bobigny, tandis qu'elle mène grand train en Suisse, avec son compagnon. Peut-être n'a-t-elle même plus son adresse. Aussi, lorsqu'elle débarque de la gare de l'Est pour tambouriner à sa porte, pourrait-il être surpris. Mais non : il l'accueille en se demandant ce qui lui vaut cette visite. Pierrette vient s'installer chez lui. Elle a bel et bien tout abandonné, n'a pris ni bagage ni argent et n'en éprouve pas le moindre regret. Pour cette femme encore jeune, il n'existe qu'une seule philosophie en toutes circonstances : le dilettantisme... -- Critique : Pierrette retrouve ses enfants -- pas drôles -- après dix ans -- pas folichons -- passés en Suisse. Catherine Frot, candide et ambiguë, mène le bal. Admirateur de Guitry, Pascal Thomas atteint de temps à autre l'insolence du maître, mais... en dilettante.