Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Dans ses yeux, diffusion du jeudi 13 septembre 2018 à 13h35

Curieux polar, lent, romanesque, où le réalisateur sait créer des personnages solitaires et émouvants. Belle interprétation. Critique : | Genre : l’empreinte du passé. Dans l’Argentine de 1974, un flic désabusé découvre le cadavre violé d’une jeune femme. Il retrouve le coupable. Fin de l’histoire ? Ce n’est pas tant l’identité du meurtrier qui importe que son destin après son arrestation. Voilà qu’il réapparaît soudain, alors qu’on le croyait enfermé à vie, dans un pays où une junte militaire a pris le pouvoir. On l’avait déjà remarqué dans Le Fils de la mariée, son précédent film : Juan José Campanella a l’art de rendre aimables les personnages qu’il aime. Sans doute parce qu’il en dévoile adroitement les failles, les timidités, les hésitations. Ce qui se passe entre ce flic et sa supérieure lorsqu’ils se rencontrent, et surtout lorsqu’ils se retrouvent, un quart de siècle plus tard, est observé avec une délicatesse amusée. La tendresse y affleure comme par inadvertance, du grand art. Et puis, de temps à autre, le réalisateur se paie quelques moments virtuoses : ce plan-séquence de plusieurs minutes, notamment, lors de l’arrestation du criminel. Sans oublier le formidable interrogatoire qui suit…

Le rôle de la moto au cinéma

Dans ses yeux, diffusion du mardi 04 septembre 2018 à 13h35

Le rôle de la moto au cinéma

Dans ses yeux, diffusion du samedi 25 août 2018 à 00h50

Le rôle de la moto au cinéma

Dans ses yeux, diffusion du mercredi 22 août 2018 à 20h55

Curieux polar, lent, romanesque, où le réalisateur sait créer des personnages solitaires et émouvants. Belle interprétation. Critique : | Genre : l'empreinte du passé. Dans l'Argentine de 1974, un flic qui ne croit plus à grand-chose découvre le cadavre violé d'une jeune femme. Il retrouve le coupable. Fin de l'histoire ? Ce n'est pas tant l'identité du meurtrier qui importe que son destin après son arrestation. Voilà qu'il réapparaît soudain, alors qu'on le croyait enfermé à vie, dans un pays où une junte militaire a pris le pouvoir. On l'avait déjà remarqué dans Le Fils de la mariée, son précédent film : Juan José Campanella a l'art de rendre aimables les personnages qu'il aime. Sans doute parce qu'il en dévoile adroitement les failles, les timidités, les hésitations. Ce qui se passe entre ce flic et sa supérieure lorsqu'ils se rencontrent, et surtout lorsqu'ils se retrouvent, un quart de siècle plus tard, est observé avec une délicatesse amusée ; la tendresse y affleure comme par inadvertance, du grand art. Et puis, de temps à autre, le réalisateur se paie quelques moments virtuoses : ce plan-séquence de plusieurs minutes, notamment, lors de l'arrestation du criminel. Sans oublier le formidable interrogatoire qui suit... — Pierre Murat