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Le rôle de la moto au cinéma

Juppé et les grandes grèves de 1995, diffusion du mardi 01 mai 2018 à 02h20

Alliances contre nature, enjeux cachés, non-dits, trahisons et règlements de comptes : voilà ce que révèle la face cachée et très peu explorée des grandes grèves qui ont marqué l'année 1995, avec au coeur du tumulte Alain Juppé, alors Premier ministre de Jacques Chirac. Pour évoquer le conflit social le plus dur en France depuis 1968, Cédric Tourbe a recueilli les témoignages des acteurs directs de ces événements : le porte-parole du gouvernement de l'époque, les figures syndicales, un gréviste et des journalistes qui couvraient les événements. Critique : Décembre 1995. La France est paralysée par la plus grande grève du secteur public depuis 1968. « Nous sommes dans une situation de blocage et d’affrontement dont chacune et chacun va finir par pâtir. Il faut en sortir, il faut en sortir d’urgence », déclare, solennel, Alain Juppé. Avant d’ajouter : « Je ne retirerai pas le plan de réforme et de sauvegarde de la Sécurité sociale parce que ce serait une erreur et je dirais même une faute que de le faire… » Cette allocution télévisée résume à merveille l’obstination d’un Premier ministre sûr de son fait, face à des grévistes déterminés comme jamais à faire plier ce « plan Juppé » qui remportait pourtant l’adhésion de la droite comme d’une partie de la gauche. Ce documentaire captivant raconte et décrypte, de manière alerte, ces trois semaines de blocage de tout un pays. Ce sont « des coalitions de colères » qui servirent de détonateur. Les Français, de plus en plus précarisés, ne veulent plus de l’avenir qu’on leur impose. Le secteur public est en grève, et dans le privé « les Français font grève par procuration », note Alain Duhamel. Fort d’un commentaire enjoué, un zeste irrévérencieux, le récit se déroule à la manière d’un thriller, avec enjeux cachés, coups de bluff, alliances et trahisons. Jusqu’au dénouement, tristement ironique…

Le rôle de la moto au cinéma

Juppé et les grandes grèves de 1995, diffusion du jeudi 19 avril 2018 à 23h45

Alliances contre nature, enjeux cachés, non-dits, trahisons et règlements de comptes : voilà ce que révèle la face cachée et très peu explorée des grandes grèves qui ont marqué l'année 1995, avec au coeur du tumulte Alain Juppé, alors Premier ministre de Jacques Chirac. Pour évoquer le conflit social le plus dur en France depuis 1968, Cédric Tourbe a recueilli les témoignages des acteurs directs de ces événements : le porte-parole du gouvernement de l'époque, les figures syndicales, un gréviste et des journalistes qui couvraient les événements. Critique : Décembre 1995. La France est paralysée par la plus grande grève du secteur public depuis 1968. « Nous sommes dans une situation de blocage et d'affrontement dont chacune et chacun va finir par pâtir. Il faut en sortir, il faut en sortir d'urgence », déclare, solennel, Alain Juppé. Avant d'ajouter : « Je ne retirerai pas le plan de réforme et de sauvegarde de la Sécurité sociale parce que ce serait une erreur et je dirais même une faute que de le faire... » Cette allocution télévisée résume à merveille l'obstination d'un Premier ministre sûr de son fait, face à des grévistes déterminés comme jamais à faire plier ce « plan Juppé », qui remportait pourtant l'adhésion de la droite comme d'une partie de la gauche. Ce documentaire captivant raconte et décrypte, de manière alerte, ces trois semaines de blocage de tout un pays. Ce sont « des coalitions de colères » qui servent de détonateur. Les Français, de plus en plus précarisés, ne veulent plus de l'avenir qu'on leur impose. Le secteur public est en grève, et dans le privé « les Français font grève par procuration », note Alain Duhamel. Fort d'un commentaire enjoué, un zeste irrévérencieux, le récit se déroule à la manière d'un thriller, avec enjeux cachés, coups de bluff, alliances et trahisons. Jusqu'au dénouement, tristement ironique... — Juliette Warlop