Diffusions passées:
John Lennon, Live in New York City, diffusion du lundi 04 juin 2018 à 05h00
Le 30 août 1972, John Lennon et sa femme Yoko Ono se produisaient à New York, au profit des handicapés mentaux. Lennon interprétait ses propres compositions comme «Imagine», «Instant Karma», «Gold Turkey», «Power to the People», ainsi que des chansons écrites avec Paul McCartney, telles «Give Peace A Chance» et «Come Together». Stevie Wonder et Roberta Flack étaient également de la partie et recueillaient chacun un grand succès. Critique : New York, août 1972. John Lennon et Yoko Ono donnent un concert de charité en faveur des enfants handicapés. Rouflaquettes, petites lunettes rondes, chemise de l’armée, John a l’air de sortir d’un poster baba cool. Il ne lui manque que les sabots suédois… Sur scène, pourtant, l’homme n’a rien d’une icône pacifiste. Plein de morgue, volontiers sarcastique, il assure le service minimum et balance des petites phrases assassines sur la médiocrité du spectacle (« Bienvenue dans cette répétition ») et la destination des fonds (« Le problème, dans les concerts de soutien, c’est que tout le monde veut sa part du gâteau »). Aussi désarmés devant ce cynisme glacial que les bons sauvages devant les mousquets des conquistadors, les spectateurs se contentent d’agiter gauchement leurs tambourins. Chaude ambiance. Accompagné de ses protégés de l’époque, Elephant’s Memory, des besogneux échappés de quelque forêt canadienne, l’ancien Beatle reprend Elvis à pleine bouche (Hound Dog) et débite ses meilleures chansons à la hache : Instant Karma, Mother, Come together, New York City. Le son pourri et les interventions calamiteuses de Yoko, aussi expressive qu’un bac à linge et nettement moins utile, n’arrangent rien à l’affaire. Seules Imagine et Cold Turkey se sortent sans trop de dommages de ce massacre. Au total, un concert assez dispensable, qui vaut surtout par sa qualité documentaire, tant sur les manies vestimentaires de l’époque (du mage barbu à l’allumé en cape de Zorro, ils sont venus, ils sont tous là) que sur la personnalité ombrageuse du grand John. Une curiosité.
John Lennon, Live in New York City, diffusion du mardi 22 mai 2018 à 05h00
John Lennon, Live in New York City, diffusion du samedi 12 mai 2018 à 01h50
John Lennon, Live in New York City, diffusion du lundi 28 août 2017 à 03h35
Le 30 août 1972, John Lennon et sa femme Yoko Ono se produisaient à New York, au profit des handicapés mentaux. Lennon interprétait ses propres compositions comme «Imagine», «Instant Karma», «Gold Turkey», «Power to the People», ainsi que des chansons écrites avec Paul McCartney, telles «Give Peace A Chance» et «Come Together». Stevie Wonder et Roberta Flack étaient également de la partie et recueillaient chacun un grand succès. -- Critique : New York, août 1972. John Lennon et Yoko Ono donnent un concert de charité en faveur des enfants handicapés. Rouflaquettes, petites lunettes rondes, chemise de l'armée, John a l'air de sortir d'un poster baba cool. Il ne lui manque que les sabots suédois... Sur scène pourtant, l'homme n'a rien d'une icône pacifiste. Plein de morgue, volontiers sarcastique, il assure le service minimum et balance des petites phrases assassines sur la médiocrité du spectacle (« Bienvenue dans cette répétition ») et la destination des fonds (« Le problème, dans les concerts de soutien, c'est que tout le monde veut sa part du gâteau »). Aussi désarmés devant ce cynisme glacial que les bons sauvages devant les mousquets des conquistadors, les spectateurs se contentent d'agiter gauchement leurs tambourins. Chaude ambiance. Accompagné de ses protégés de l'époque, Elephant's Memory, des besogneux échappés de quelque forêt canadienne, l'ancien Beatles reprend Elvis à pleine bouche (Hound Dog) et débite ses meilleures chansons à la hache : Instant Karma, Mother, Come together, New York City. Le son pourri et les interventions calamiteuses de Yoko, aussi expressive qu'un bac à linge et nettement moins utile, n'arrangent rien à l'affaire. Seules Imagine et Cold Turkey se sortent sans trop de dommages de ce massacre. Au total, un concert assez dispensable, qui vaut surtout par sa qualité documentaire, tant sur les manies vestimentaires de l'époque (du mage barbu à l'allumé en cape de Zorro, ils sont venus, ils sont tous là) que sur la personnalité ombrageuse du grand John. Une curiosité. — Stéphane Jarno
