Diffusions passées:
Katharine Hepburn, Une légende du cinéma, diffusion du dimanche 27 janvier 2019 à 22h35
Née en 1907 dans une famille extraordinairement libre, d'une mère militante féministe et d'un père urologue qui dénonçait les comportements sexuels hypocrites des notables locaux, Katharine Hepburn apprend très tôt à affirmer sa personnalité. Elle fait de brillantes études d'histoire et de philosophie, se passionne pour le théâtre. Une fois diplômée, elle rêve de monter régulièrement sur les planches et décroche en 1931 un rôle à Broadway. Elle a tendance à surjouer, mais possède une présence indéniable. Un rôle de fière amazone lui vaut son premier succès à New York. Puis Hollywood lui donne sa chance dans «Héritage», de George Cukor, où elle brille. Critique : Katharine Hepburn : un sujet en or. Bien née d’une mère suffragette dans une famille très libérale, elle imposa son sacré caractère dans le Hollywood des années 1930, qui, ça tombait pile, avait envie d’insolence. A ce jour, même si Meryl Streep la talonne dangereusement, elle reste l’actrice qui totalise le plus d’oscars avec quatre victoires : pour Morning Glory (1933), Devine qui vient dîner ? (1967), Le Lion en hiver (1968) et La Maison du lac (1981). Si Katharine est en or, ce documentaire, lui, est en plaqué ! Construit de bric et de broc, avec, certes, des évidences (Indiscrétions, de George Cukor, son amour pour Spencer Tracy), mais d’énormes oublis (L’Impossible Monsieur Bébé, de Howard Hawks, son engagement contre le maccarthysme), ce portrait est surtout alourdi par des commentaires peu passionnants, en particulier celui d’une costumière devenue prof de fac qui débite cliché sur cliché. Menu fretin en comparaison de la « plus grande actrice de légende du cinéma américain » (dixit l’American Film Institute). Il ne reste, alors, qu’à se concentrer sur ses photos rares, ses extraits de films, son délectable franc-parler lors des seuls entretiens qu’elle accorda à la télévision, sur sa silhouette de reine en pantalon. Et c’est déjà beaucoup.
Katharine Hepburn, Une légende du cinéma, diffusion du dimanche 10 juin 2018 à 09h30
Katharine Hepburn, Une légende du cinéma, diffusion du dimanche 03 juin 2018 à 22h35
Née en 1907 dans une famille extraordinairement libre, d'une mère militante féministe et d'un père urologue qui dénonçait les comportements sexuels hypocrites des notables locaux, Katharine Hepburn apprend très tôt à affirmer sa personnalité. Elle fait de brillantes études d'histoire et de philosophie, se passionne pour le théâtre. Une fois diplômée, elle rêve de monter régulièrement sur les planches et décroche en 1931 un rôle à Broadway. Elle a tendance à surjouer, mais possède une présence indéniable. Un rôle de fière amazone lui vaut son premier succès à New York. Puis Hollywood lui donne sa chance dans «Héritage», de George Cukor, où elle brille. Critique : Katharine Hepburn : un sujet en or. Bien née d'une mère suffragette dans une famille très libérale, elle imposa son sacré caractère dans le Hollywood des années 1930, qui, ça tombait pile, avait envie d'insolence. A ce jour, même si Meryl Streep la talonne dangereusement, elle reste l'actrice qui totalise le plus d'oscars avec quatre victoires : pour Morning Glory (1933), Devine qui vient dîner ? (où il est dit, en 1967, qu'un jour l'Amérique aura un président noir !), Le Lion en hiver (1968), et La Maison du lac (1981). Si Katharine est en or, ce documentaire, lui, est en plaqué ! Construit de bric et de broc, avec, certes, des évidences (Indiscrétions, de George Cukor, son amour pour Spencer Tracy) mais d'énormes oublis (L'Impossible Monsieur Bébé, de Howard Hawks, son engagement contre le maccarthysme), ce portrait est surtout alourdi par des commentaires de « spécialistes » peu passionnants, en particulier une ancienne costumière américaine devenue prof de fac qui débite cliché sur cliché. Menu fretin en comparaison de la « plus grande actrice de légende du cinéma américain » (dixit l'American Film Institute en 1999). Il ne reste, alors, qu'à se concentrer sur ses photos rares, ses extraits de films, son délectable franc-parler lors des seuls entretiens qu'elle accorda à la télévision, sur sa silhouette de reine en pantalon. Et c'est déjà beaucoup. — Guillemette Odicino