Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Downsizing, diffusion du vendredi 15 février 2019 à 08h15

Paul et Audrey en ont assez des fins de mois difficiles. Après avoir longuement hésité, le couple accepte de participer à l'expérience du "downsizing", un processus qui permet de réduire les êtres humains à une taille d'envirion 12 centimètres. Une fois "reduits", ils pourront mener grand train à Leisureland. Enfin c'est ce que lui promet Dave Johnson, un ancien collègue de Paul et qui a sauté le pas. Paul se soumet à l'opération tandis que Audrey prend peur. Il se retrouve donc seul, divorcé, prêt à recommencer une nouvelle vie. Il s'occupe d'abord, et maladroitement, de sa vie sentimentale avant de trouver une belle cause qui donnera un tout autre sens à son existence Critique : Pour redonner un peu d’air et d’espoir à une planète exsangue et surpeuplée, des scientifiques ont mis au point un processus de miniaturisation des humains. Attirés par des conditions de vie idylliques, des volontaires acceptent d’être réduits à la taille d’un smartphone pour mieux jouir du confort de la société de surconsommation : habiter une maison de quinze pièces, manger du caviar à la louche et jouer au golf toute la journée. L’occasion pour Alexander Payne de tourner en dérision, comme dans Nebraska (2013), le matérialisme outrancier de son cher pays. Mais, même dans ce monde idéal, la lutte des classes perdure, car il faut toujours exploiter une main-d’œuvre sous-qualifiée pour préparer les buffets et ramasser les poubelles. Abandonné par sa femme juste avant sa « réduction », Paul Safranek (Matt Damon) découvre cette dure réalité et se lie d’amitié avec une dissidente vietnamienne, devenue femme de ménage (hélas affublée d’un accent asiatique outrancier aux relents racistes). Auprès d’elle, il va progressivement s’intéresser à autre chose qu’à son nombril… La fable prend, alors, une tournure à la fois plus politique et plus filandreuse, où l’écologie est assimilée à une secte, loin de l’ironie mordante du début.

Le rôle de la moto au cinéma

Downsizing, diffusion du mercredi 13 février 2019 à 13h35

Le rôle de la moto au cinéma

Downsizing, diffusion du mardi 29 janvier 2019 à 09h35

Le rôle de la moto au cinéma

Downsizing, diffusion du samedi 26 janvier 2019 à 08h00

Le rôle de la moto au cinéma

Downsizing, diffusion du mardi 22 janvier 2019 à 21h00

Paul et Audrey en ont assez des fins de mois difficiles. Après avoir longuement hésité, le couple accepte de participer à l'expérience du "downsizing", un processus qui permet de réduire les êtres humains à une taille d'envirion 12 centimètres. Une fois "reduits", ils pourront mener grand train à Leisureland. Enfin c'est ce que lui promet Dave Johnson, un ancien collègue de Paul et qui a sauté le pas. Paul se soumet à l'opération tandis que Audrey prend peur. Il se retrouve donc seul, divorcé, prêt à recommencer une nouvelle vie. Il s'occupe d'abord, et maladroitement, de sa vie sentimentale avant de trouver une belle cause qui donnera un tout autre sens à son existence Critique : Idée farfelue qui aurait pu germer dans le cerveau fertile de Charlie Kaufman, le scénariste de Dans la peau de John Malkovitch : pour redonner un peu d’air et d’espoir à une planète exsangue et surpeuplée, des scientifiques ont mis au point un processus de miniaturisation des humains. Attirés par des conditions de vie idylliques et une nette augmentation de leur pouvoir d’achat, des volontaires acceptent d’être réduits à la taille d’un smartphone pour mieux jouir du confort de la société de surconsommation : habiter une maison de quinze pièces, manger du caviar à la louche et jouer au golf toute la journée. L’occasion pour Alexander Payne de tourner en dérision, comme dans Nebraska (2013), le matérialisme outrancier de son cher pays. Mais, même dans ce monde idéal de loisirs et d’oisiveté, la lutte des classes perdure, car il faut toujours exploiter une main-d’œuvre sous-qualifiée pour préparer les buffets et ramasser les poubelles. Abandonné par sa femme juste avant sa « réduction », Paul Safranek (Matt Damon) découvre cette dure réalité et se lie d’amitié avec une dissidente vietnamienne, devenue femme de ménage (hélas affublée d’un accent asiatique outrancier aux relents racistes). Auprès d’elle, il va progressivement s’intéresser à autre chose qu’à son nombril… La fable sarcastique prend, alors, une tournure à la fois plus politique et plus filandreuse, où l’écologie est assimilée à une secte. Pour finir dans un prêchi-prêcha potentiellement réactionnaire qui fait s’écrouler toute l’ironie de la première partie.