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Le rôle de la moto au cinéma

De toutes mes forces, diffusion du dimanche 02 septembre 2018 à 03h10

Pour être accepté par ses camarades bourgeois, Nessim leur cache son secret. Un drame énergique, qui interroge avec finesse le déterminisme social. Critique : | Genre : petit dandy. Personne, dans son lycée huppé, ne doit savoir. Que sa mère, malade, droguée, est morte. Qu’il a été placé dans un foyer. Nassim triche, ment, bien décidé — mais en vain — à ce que ses deux vies ne se croisent jamais… Le réalisateur mène son deuxième long métrage avec un sens étonnant du rythme. L’originalité du scénario tient à son héros (Khaled Alouach), qui, rien que par son physique, évoque un personnage à la Balzac. A l’inverse de tant d’autres ados d’aujourd’hui, Nassim ne méprise pas la bourgeoisie : c’est un petit dandy qui veut en faire partie. Tel un mini-Rastignac qui s’ignorerait, il aimerait s’élever dans l’échelle sociale. Tout comme Zawady, qui, elle, travaille vraiment dur pour devenir médecin. Le réalisateur n’idéalise jamais leur parcours. Il en montre les difficultés et les échecs qui les laissent amers, en proie à une révolte compréhensible. Et c’est avec une infinie tendresse qu’il détaille leurs failles : la culpabilité de Nassim, surtout, devant cette mère morte dont il avait honte, mais dont il ne cesse d’écouter sur son portable le dernier message téléphonique… Plane sur ce film la présence lumineuse et bienveillante de Yolande Moreau, la directrice du foyer. Beau personnage qui fait ce qu’elle peut sans jamais baisser les bras. « Si t’étais moins jeune et moins con, je t’épouserais ! » dit-elle à Nassim, qu’elle cherche, sans y parvenir totalement, à sauver de lui-même.

Le rôle de la moto au cinéma

De toutes mes forces, diffusion du mardi 01 mai 2018 à 01h55

Le rôle de la moto au cinéma

De toutes mes forces, diffusion du jeudi 19 avril 2018 à 10h30

Pour être accepté par ses camarades bourgeois, Nessim leur cache son secret. Un drame énergique, qui interroge avec finesse le déterminisme social. Critique : Personne, dans son lycée huppé, ne doit savoir. Que sa mère, malade, droguée, est morte. Qu'il a été placé dans un foyer. Nessim triche, ment, bien décidé — mais en vain — à ce que ses deux vies ne se croisent jamais... Le titre est plat. Le film est son contraire. Dur, ardent, mené par son réalisateur (remarqué avec son premier long métrage, 17, rue Bleue) avec un sens étonnant du rythme et de l'authenticité. L'originalité du scénario tient à son héros (Khaled Alouach), qui, rien que par son physique, évoque un personnage à la Balzac. A l'inverse de tant d'autres ados dans le cinéma actuel, Nessim ne méprise pas la bourgeoisie : c'est un petit dandy qui veut en faire partie, au contraire. Il aimerait, tel un mini-Rastignac qui s'ignorerait, quitter son milieu et s'élever dans l'échelle sociale. Tout comme Zawady (Jisca Kalvanda, vue dans Divines), qui, elle, bosse vraiment dur pour devenir médecin. Le réalisateur n'idéalise jamais leur parcours. Il en montre, au contraire, les difficultés et, souvent, les échecs qui les laissent amers, en proie à une révolte compréhensible. Et c'est avec une infinie tendresse qu'il détaille leurs failles : la culpabilité de Nessim, surtout, devant cette mère morte dont il avait honte, mais dont il ne cesse d'écouter sur son portable le dernier message téléphonique... Plane sur ce film subtil la présence lumineuse et bienveillante de Yolande Moreau, la directrice du foyer. Beau personnage qui fait ce qu'elle peut sans jamais baisser les bras. « Si t'étais moins jeune et moins con, je t'épouserais ! » dit-elle à Nessim, qu'elle cherche, sans y parvenir totalement, à sauver de lui-même. — P.M.

Le rôle de la moto au cinéma

De toutes mes forces, diffusion du mardi 27 mars 2018 à 08h35

Le rôle de la moto au cinéma

De toutes mes forces, diffusion du mercredi 21 mars 2018 à 01h05