Diffusions passées:
Je reviendrai, diffusion du samedi 14 avril 2018 à 04h05
Le 13 mai 1941, Zysman Wenig, alors âgé de 28 ans , est arrêté à Paris par la police française, parce que juif. D'abord interné au camp de Pithiviers dans le Loiret, il est déporté à Auschwitz en Pologne par le convoi N°4 le 25 juin 1942. Près de 70 ans après, il raconte comment il a réussi à survivre à quatre années d'internement, dont trois dans les camps de concentration et d'extermination nazis. Critique : Zysman Wenig avait 29 ans quand il fut déporté à Auschwitz. Il témoigne dignement de l'univers concentrationnaire et des souffrances endurées, et démontre une force de caractère surhumaine. Poignant.
Je reviendrai, diffusion du lundi 02 avril 2018 à 01h25
Le 13 mai 1941, Zysman Wenig, alors âgé de 28 ans , est arrêté à Paris par la police française, parce que juif. D'abord interné au camp de Pithiviers dans le Loiret, il est déporté à Auschwitz en Pologne par le convoi N°4 le 25 juin 1942. Près de 70 ans après, il raconte comment il a réussi à survivre à quatre années d'internement, dont trois dans les camps de concentration et d'extermination nazis. Critique : « Il ne faut pas trop s'apitoyer sur le sort de ces hommes qui, en d'autres circonstances, auraient été chassés de chez nous comme des parasites honteux. Un ramassis de métèques échappés des ghettos d'Europe centrale et qui grouillaient comme une sorte de cour des Miracles dans Paris. C'est une mesure de salubrité publique enfin prise... » Voilà comment les ondes nationales, tout aux ordres du Maréchal, saluent les rafles de Juifs étrangers au printemps 1941. Installé dans le Marais depuis 1931, Zysman Wenig a alors tout juste 28 ans. Confiant dans la police du pays des droits de l'homme, il obtempère à la convocation du commissariat de quartier. Une obéissance qui scelle son destin de quatre années d'internement. D'abord enfermé au camp de transit de Pithiviers, sous administration française, il est déporté en juin 1942 vers Auschwitz. A l'aube de ses 100 ans, tout en émotion retenue et en incrédulité « d'être arrivé jusque-là », Zysman Wenig évoque pudiquement ses années de survie dans l'univers concentrationnaire nazi. D'une digne élégance, ses propos, entremêlés aux images d'archives, aux photos de famille, aux extraits des courriers qu'il réussit à faire parvenir à sa femme Khayé, dépeignent un quotidien fait d'humiliations et de souffrance, de menues solidarités aussi. Et attestent l'extrême force de caractère mise en oeuvre pour tenir. « A Auschwitz, je n'ai pas pensé une minute à la famille. Sinon, je n'aurais pas survécu. Je vivais comme un sauvage. Je me suis abruti dans le travail. Chaque jour, je pensais : "Encore un de gagné !" » — Marie Cailletet Zysman Wenig est décédé fin 2013.
Je reviendrai, diffusion du samedi 31 mars 2018 à 02h30
Le 13 mai 1941, Zysman Wenig, alors âgé de 28 ans , est arrêté à Paris par la police française, parce que juif. D'abord interné au camp de Pithiviers dans le Loiret, il est déporté à Auschwitz en Pologne par le convoi N°4 le 25 juin 1942. Près de 70 ans après, il raconte comment il a réussi à survivre à quatre années d'internement, dont trois dans les camps de concentration et d'extermination nazis.
