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Le rôle de la moto au cinéma

Exit, La vie après la haine, diffusion du vendredi 08 février 2019 à 02h40

Après avoir rompu avec l'extrémisme, Karen Winther est allée à la rencontre de personnes du monde entier qui, après avoir connu une «déradicalisation» similaire, ont souhaité témoigner de leur parcours. En Floride, Angela, ancien membre de l'organisation d'extrême droite Aryan Nations, passée par la case prison, s'engage aujourd'hui pour prévenir ces dérives. Manuel, l'un des anciens visages du mouvement néonazi allemand, vit aujourd'hui reclus pour sa propre sécurité. Quant au Français David, hier aspirant djihadiste de l'État islamique, il a quitté la mouvance après sa sortie de prison. Critique : Entre 15 et 17 ans, la Norvégienne Karen Winther a basculé de l’antifascisme au néonazisme. Elle filme les terrifiants vestiges de son adolescence : matériel de propagande, tee-shirts, cassettes et DVD couverts de symboles nazis. Dans son premier film, en 2011, The Betrayal, elle sondait les motivations de son engagement funeste. A 41 ans, elle questionne à présent celles qui poussent à s’en extirper, en élargissant la réflexion à d’autres voix de repentis. Ingo Hasselbach et Manuel Bauer, anciens leaders néonazis allemands ; Angela King et Shannon Martinez, deux Américaines tombées ados dans l’idéologie d’extrême droite et désormais membres de l’organisation Life after hate, qui aide à sortir des groupes haineux ; mais aussi le Français David Vallat, ex-djihadiste du Groupe islamique armé (GIA). Les récits ne sont pas égaux, certains acceptant de se raconter plus que d’autres. Mais des points communs émergent. Les brèches dans lesquelles se sont immiscées l’idéologie et la propagande. Un événement ou une rencontre qui commence à instiller le doute… La difficulté de quitter des milieux qui se vengent des « traîtres ». Le besoin, une fois réchappé, d’incarner la possibilité d’une seconde chance. Encore taraudée de mille questions, toujours honteuse et intranquille plus de deux décennies plus tard, Karen Winther livre avec sincérité une intimité douloureuse. Plus qu’un film, elle partage avec nous et ceux qu’elle rencontre son processus continu de reconstruction.

Le rôle de la moto au cinéma

Exit, La vie après la haine, diffusion du mardi 29 janvier 2019 à 22h40

Après avoir rompu avec l'extrémisme, Karen Winther est allée à la rencontre de personnes du monde entier qui, après avoir connu une «déradicalisation» similaire, ont souhaité témoigner de leur parcours. En Floride, Angela, ancien membre de l'organisation d'extrême droite Aryan Nations, passée par la case prison, s'engage aujourd'hui pour prévenir ces dérives. Manuel, l'un des anciens visages du mouvement néonazi allemand, vit aujourd'hui reclus pour sa propre sécurité. Quant au Français David, hier aspirant djihadiste de l'État islamique, il a quitté la mouvance après sa sortie de prison.