Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Entre autres, Le manège du Centaure, diffusion du lundi 31 juillet 2017 à 02h35

L'écurie de Tourly, dans le Vexin, ressemble à s'y méprendre à n'importe quel centre équestre, à une différence près : il n'y a qu'un seul enseignant, et tout le monde vient au club pour lui. Il s'agit de Bernard Sachsé, surnommé le Centaure : il y a 18 ans, il s'est retrouvé paraplégique à l'issue d'une de ses cascades. Durant dix ans, il a été l'un des meilleurs professionnels français. Formé par Mario Luraschi, il a enchaîné les films et les spectacles, comme «Cyrano de Bergerac», «La Reine Margot» ou «Les Visiteurs». Mais à force de ténacité et de travail, il a pu remonter à cheval malgré son handicap. Tous les cavaliers viennent chercher auprès de lui cette force de vie. -- Critique : Ce sixième opus de la série raconte l'éprouvant parcours de Bernard Sachse, dresseur équestre dit «Le Centaure». Malgré une violente chute qui le laissa paraplégique en 1994, le cavalier est remonté en selle. Un témoignage exceptionnel.

Le rôle de la moto au cinéma

Entre autres, Le cirque tzigane des Romanès, diffusion du mercredi 26 juillet 2017 à 02h10

A Paris, immersion dans le cirque poétique d'Alexandre Romanès, qui puise son inspiration dans la culture tzigane, et rencontre avec les membres de la troupe. -- Critique : « Poussez, encore, encore... Ne paniquez pas, tout va bien... » Sylvie et Christine sont sages-femmes. Amies dans la vie, elles exercent depuis vingt ans à La maternité des Lilas. Par leurs gestes précis, emplis de douceur, leurs encouragements, elles accompagnent les femmes à un moment unique, celui de la naissance de leur bébé. Avant de s'éclipser pour laisser les parents faire connaissance avec leur enfant. Au-delà d'images parfois chargées en émotion, le documentaire interroge la notion de parentalité et ces moments de bascule lors desquels la femme et l'homme découvrent leurs maternité et paternité. Tourné au sein de la famille Romanès, Le cirque tzigane des Romanès (à 22h10) dresse le portrait d'un couple, Délia et Alexandre, à la tête d'une troupe de cirque tzigane « où les chats remplacent les tigres ». Un monde en soi, bohème, nostalgique, baignant dans la musique, où enfants et amis travaillent et vivent ensemble dans leur campement de la porte de Champerret, à Paris. « Délia la terrible », mère des cinq enfants du couple, est un personnage de caractère : victime de violence et de discrimination en Roumanie, la jeune Gitane a fui le régime de Ceausescu et conquis son mari en France, en chantant. Filmés par Thierry Demaizière et Alban Teurlai (qui signent « le portrait de la semaine » dans Sept à huit, sur TF1), ces deux films sont les premiers volets d'une série de dix rencontres d'une couleur singulière, par l'écriture et par le style de l'interview : dans un lieu unique (une maternité, un cirque ou, dans les épisodes à venir, une salle de boxe, un salon de coiffure africain...), des personnages livrent une parole juste, dévoilant une part de leur intimité tout en dialoguant avec les autres. De la puissance d'une naissance à la magie d'une troupe de Roms, des séquences qui changent notre regard. — Emmanuelle Skyvington

Le rôle de la moto au cinéma

Entre autres, La Maternité des Lilas, diffusion du lundi 24 juillet 2017 à 02h30

Thierry Demaizière et Alban Teurlai partent à la rencontre d'anonymes et tentent d'accéder à leur sphère intime, en les regardant évoluer dans leur univers personnel, souvent clos et circonscrit. Filmés dans leur quotidien, ces hommes et ces femmes évoquent leur vie et leur histoire. A la maternité des Lilas, lieu de vie au sens propre, les deux portraitistes s'intéressent à ce qui se joue au moment de l'accouchement et interrogent, grâce aux témoignages de jeunes parents et de sages-femmes, les notions de maternité et de paternité. En se racontant, ces anonymes font émerger d'eux-mêmes la singularité de leur parcours. -- Critique : Rencontrer des Français et leur faire raconter leur quotidien. Telle est l'idée de cette jolie collection de portraits documentaires. Le premier volet donne la parole à des sages-femmes de la maternité des Lilas.

Le rôle de la moto au cinéma

Entre autres, Le berger des Hautes-Alpes, diffusion du samedi 22 juillet 2017 à 02h10

Dans les Alpes, Humbert raconte sa vie de berger et son profond respect de la nature. Sous la pluie, dans le vent ou dans le froid, il mène son troupeau sans relâche : des gestes simples, immuables, mille fois répétés, que son grand-père, en son temps, réalisait déjà. Il pratique la solitude comme un art et comme un choix de vie, ses femmes successives ne l'ayant pas suivi dans sa vie d'ermite. Le soir, les seuls hommes qu'il côtoie sont les autres bergers, des Italiens, avec qui il lui arrive de veiller et de chanter avant que les neiges des sommets ne les séparent jusqu'au prochain printemps.

Le rôle de la moto au cinéma

Entre autres, Le salon de coiffure africain, diffusion du vendredi 21 juillet 2017 à 02h00

Depuis 20 ans, Madame Ly, Ivoirienne de 60 ans, dirige le plus vieux salon de coiffure du quartier de la Goutte d'Or à Paris. Dans son établissement se croisent des femmes d'origine modeste, qui viennent pour échanger et se faire coiffer, à la mode africaine. Le temps d'un tissage ou de la confection d'un chignon, elles discutent et se confient, parlent de leurs maris, de l'immigration, du racisme ou de leur rapport à la beauté. Madame Ly, qui a souvent affaire à des clientes vivant en foyer, adapte ses tarifs en fonction de la situation et des revenus de chacune. Plongée dans ce lieu de bavardages et de coquetterie. -- Critique : Dans son salon de coiffure de la Goutte d'or, à Paris, Mme Ly accueille des femmes de tous âges. Entre un brushing et une pose d'extensions, elles se racontent, évoquent leurs aspirations, leurs joies et leurs galères quotidiennes... Des histoires fortes et chimériques, saisies sur le vif.

Le rôle de la moto au cinéma

Entre autres, La clinique de Saumery, diffusion du mercredi 19 juillet 2017 à 02h20

Située à trois kilomètres de Chambord, la clinique psychiatrique de Saumery, un château du XVIIe siècle transformé en hôpital de jour depuis 1938, accueille chaque année une cinquantaine de patients. Ces malades ne sont dangereux ni pour eux ni pour les autres, ce qui leur permet de jouir d'une liberté aussi rare qu'inattendue dans un tel contexte médicalisé. Ils peuvent se déplacer comme bon leur semble au sein de l'établissement, et sortir pour se rendre au cinéma, faire des courses, voir leur famille. Car à Saumery, on tente de soigner autrement, en impliquant les malades dans la vie quotidienne. Contre services rendus, les patients peuvent ainsi s'inscrire à des activités comme la piscine, la couture ou l'équitation. -- Critique : Après la maternité ou le centre équestre, la série doc de Thierry Demaizière nous fait découvrir une clinique qui pratique la « psychothérapie institutionnelle ». Avec des témoignages vifs et émouvants de patients -- même si le journaliste confond parfois immersion et intrusion.

Le rôle de la moto au cinéma

Entre autres, La brigade de nuit du 14e, diffusion du mardi 18 juillet 2017 à 02h15

Le commissariat central du 14e arrondissement de Paris est un labyrinthe administratif de plus de 3000 mètres carrés de bureaux, de salles d'interrogatoires, de cellules d'isolement et de réserves d'équipement. Pendant la journée, plus de 200 hommes, lieutenants, gradés, ou simples officiers, s'y activent pour recevoir les plaintes, mener les enquêtes, faire du renseignement, rassembler les pièces à conviction ou lancer les premières interpellations. Mais la nuit venue, toute l'activité du commissariat se concentre alors dans son hall d'accueil : un espace limité, de quelques dizaines de mètres, où les policiers ne sont plus qu'une petite trentaine à mener la garde pour assurer la sécurité du quartier.