Diffusions passées:

Jésus et l’islam, Le livre de l’islam, diffusion du vendredi 17 août 2018 à 00h45

Dans le Coran, Mahomet est présenté comme un illettré, un pur messager de la parole divine transmise par l'ange Gabriel. Mais comment le texte a-t-il pris forme ? Comment a-t-il été transmis oralement, puis fixé par écrit ? Et comment Mahomet peut-il être considéré comme l'auteur du Coran, ce premier monument de la littérature arabe ?

Jésus et l’islam, La religion d’Abraham, diffusion du jeudi 16 août 2018 à 23h55

Mahomet a-t-il voulu créer une nouvelle religion ? Pourquoi l'islam se veut-il la religion d'Abraham ? Pourquoi Mahomet se situe-t-il dans la longue lignée des prophètes, juste après Jésus ? Est-ce pour cette raison que les noms de Mahomet et de Jésus apparaissent ensemble sur l'inscription du Dôme du Rocher à Jérusalem ? Enfin, pourquoi l'islam a-t-il été considéré comme une hérésie du christianisme ? Autant de questions auxquelles les réalisateurs tentent d'apporter des réponses, interrogeant 26 chercheurs du monde entier.

Jésus et l’islam, Mahomet et la Bible, diffusion du mercredi 15 août 2018 à 23h25

Le Coran fait de nombreuses références à la Bible hébraïque et aux textes chrétiens, notamment les évangiles apocryphes. D'où Mahomet tirait-il ce savoir ? Avait-il un ou plusieurs informateurs, comme le suggère le Coran ? Alors que la tradition musulmane insiste sur le contexte païen des débuts de l'islam, la présence de Jésus dans le Coran est-elle la trace d'influences judéo-chrétiennes ?

Jésus et l’islam, L’exil du Prophète, diffusion du mercredi 15 août 2018 à 22h30

Que sait-on historiquement de Mahomet ? Ses appels au monothéisme, ses annonces de la fin des temps et du jugement divin expliquent-ils son exil de La Mecque à Médine ? Pourquoi cet événement, l'hégire, fonde-t-il l'ère musulmane ? Permet-il d'opérer la distinction entre les sourates mecquoises et les sourates médinoises ? Peut-on reconstituer la chronologie du Coran ? Des chercheurs se penchent sur ces questions.

Jésus et l’islam, Fils de Marie, diffusion du mercredi 15 août 2018 à 00h25

Le Coran accorde une place éminente à Marie, la seule femme dont il cite le nom. Pourquoi Jésus est-il toujours présenté comme «fils de Marie» ? Quelles sont les implications de cette expression, qui semble relayer «la terrible calomnie» dont Marie aurait été l'objet ? Pourquoi passe-t-elle pour être la soeur d'Aaron et de Moïse, alors qu'un millénaire les sépare ? Critique : Les chiffres pourraient désarçonner : vingt-six spécialistes — historiens, théologiens… — en sept épisodes de cinquante-deux minutes pour plusieurs siècles d’histoire religieuse. Mais si les propos peuvent paraître parfois très pointus sur l’analyse de la Bible, des Evangiles, du Coran et des textes ultérieurs, les passerelles entre religions se découvrent au fil de la série, révélant les emprunts, les influences et les interprétations qui n’ont cessé d’engendrer les analyses et aussi les causes de conflits. Jésus, « fils de Marie », prophète mais pas « fils de Dieu », et Marie occupent une place considérable dans le Coran, qui réfute la Crucifixion et évacue les Romains, imposant ainsi une nouvelle lecture sainte et une nouvelle foi. Les plans de la caméra qui glissent sur les textes et les enluminures suggèrent simultanément la puissance des paroles et la place du merveilleux. Les croyances, les récits, dont les intervenants évoquent le pouvoir de fascination, sont analysés scientifiquement pour réfléchir aux datations, aux étapes d’écriture et aux motifs politiques qui ont pu, à certaines périodes, donner lieu à la disparition ou à l’insistance sur tel ou tel thème. Au fil des épisodes se dessinent aussi les limites qu’un croyant s’interdit de franchir, même en tant qu’historien, quand il lit ou récite le Coran. Cette série audacieuse et passionnante révèle l’érudition stupéfiante des chercheurs, mais accompagne aussi le téléspectateur dans l’épopée des religions, qui se déploie ainsi en près de sept heures de diffusion.

Jésus et l’islam, Les gens du Livre, diffusion du mardi 14 août 2018 à 23h30

D'après la sourate IV du Coran, «les gens du Livre» – en l'occurrence, dans le contexte, les juifs – revendiquent la mort de Jésus. Contrairement à l'Histoire, ils affirment qu'ils l'auraient crucifié. Pourquoi cette invraisemblance ? Pourquoi cette auto-accusation ? Et pourquoi le Coran polémique-t-il autant avec les juifs d'Arabie, alors qu'il se montre fidèle à la tradition biblique ?

Jésus et l’islam, La crucifixion selon le Coran, diffusion du mardi 14 août 2018 à 22h40

Pourquoi Jésus occupe-t-il une place exceptionnelle dans le Coran ? A partir de cette question, enquête sur les origines et la genèse de l'islam auprès de vingt-six chercheurs du monde entier. Dans la sourate IV, versets 157 et 158, le Coran relate la crucifixion de manière très différente de la tradition chrétienne : Jésus y est crucifié «en apparence». Ceux qui ont assisté à la scène auraient-ils été victimes d'une illusion ? Quelqu'un d'autre aurait-il été crucifié à sa place ? Jésus est-il vraiment mort sur la croix ? Critique : Les chiffres pourraient désarçonner : vingt-six spécialistes — historiens, théologiens... — en sept épisodes de cinquante-deux minutes pour plusieurs siècles d'histoire religieuse. Mais si les propos peuvent paraître parfois très pointus sur l'analyse de la Bible, des Evangiles, du Coran et des textes ultérieurs, les passerelles entre religions se découvrent au fil de la série, révélant les emprunts, les influences et les interprétations qui n'ont cessé d'engendrer les analyses et aussi les causes de conflits. Jésus, « Fils de Marie », prophète mais pas « fils de Dieu », et Marie occupent une place considérable dans le Coran, qui réfute la Crucifixion et évacue les Romains, imposant ainsi une nouvelle lecture sainte et une nouvelle foi. Les plans de la caméra qui glissent sur les textes et les enluminures suggèrent simultanément la puissance des paroles et la place du merveilleux. Les croyances, les récits, dont les intervenants évoquent le pouvoir de fascination, sont analysés scientifiquement pour réfléchir aux datations, aux étapes d'écriture et aux motifs politiques qui ont pu, à certaines périodes, donner lieu à la disparition ou à l'insistance sur tel ou tel thème. Au fil des épisodes se dessinent aussi les limites qu'un croyant s'interdit de franchir, même en temps qu'historien, quand il lit ou récite le Coran. Cette série audacieuse et passionnante révèle l'érudition stupéfiante des chercheurs, mais accompagne aussi le téléspectateur dans l'épopée des religions qui se déploie ainsi en près de sept heures de diffusion. — Gilles Heuré