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Le rôle de la moto au cinéma

De Nuremberg à Tokyo, diffusion du mardi 07 août 2018 à 22h30

En mars 1946, onze juges venus de onze pays différents, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, les Pays-Bas, l'Australie, la Chine et l'Inde, sont réunis pour le «Procès de Tokyo». Ils doivent juger les criminels de guerre japonais et de hauts responsables comme Hideki Tojo. Mais alors que le procès de Nuremberg est présidé par quatre juges et ne dure que quelques mois, le tribunal de Tokyo va s'étendre sur 960 jours, soit 2 ans et demi. Les responsables civils et militaires qui se trouvaient loin du théâtre des opérations sont-ils coupables des atrocités commises par leurs soldats ? L'empereur Hirohito doit-il lui aussi être jugé ? Et que dire alors des bombes atomiques américaines qui ont tué des centaines de milliers de civils ? Critique : En janvier 1946, deux mois après le début du procès de Nuremberg, s'ouvre à Tokyo le tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient. Onze juges doivent statuer sur le sort de vingt-huit accusés. Il s'agit d'établir leurs responsabilités dans les atrocités commises par l'armée japonaise entre 1931 et 1945 en Asie. De la Chine à la Birmanie en passant par l'Indonésie, la Corée et les Philippines, les troupes impériales ont répandu dévastation et horreur durant leur conquête. Le sort réservé à la ville de Nankin, en Chine, constitue un terrible exemple de ces exactions. Ainsi, l'acte d'accusation présenté aux juges dénombre 200 000 à 300 000 morts et 20 000 cas de viols. Mais comment éviter que ce procès ne soit qu'une mascarade puisque l'empereur n'est pas sur le banc des accusés ? Hirohito a-t-il vraiment été manipulé par une clique de va-t-en-guerre ? C'est en tout cas ce que Mac­Arthur, sorte de proconsul américain nommé depuis la capitulation d'août 1945 pour diriger le pays, souhaite faire croire. Hirohito doit être épargné. Ciment de toute la société, il est essentiel à la réalisation du grand dessein du vainqueur : transformer le Japon. Faire de cet empire féodal de droit divin une démocratie aux attributs occidentaux, et un allié dans la lutte contre le communisme. S'appuyant sur de riches archives qu'il complète d'un commentaire judicieux, le réalisateur construit une réflexion sur le rôle de la justice d'après-guerre. Il souligne combien les enjeux politiques brouillent l'établissement d'une vérité judiciaire impartiale. — Christine Chaumeau

Le rôle de la moto au cinéma

De Nuremberg à Tokyo, diffusion du jeudi 24 août 2017 à 03h15

En mars 1946, onze juges venus de onze pays différents, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, les Pays-Bas, l'Australie, la Chine et l'Inde, sont réunis pour le «Procès de Tokyo». Ils doivent juger les criminels de guerre japonais et de hauts responsables comme Hideki Tojo. Mais alors que le procès de Nuremberg est présidé par quatre juges et ne dure que quelques mois, le tribunal de Tokyo va s'étendre sur 960 jours, soit 2 ans et demi. Les responsables civils et militaires qui se trouvaient loin du théâtre des opérations sont-ils coupables des atrocités commises par leurs soldats ? L'empereur Hirohito doit-il lui aussi être jugé ? Et que dire alors des bombes atomiques américaines qui ont tué des centaines de milliers de civils ? -- Critique : Sur le modèle du procès de Nuremberg, celui de Tokyo devait établir les responsabilités des dirigeants japonais dans les atrocités commises durant la guerre dans le Pacifique. Récit très documenté d'un épisode rarement évoqué de l'après-guerre.

Le rôle de la moto au cinéma

De Nuremberg à Tokyo, diffusion du mardi 08 août 2017 à 22h30