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Je crois que je l’aime, diffusion du samedi 07 juillet 2018 à 02h10

Elle artiste, lui pdg, elle plutôt terre-à-terre, lui carrément fleur bleue : on se demande qui est sincère. C'est le sujet de cette comédie parfois bricolée mais spirituelle. En amour, on ne sait jamais s'il faut se fier à l'autre, ou même à soi-même. Surtout au début. Critique : | Genre : fantaisie amoureuse. Quand Elsa rencontre Lucas, c'est comme dans les comédies romantiques américaines où l'amour est compliqué. Parce qu'elle est artiste et qu'il est, lui, le pdg qui lui a passé une commande, toutes sortes de doutes planent sur la nature de leur coup de foudre. Lucas est-il touché par le goût de la beauté ou pris dans les filets des relations de travail, voire du droit de cuissage ? A moins que le patron ne soit fleur bleue et la créatrice, une calculatrice ? Pour que cette partie de cache-cache reste légère, Lucas est typé « obsédé de la vérité » et fait surveiller Elsa par un espion d'opérette. Pierre Jolivet nous fait passer par d'étonnantes sautes d'humeur, de la déprime spirituelle à la folie douce, quand Elsa vient dîner chez Lucas au bras d'un sumo qui, comme possible rival, se pose là. Cette fantaisie déclenche la sympathie et fait oublier les petits bricolages du film. Le brio est du côté des acteurs, Bonnaire et Lindon, qui font leur numéro (de charme) sans rien perdre de leur belle sincérité. — Frédéric Strauss