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Le rôle de la moto au cinéma

J.F. partagerait appartement, diffusion du vendredi 29 mars 2019 à 01h10

Dans les méandres d'un immeuble new-yorkais, Bridget Fonda et Jennifer Jason Leigh « érotisent » un film vénéneux, qu'aurait pu réaliser un Polanski au meilleur de sa forme. Critique : Allison, yuppie new-yorkaise qui vient de rompre avec son petit ami, cherche une colocataire… Barbet Schroeder pervertit le genre ultra codé de l’adult thriller. Comment ne pas voir dans cette histoire de ­vilain petit canard et de jolie princesse une réflexion sur nos sociétés qui créent des modèles comportementaux auxquels le public doit s’identifier ? Mais ce sujet aux résonances antonioniennes se cache sous un polar d’excellente facture, servi par une mise en scène très subtile. Les clairs-obscurs de Luciano Tovoli, les décors labyrinthiques de Milena­ Canonero (empruntés à l’un des plus célèbres buildings new-yorkais, l’Ansonia) font monter la tension, signalent que ce bel univers cache un enfer. Les deux actrices sont stupéfiantes, la photogénie naturelle de Bridget Fonda s’opposant à la noirceur perverse de Jennifer Jason Leigh.

Le rôle de la moto au cinéma

J.F. partagerait appartement, diffusion du lundi 25 mars 2019 à 20h55

Dans les méandres d'un immeuble new-yorkais, Bridget Fonda et Jennifer Jason Leigh « érotisent » un film vénéneux, qu'aurait pu réaliser un Polanski au meilleur de sa forme. Critique : | Genre : thriller profond, ironique et sexy. Allison Jones, yuppie new-yorkaise qui vient de rompre avec son petit ami, cherche une colocataire pour partager son appartement et briser sa solitude. Barbet Schroeder pervertit le genre ultra codé de l’adult thriller. Comment ne pas voir dans cette histoire de vilain petit canard (Hedy) et de jolie princesse (Allison) une réflexion sur nos sociétés qui créent des modèles comportementaux auxquels le public doit s’identifier ? La lente et extraordinaire métamorphose de Hedy en Allison permet au cinéaste de s’interroger sur la différence et le conformisme, sur l’être et l’essence. Mais ce sujet aux résonances antonioniennes se cache sous un polar d’excellente facture, servi par une mise en scène très subtile. Les clairs-obscurs de Luciano Tovoli, les décors labyrinthiques de Milena­ Canonero (empruntés à l’un des plus célèbres buildings new-yorkais, l’Ansonia) font monter la tension, signalent que ce bel univers cache un enfer. Les deux actrices sont stupéfiantes, la photogénie naturelle de Bridget Fonda s’opposant à la noirceur perverse de Jennifer Jason Leigh : toutes deux « érotisent » un film fascinant et vénéneux qu’aurait pu réaliser un Polanski au meilleur de sa forme.