Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Hope and Glory, diffusion du lundi 18 mars 2019 à 13h30

Septembre 1939 : l'Angleterre entre en guerre. Son père est mobilisé, et Billy se retrouve entouré de femmes. Délaissant sa flamboyance habituelle, John Boorman signe un film rieur et nostalgique, largement inspiré de sa propre enfance. Critique : Allongé sous les arbustes du jardin, Billy fait voguer ses figurines de plomb au rythme des tondeuses à gazon dominicales. Silence. Chamberlain parle. En ce 3 septembre 1939, l’Angleterre vient ­d’entrer en guerre. Son père mobilisé, Billy se retrouve entouré de femmes. Observateur intrigué, rêveur enjoué mais timide, il découvre la beauté paradoxale d’un pays en guerre… Entièrement inspiré des souvenirs d’enfance de John Boorman, ce film exalte la violence, lui conférant un pouvoir onirique des plus apaisant. Les yeux du jeune héros considèrent la guerre comme un puits de liberté soudaine, spectacle ouvert auquel chacun peut prendre part. Ils démasquent sans le vouloir l’absurdité du monde. Du copain timoré qui se coince le doigt dans la portière au grand-père bêtement autoritaire, jamais les personnages n’ont de comportement mesuré. Ils participent vaillamment à cette grande fête foraine qu’est devenue leur vie. John Boorman offre un nouvel éclairage sur les thèmes dominants de son travail, hanté par le pouvoir des éléments naturels (l’eau de Délivrance, la jungle de La Forêt d’émeraude, les rochers de L’Hérétique ou les tempêtes de Duel dans le Pacifique) et la force de la mémoire (Excalibur). Délaissant sa flamboyance habituelle, il signe là son plus beau film, rieur et nostalgique.

Le rôle de la moto au cinéma

Hope and Glory, diffusion du lundi 25 février 2019 à 20h55

Septembre 1939 : l'Angleterre entre en guerre. Son père est mobilisé, et Billy se retrouve entouré de femmes. Délaissant sa flamboyance habituelle, John Boorman signe un film rieur et nostalgique, largement inspiré de sa propre enfance. Critique : Film de John Boorman (Grande-Bretagne, 1987). Image : Philippe Rousselot. 115 mn. VM. Avec Sebastian Rice-Edwards : Bill. Sarah Miles : Grace. David Hayman : Clive. Katrine Boorman : Sue. Sammi Davis : Dawn. Genre : souvenirs. Allongé sous les arbustes du jardin, Billy fait voguer ses figurines de plomb au rythme des tondeuses à gazon dominicales. Silence. Chamberlain parle. En ce 3 septembre 1939, l'Angleterre vient ­d'entrer en guerre. Son père mobilisé, Billy se retrouve entouré de femmes. Observateur intrigué, rêveur enjoué mais timide, il découvre la beauté paradoxale d'un pays en guerre... Entièrement inspiré des souvenirs d'enfance de John Boorman, ce film exalte la violence, lui conférant un pouvoir onirique des plus apaisants. Les yeux du jeune héros considèrent la guerre comme un puits de liberté soudaine, spectacle ouvert auquel chacun peut prendre part. Ils démasquent sans le vouloir l'absurdité du monde. Du copain timoré qui se coince le doigt dans la portière au grand-père bêtement autoritaire, jamais les personnages n'ont de comportement mesuré. Ils participent vaillamment à cette grande fête foraine qu'est devenue leur vie. John Boorman offre un nouvel éclairage sur les thèmes dominants de son travail, hanté par le pouvoir des éléments naturels (l'eau de Délivrance, la jungle de La Forêt d'émeraude, les rochers de L'Hérétique ou les tempêtes de Duel dans le Pacifique) et la force de la mémoire (Excalibur). Délaissant sa flamboyance habituelle, il signe là son plus beau film, rieur et nostalgique.