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Le rôle de la moto au cinéma

Erasmus, notre plus belle année, diffusion du mercredi 09 janvier 2019 à 01h00

Le programme Erasmus a 30 ans. Les premiers étudiants à en avoir bénéficié ont autour de 50 ans. Hier, ils étaient dans cette nouvelle jeunesse européenne, unifiée par le programme d'échanges. Que sont-ils devenus ? Qu'ont-ils gardé de l'esprit d'Erasmus ? Pour Sébastien Legay, la grande immersion a eu lieu à Amsterdam, en 1992, alors qu'il était étudiant en licence d'histoire. Il vivait dans un appartement avec 17 colocataires, pour la plupart en Erasmus comme lui. Il part à la recherche de ses amis d'alors et partage le quotidien des nouveaux occupants de l'appartement. Les témoignages des étudiants d'hier et d'aujourd'hui convergent. Critique : Quand Sébastien Legay part étudier à Amsterdam en 1992, Erasmus n’a que 5 ans. Alors que ce programme d’échanges universitaires souffle sa 30e bougie, Sébastien, devenu journaliste, retourne voir la colocation qu’il partageait avec seize étudiants. Le pari de son documentaire est de rendre universelle une expérience personnelle. Mais l’émotion ne suffit pas toujours à faire sens. D’autant que le film, longtemps, ne décolle pas. « Erasmus, c’est la liberté de manger des pâtes à chaque repas », explique ainsi Quentin. Heureusement l’intérêt croît, parfois. Pablo Iglesias, secrétaire général du parti espagnol Podemos, rappelle à quel point « Erasmus est élitiste », précisant qu’il n’aurait pas pu en profiter sans l’aide de ses parents. Mais la réflexion s’arrête là, le documentaire préférant épouser la forme d’une sorte de journal intime de Sébastien, qui reprend contact avec ses anciens camarades. Ce n’est pas désagréable, mais on ne sait plus très bien où s’arrête la télé-réalité et où commence l’investigation. Plus de légèreté que de réflexion, c’est un peu comme cette année à l’étranger, finalement, où l’on a mieux connu les bars que les salles de cours.