Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Despot Housewives, Les illusionnistes, diffusion du mercredi 25 juillet 2018 à 23h25

Cinq compagnes de dictateurs font ici l'objet de portraits complétés d'archives édifiantes. Jewel Taylor fut l'épouse de l'ex-chef d'Etat du Liberia Charles Taylor qui a été condamné pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Très médiatique, Asma el-Assad, quant à elle, partage la vie de Bachar el-Assad, président de la République syrienne. Elle a déçu maints espoirs de libéralisation du régime. Les épouses du militaire argentin Peron, Eva ainsi qu'Isabel de Peron, ont singulièrement atteint le statut d'icônes. Au Bengladesh, Khaleda Zia a laissé un pitoyable souvenir. Elle est poursuivie par la justice. Joel Soler se penche sur le parcours et la personnalité de ces cinq femmes. Critique : Charles Taylor a beau avoir été condamné pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, son ex-épouse, Jewel, ne le considère toujours pas comme un dictateur. Avait-il du sang sur les mains ? Pas plus qu'un autre, à entendre l'ex-première dame du Liberia : « La Bible dit "Personne n'est parfait ". Les gens devaient mourir. Nous avons tous du sang sur les mains. » Dans ces deux derniers épisodes de sa passionnante série, Joël Soler nous plonge toujours plus loin dans les tréfonds de l'absurde. Le quatrième volet, « Les illusionnistes », se penche sur les cas de Jewel Taylor, Eva et Isabel Perón, Khaleda Zia et Asma el-Assad, des épouses qui s'appliquent à redorer l'image du régime sanglant de leur mari en se présentant comme progressistes, protectrices d'un peuple simultanément massacré par leur moitié... Démonstration assez proche, « Les reines sans couronne » interroge l'influence de Lucía Pinochet, Suzanne Moubarak, des épouses Castro ou de Carmen Franco, qui ont plus directement oeuvré pour contribuer au rayonnement de leur homme. Lors d'une interview très cadrée, l'inénarrable Lucía Pinochet, dans un déni total, n'affiche aucun remords et semble même vouloir se faire passer pour Mère Teresa. En marge de ces entretiens hallucinants, Joël Soler souligne le rôle des puissances occidentales, qui ont conforté ces femmes et donné crédit aux symboles qu'elles ont tenté d'incarner pour tempérer la barbarie de leur mari. — Marie-Hélène Soenen

Le rôle de la moto au cinéma

Despot Housewives, Les cuisinières de la terreur, diffusion du mercredi 25 juillet 2018 à 22h35

Un portrait d'épouses de dictateurs, comme Agathe Habyarimana, Sajida Hussein, Safia Khadafi, Rachel Mussolini, madame Pol Pot, mais aussi Eva Braun. Comment vivent-elles ? Qui sont-elles ? Toutes parlent librement des actes commis par leur mari, du rôle politique qu'elles ont occupé et livrent leurs sentiments sur leur tumultueux parcours. Critique : « Il m'aura fallu un an pour convaincre celle que l'on nomme "lady Génocide" d'ouvrir ses portes, commente Joël Soler en voix off. Cette rencontre est déroutante... » Et comment ! Agathe Habyarimana, la veuve (hutu) du président rwandais assassiné en avril 1994, soupçonnée d'avoir orchestré en coulisse le massacre des Tutsi, n'a rien d'une harpie démoniaque, toutes griffes dehors. C'est un bout de femme, ramassée sur son divan, ­joviale par instants, tout entière occupée à ferrailler avec ses aiguilles. Car oui, elle tricote beaucoup. D'ailleurs, assure-t-elle en substance, son horizon n'a jamais franchi les limites de son foyer. « Vous savez, je ne fais pas de politique, je fais de la couture... » Ce troisième volet de la somme de Joël Soler consacrée aux femmes de dictateurs se focalise sur les plus discrètes d'entre elles, passées de l'ombre à la lumière lors de la chute de leur mari. Quel rôle ont-elles réellement joué ? Pouvaient-elles ignorer les atrocités commises par les régimes de leurs chers époux ? A propos d'Eva Braun, la femme qui partagea la vie d'Adolf Hitler, Soler s'interroge : « Son mutisme [concernant l'horreur nazie, NDLR] est-il condamnable ou est-il le fruit d'une immaturité ? » Sajida Hussein, elle aussi restée silencieuse face aux massacres, était-elle terrorisée par son mari, Saddam Hussein ? Soler n'a pas réponse à tout, loin s'en faut, mais cette immersion auprès de ces « premières dames de l'ombre » (Rachele Mussolini, la Libyenne Safia Kadhafi...) réserve son lot d'anecdotes déconcertantes, passionnantes ou glaçantes. -- Marc Belpois

Le rôle de la moto au cinéma

Despot Housewives, Les reines sans couronne, diffusion du mercredi 25 juillet 2018 à 20h55

Ce 5e volet de «Despot Housewives» dresse le portrait de plusieurs femmes ayant partagé la vie de dictateurs. Ex Première dame du Chili, Lucia Pinochet menait apparemment une existence des plus agréables alors que les forces vives du pays subissaient une violente répression. Elle fait l'objet de poursuites. De son côté, Suzanne Moubarak a joué avec autorité de son influence en Egypte, jusqu'au Printemps arabe de 2010-2011. Plusieurs compagnes de Fidel et Raoul Castro racontent quel fut leur rôle dans les décisions politiques de leur mari. En Espagne, Carmen Franco fut aux côtés du général Franco qui gouverna l'Espagne d'une main de fer de 1939 à 1975.

Le rôle de la moto au cinéma

Despot Housewives, Les impératrices rouges, diffusion du mercredi 11 juillet 2018 à 21h45

Durant toute la période de l'après Seconde Guerre mondiale, de nombreux pays se réclamant du Marxisme ont été gouvernés par des dictateurs sans pitié. A leurs côtés, plusieurs femmes ont partagé leur quotidien. Elles ont également contribué à asseoir leur mainmise. Ce volet de «Despot Housewives» dresse les portraits de Nexhmije Hoxha, épouse du dictateur albanais Enver Hoxha ; de Jiang Qing, la veuve de Mao ; de la vice première-ministre roumaine Elena Ceausescu ; de Margot Honecker que les Allemands de l'Est surnommaient «la Sorcière violette» ; de Mira Markovic, veuve de l'ancien président yougoslave Milosevic ; et de la redoutée Simone Gbagbo, ex-Première dame de Côte d'Ivoire.

Le rôle de la moto au cinéma

Despot Housewives, Les grandes dépensières, diffusion du mercredi 11 juillet 2018 à 20h55

Imelda Marcos, qui sert de fil conducteur à ce documentaire, n'est pas la seule des femmes de dictateurs à s'être distinguées par son comportement outrageusement dépensier. D'autres, telle Michèle Duvalier, femme du tristement célèbre président de Haïti Baby Doc, ou Leïla Ben Ali, épouse de l'autocrate tunisien, se sont enrichies au détriment de la population de leur pays. Concubine forcée à l'adolescence, choisie parmi une vingtaine d'autres et contrainte au mariage, Catherine Bokassa a servi de faire-valoir à son empereur de mari, mais elle a aussi profité de ses largesses. Au Zaïre, Bobi et sa soeur jumelle, l'épouse et la maîtresse officielle, n'ont rien trouvé à redire aux exactions commises par l'autoproclamé maréchal Mobutu. Chacune de ces femmes profite aujourd'hui d'un exil doré. Critique : « Je suis la femme la plus cupide du monde, lance Imelda Marcos tout sourire. J'adore tout ce qui est beau, tout ce qui est délicieux. Mais n'est-ce point un désir naturel ? » Recevant chez elle, au milieu de tableaux de maîtres, l'ex-femme du dictateur philippin Ferdinand Marcos (au pouvoir de 1965 à 1986) répond par des pirouettes aux titillations de Joël ­Soler, embarqué dans un périlleux exercice d'équilibriste : aborder les sujets qui ­fâchent sans provoquer l'arrêt de l'entretien. Sa folie des grandeurs ? Son train de vie fastueux ? Les colossaux détournements de fonds publics ? « Mensonges ! » rétorque-t-elle en substance et contre toute évidence, jouant tantôt la pauvrette, tantôt la protagoniste clé de l'histoire contemporaine (elle assure avoir mis fin à la guerre froide !). Le bout de femme jovial (86 ans) fait le show et on rit jaune. Auteur d'une immersion mémorable dans l'entourage de Saddam Hussein (Uncle Saddam, 2001), d'une rencontre avec la famille d'Oussama Ben Laden (Bin Laden, Dynasty of terror, 2004) et d'un film sur la descendance de la famille d'Adolf Hitler et d'Eva Braun (Uncle Hitler, 2009), Joël Soler poursuit son investigation dans les régions de la terreur. C'est aux femmes de dictateurs qu'est consacrée cette série, thématisée en fonction du rôle de chacune pendant les années de règne de leur mari — ce soir, outre Imelda Marcos, Michèle Duvalier, Catherine Bokassa, ­Marie-Reine Hassen, Bobi Mobutu et Leila Ben Ali, « premières dames pilleuses des caisses de leur Etat ou faire-valoir d'empereurs mégalos devenus rois des voleurs ». On pouvait douter de l'intérêt de ce regard posé dans l'intimité de despotes et autres tyrans sanguinaires. Il s'avère pourtant assez riche d'enseignements, moins sur le plan historique que moral. Au fil des portraits, un motif revient sans cesse : le ­déni. Joël Soler a beau traquer inlassablement l'expression d'un remords, d'un regret, sa quête demeure vaine. — Marc Belpois   Suivi des épisodes 2 et 3 : Les impératrices rouges et Les cuisinières de la terreur.

Le rôle de la moto au cinéma

Despot Housewives, Les reines sans couronne, diffusion du mardi 15 août 2017 à 01h40

Ce 5e volet de «Despot Housewives» dresse le portrait de plusieurs femmes ayant partagé la vie de dictateurs. Ex Première dame du Chili, Lucia Pinochet menait apparemment une existence des plus agréables alors que les forces vives du pays subissaient une violente répression. Elle fait l'objet de poursuites. De son côté, Suzanne Moubarak a joué avec autorité de son influence en Egypte, jusqu'au Printemps arabe de 2010-2011. Plusieurs compagnes de Fidel et Raoul Castro racontent quel fut leur rôle dans les décisions politiques de leur mari. En Espagne, Carmen Franco fut aux côtés du général Franco qui gouverna l'Espagne d'une main de fer de 1939 à 1975. -- Critique : A l'instar de Lucia Pinochet, première dame du Chili, elles se sont illustrées dans des actions à caractère social. Afin de renforcer le pouvoir de leur tyran de mari ? Dernier volet de la passionnante somme de Joël Soler sur les femmes de dictateurs.

Le rôle de la moto au cinéma

Despot Housewives, Les illusionnistes, diffusion du mardi 15 août 2017 à 00h50

Cinq compagnes de dictateurs font ici l'objet de portraits complétés d'archives édifiantes. Jewel Taylor fut l'épouse de l'ex-chef d'Etat du Liberia Charles Taylor qui a été condamné pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Très médiatique, Asma el-Assad, quant à elle, partage la vie de Bachar el-Assad, président de la République syrienne. Elle a déçu maints espoirs de libéralisation du régime. Les épouses du militaire argentin Peron, Eva ainsi qu'Isabel de Peron, ont singulièrement atteint le statut d'icônes. Au Bengladesh, Khaleda Zia a laissé un pitoyable souvenir. Elle est poursuivie par la justice. Joel Soler se penche sur le parcours et la personnalité de ces cinq femmes. -- Critique : Et si les charismatiques Evita Perón (Argentine), Jewel Taylor (Liberia), Asma al-Assad (Syrie) avaient pour rôle de faire oublier les horreurs commises par leurs maris ? C'est la proposition, plutôt passionnante, de ce quatrième volet de Despot Housewives.

Le rôle de la moto au cinéma

Despot Housewives, Les cuisinières dans la terreur, diffusion du mardi 08 août 2017 à 02h00

Un portrait d'épouses de dictateurs, comme Agathe Habyarimana, Sajida Hussein, Safia Khadafi, Rachel Mussolini, madame Pol Pot, mais aussi Eva Braun. Comment vivent-elles ? Qui sont-elles ? Toutes parlent librement des actes commis par leur mari, du rôle politique qu'elles ont occupé et livrent leurs sentiments sur leur tumultueux parcours. -- Critique : Ce troisième volet se focalise sur les plus discrètes des femmes de dictateurs. Une immersion auprès de « premières dames de l'ombre » (Rachel Mussolini, la Libyenne Safia Kadhafi...) qui réserve son lot d'anecdotes déconcertantes... passionnantes ou glaçantes.

Le rôle de la moto au cinéma

Despot Housewives, Les impératrices rouges, diffusion du mardi 08 août 2017 à 01h10

Durant toute la période de l'après Seconde Guerre mondiale, de nombreux pays se réclamant du Marxisme ont été gouvernés par des dictateurs sans pitié. A leurs côtés, plusieurs femmes ont partagé leur quotidien. Elles ont également contribué à asseoir leur mainmise. Ce volet de «Despot Housewives» dresse les portraits de Nexhmije Hoxha, épouse du dictateur albanais Enver Hoxha ; de Jiang Qing, la veuve de Mao ; de la vice première-ministre roumaine Elena Ceausescu ; de Margot Honecker que les Allemands de l'Est surnommaient «la Sorcière violette» ; de Mira Markovic, veuve de l'ancien président yougoslave Milosevic ; et de la redoutée Simone Gbagbo, ex-Première dame de Côte d'Ivoire. -- Critique : Au menu (tantôt écoeurant, tantôt savoureux) de ce deuxième volet, des femmes qui ont joué un rôle déterminant aux côtés de leur mari dictateur... et qui ne le regrettent pas le moins du monde : Nexhmije Hoxha, madame Mao, Mira Milosevic, Simone Gbagbo...

Le rôle de la moto au cinéma

Despot Housewives, Les grandes dépensières, diffusion du mardi 08 août 2017 à 00h15

Imelda Marcos, qui sert de fil conducteur à ce documentaire, n'est pas la seule des femmes de dictateurs à s'être distinguées par son comportement outrageusement dépensier. D'autres, telle Michèle Duvalier, femme du tristement célèbre président de Haïti Baby Doc, ou Leïla Ben Ali, épouse de l'autocrate tunisien, se sont enrichies au détriment de la population de leur pays. Concubine forcée à l'adolescence, choisie parmi une vingtaine d'autres et contrainte au mariage, Catherine Bokassa a servi de faire-valoir à son empereur de mari, mais elle a aussi profité de ses largesses. Au Zaïre, Bobi et sa soeur jumelle, l'épouse et la maîtresse officielle, n'ont rien trouvé à redire aux exactions commises par l'autoproclamé maréchal Mobutu. Chacune de ces femmes profite aujourd'hui d'un exil doré. -- Critique : On pouvait douter de l'intérêt de cette série sur les femmes de dictateurs, regard désaxé posé sur l'intimité des tyrans. Il s'avère pourtant riche d'enseignements et de séquences déroutantes qui soulignent leur point commun : un profond déni...