Diffusions passées:

In the Fade, diffusion du jeudi 21 mars 2019 à 09h55

Sept ans après leur rencontre, Katja et Nuri sont toujours aussi heureux. Nuri, d'origine kurde, a arrêté le trafic de drogue pour ouvrir une agence immobilière tout ce qu'il y a de légale dans le quartier turc de Hambourg. Katja s'occupe de leur petit garçon, Rocco. Sa vie est bouleversée quand une bombe explose dans le bureau de Nuri, tuant le père et le fils sur le coup. Au cause du passé trouble de Nuri, la police pense d'abord à un règlement de comptes mafieux. Mais de son côté, Katja n'y croit pas : elle est persuadée que Nuri et son fils ont été victimes d'un attentat néo-nazi. Quand la justice ne fait pas son travail, elle prépare sa vengeance... Critique : Voici donc le film qui a valu à Diane Kruger le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes, en 2017. Elle y joue, dans sa langue natale, le rôle d’une habitante de Hambourg anéantie par la mort de son mari et de son enfant unique, tués dans un attentat. L’homme était d’origine kurde, et les terroristes se révèlent des néonazis. S’ensuit un procès conclu dans une injustice si flagrante que beaucoup de spectateurs se sentiront manipulés, et ce n’est qu’un début. Outrances et oppositions binaires jalonnent le film jusqu’à une fin stupide, éloge de la violence kamikaze qui achève de rendre méconnaissable le cinéaste Fatih Akin : Head-on (2004) et De l’autre côté (2007), remarquables portraits d’Allemands et de Turcs mélangés, misaient au contraire, sans candeur, sur le cosmopolitisme et la nuance. Et Diane Kruger ? Très dévouée à son rôle, mais, dans ce contexte, c’est en pure perte.

In the Fade, diffusion du dimanche 10 février 2019 à 02h50

In the Fade, diffusion du lundi 28 janvier 2019 à 13h40

In the Fade, diffusion du jeudi 24 janvier 2019 à 08h15

In the Fade, diffusion du mercredi 09 janvier 2019 à 21h05

Sept ans après leur rencontre, Katja et Nuri sont toujours aussi heureux. Nuri, d'origine kurde, a arrêté le trafic de drogue pour ouvrir une agence immobilière tout ce qu'il y a de légale dans le quartier turc de Hambourg. Katja s'occupe de leur petit garçon, Rocco. Sa vie est bouleversée quand une bombe explose dans le bureau de Nuri, tuant le père et le fils sur le coup. Au cause du passé trouble de Nuri, la police pense d'abord à un règlement de comptes mafieux. Mais de son côté, Katja n'y croit pas : elle est persuadée que Nuri et son fils ont été victimes d'un attentat néo-nazi. Quand la justice ne fait pas son travail, elle prépare sa vengeance... Critique : Voici donc le film qui a valu à Diane Kruger le prix d’interprétation féminine au dernier Festival de Cannes. Elle y joue, dans sa langue natale, le rôle d’une habitante de Hambourg anéantie par la mort de son mari et de son enfant unique, tués dans un attentat. L’hom–me était d’origine kurde, et les terroristes s’avèrent être des néonazis. S’ensuit un procès conclu dans une injustice si flagrante que beaucoup de spectateurs se sentiront manipulés, et ce n’est qu’un début. Outrances et oppositions binaires jalonnent le film jusqu’à une fin stupide, éloge de la violence kamikaze qui achève de rendre méconnaissable le cinéaste Fatih Akin : Head-on (2004) et De l’autre côté (2007), remarquables portraits d’Allemands et de Turcs mélangés, misaient au contraire, sans candeur, sur le cosmopolitisme et la nuance. Et Diane Kruger ? Très dévouée à son rôle, mais, dans ce contexte, c’est en pure perte.
