Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Dunkerque, diffusion du vendredi 21 décembre 2018 à 15h45

Entre le 26 mai et le 4 juin 1940, les plages de Dunkerque sont ravagées par la guerre en cours. Venus de Belgique, d'Angleterre, du Canada et de Fance, des soldats alliés se retrouvent pris sous le feu des forces allemandes. Une vaste opération d'évacuation est mise en place pour tenter de les sauver... Critique : | Genre : film de guerre immersif. Mai 1940. Sur la plage de Dunkerque, près de deux cent mille soldats anglais se retrouvent encerclés par les Allemands. Refusant la reddition, les Britanniques décident d’organiser une rocambolesque opération de repli (appelée Dynamo). Pour résumer cet événement glorieux, le réalisateur a choisi trois terrains de bataille et trois unités de temps. Une semaine sur la plage, où l’on suit le jeune soldat Tommy (Fionn Whitehead), qui échoue à partir. Un jour sur la mer, dans un petit voilier qui s’en va sauver des combattants. Enfin, une heure dans un Spitfire, fleuron de la Royal Air Force, avec un Tom Hardy glorieux aux commandes de l’appareil. Lui comme les autres sont moins des personnages que des symboles. De dignité (le capitaine du voilier), d’humanité dans l’effroi (le jeune soldat). Totale immersion au cœur de l’action : c’est le leitmotiv de ce film de guerre. On ressent de plein fouet le sifflement des balles, le souffle des bombes, la poussée des vagues. Pas de répit, le danger est permanent, sans cesse relancé. L’équipage d’un destroyer qui se retrouve soudain noyé sous le coup d’une torpille. Un aviateur qui a réussi son amerrissage mais reste coincé dans son cockpit. Des hommes dans l’eau, brûlés vifs par une nappe de mazout en feu… Ce sont là les séquences marquantes d’un film qui n’apporte, malgré tout, rien de vraiment nouveau, à la différence d’Il faut sauver le soldat Ryan, de Steven Spielberg, ou de La Ligne rouge, de Terrence Malick, auquel on pense parfois, dans sa manière de flotter entre la vie et la mort. Plus gênant : l’emballement patriotique très appuyé, lorsque surgit la flottille civile, valeureuse. Tout juste si, à la fin, l’hymne britannique ne se met pas à résonner…

Le rôle de la moto au cinéma

Dunkerque, diffusion du jeudi 13 décembre 2018 à 10h00

Le rôle de la moto au cinéma

Dunkerque, diffusion du dimanche 09 septembre 2018 à 01h35

Le rôle de la moto au cinéma

Dunkerque, diffusion du jeudi 30 août 2018 à 16h20

Le rôle de la moto au cinéma

Dunkerque, diffusion du vendredi 20 juillet 2018 à 23h30

Le rôle de la moto au cinéma

Dunkerque, diffusion du vendredi 29 juin 2018 à 21h00

Entre le 26 mai et le 4 juin 1940, les plages de Dunkerque sont ravagées par la guerre en cours. Venus de Belgique, d'Angleterre, du Canada et de Fance, des soldats alliés se retrouvent pris sous le feu des forces allemandes. Une vaste opération d'évacuation est mise en place pour tenter de les sauver... Critique : Pour Christopher Nolan comme pour ses compatrio­tes britanniques, le nom de Dunkerque évoque un sentiment de fierté nationale. Là s'est écrite une page héroïque de leur histoire, même s'il s'agit d'une évacuation. Mai 1940. Sur la plage de Dunkerque, près de deux cent mille soldats anglais se retrouvent encerclés par les Allemands. Refusant la reddition, les Britanniques décident d'organiser une rocambolesque opération de repli (appelée Dynamo). Pour résumer cet événement glorieux, le réalisateur a choisi trois terrains de bataille et trois unités de temps. Une semaine sur la plage, où l'on suit le jeune soldat Tommy (Fionn Whitehead), qui échoue à partir. Un jour sur la mer, dans un petit voilier qui s'en va sauver des combattants. Enfin, une heure dans un Spitfire, fleuron de la Royal Air Force, avec un Tom Hardy glorieux, aux commandes de l'appareil. Lui comme les autres sont moins des personnages que des symboles. De dignité (le capitaine du voilier), d'humanité dans l'effroi (le jeune soldat). Totale immersion au coeur de l'action : c'est le leitmotiv de ce film de guerre. Efficace, à coup sûr. Impressionnant en termes d'impact physique : on ressent de plein fouet le sifflement des balles, le souffle des bombes, la poussée des vagues. Pas de répit, le danger est permanent, sans cesse relancé. Christopher Nolan, nouveau roi de Hollywood réputé pour ses (dé)constructions baroques, continue de fragmenter son récit, mais en tempère la complexité. Pour une raison simple : il n'est question que de gestes de survie. Pas besoin de mots pour ça — le film est très laconique, presque muet. Mais lyrique. C'est une sorte d'oratorio profane que le cinéaste orchestre. Comme un hommage solennel aux soldats : ceux qui ont disparu comme ceux revenus de l'enfer, qui ont craint, un moment, de passer pour des lâches. L'équipage d'un destroyer qui se retrouve soudain noyé sous le coup d'une torpille. Un aviateur qui a réussi son amerrissage, mais qui reste coincé dans son cockpit. Des hommes dans l'eau, brûlés vifs par une nappe de mazout en feu. Ce sont là les séquences marquantes d'un film qui n'apporte, malgré tout, rien de vraiment nouveau, à la différence d'Il faut sauver le soldat Ryan, de Steven Spielberg, ou de La Ligne rouge, de Terrence Malick, auquel on pense parfois, dans sa manière de flotter entre la vie et la mort. Plus gênant : l'emballement patriotique très appuyé, lorsque surgit la flottille civile, valeureuse. Tout juste si, à la fin, l'hymne britannique ne se met pas à résonner. Un peu too much. — Jacques Morice