Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

La cérémonie, diffusion du vendredi 01 mars 2019 à 01h10

La violence monte dans cet état des lieux d'une société où la lutte des classes n'est plus pécuniaire mais culturelle. Du grand Chabrol, glaçant, sur l'insondable mystère du bien et du mal. Critique : Sophie, jeune femme taciturne, est engagée comme domestique chez les Lelièvre, un couple bourgeois d’une parfaite éducation vivant dans une grande maison isolée dans la campagne bretonne. Malgré son comportement mutique, elle plaît à ses employeurs, Elle a pour seule amie Jeanne, la postière… Dès le début, la tension est là. Pourtant, rien d’alarmant. Simplement le quotidien, répertorié avec un soin méticuleux. D’un côté le cérémonial de la bourgeoisie de province, de l’autre le travail de Sophie, son isolement dans une petite chambre et ses escapades avec Jeanne, la pipelette effrontée. En salauds irréprochables, les Lelièvre masquent leur morgue sous un excès de bienveillance ; Sophie camoufle son analphabétisme et sa honte ; Jeanne traîne un lourd passé. La Cérémonie brosse le portrait d’une société bloquée, au bord de l’implosion. C’est une peinture violente des rapports de classe, moins fondés sur l’argent que sur la maîtrise du langage et de la technique. Mais Chabrol n’est pas seulement le chroniqueur corrosif des mœurs de son temps qu’on veut toujours voir en lui. S’il gratte le vernis et met à nu des vérités, il laisse volontairement une grande part d’ombre. Derrière cette histoire en apparence logique et linéaire palpite l’humain dans ce qu’il a d’insondable.

Le rôle de la moto au cinéma

La cérémonie, diffusion du dimanche 17 février 2019 à 20h50

La violence monte dans cet état des lieux d'une société où la lutte des classes n'est plus pécuniaire mais culturelle. Du grand Chabrol, glaçant, sur l'insondable mystère du bien et du mal. Critique : | Genre : lutte des classes. Sophie, jeune femme taciturne, est engagée comme domestique dans une grande maison. Malgré son comportement mutique, elle plaît à ses employeurs. Elle a pour seule amie Jeanne, la postière... Dès le début, la tension est là. Pourtant, on ne voit rien d'alarmant. Simplement des faits du quotidien, répertoriés avec un soin méticuleux. D'un côté, le cérémonial de la bourgeoisie de province, de l'autre, le travail de Sophie, son isolement dans une petite chambre du haut et ses escapades avec Jeanne, la pipelette effrontée (Huppert et Bonnaire, toutes deux sensationnelles). En salauds irréprochables, les Lelièvre masquent leur morgue sous un excès de bienveillance ; Sophie camoufle son analphabétisme et sa honte ; Jeanne traîne un lourd passé. La Cérémonie brosse le portrait d'une société bloquée, au bord de l'implosion. C'est une peinture violente des rapports de classe, moins fondés sur l'argent que sur la maîtrise du langage et de la technique. Mais Chabrol n'est pas seulement le chroniqueur corrosif des moeurs de son temps qu'on veut toujours voir en lui. S'il gratte le vernis et met à nu des vérités, il laisse volontairement une grande part d'ombre. Derrière cette histoire en apparence logique et linéaire palpite l'humain dans ce qu'il a d'insondable. — Jacques Morice

Le rôle de la moto au cinéma

La cérémonie, diffusion du dimanche 06 août 2017 à 21h00

Les Lelièvre, un couple bourgeois d'une parfaite éducation, engagent une jeune bonne, Sophie, pour les aider à tenir leur grande maison isolée dans la campagne bretonne. Le comportement de Sophie, dure, fermée et presque toujours silencieuse, les déroute, bien que son service soit irréprochable. A aucun moment ils ne devinent que la domestique cherche à cacher son illettrisme, qu'elle juge humiliant. Au village, Sophie se lie d'amitié avec la postière, Jeanne, aussi exubérante qu'elle est secrète. Bientôt, les deux femmes communient dans la même haine pour les Lelièvre. Mieux, elles se découvrent un passé commun : toutes les deux, en effet, ont été jugées pour meurtre. L'une aurait assassiné sa fillette handicapée, l'autre son père infirme... -- Critique : La violence monte dans cet état des lieux d'une société où la lutte des classes n'est plus pécuniaire mais culturelle. Du grand Chabrol, glaçant, sur l'insondable mystère du bien et du mal.