Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Dallas Buyers Club, diffusion du mercredi 20 juin 2018 à 01h35

En 1985, un ouvrier homophobe de Dallas se découvre atteint du sida. Il va lutter contre la médecine officielle. Une histoire vraie retracée de façon classique côté réalisation, mais stupéfiante côté interprétation. Critique : | Genre : combat pour la vie. Si l’histoire n’était pas vraie, elle semblerait artificielle. En 1985, Ron Woodroof, homophobe tapageur, découvre qu’il est malade du sida. On lui donne trente jours à vivre. Ce Texan anonyme, électricien à Dallas, incarne à lui seul le tournant d’une époque. D’abord, les préjugés sur une maladie nouvelle, alors taboue, puis, bientôt, la mobilisation, la recherche de traitements : pour sauver sa peau, Ron Wood­roof devient un spécialiste du sida et rend accessibles des médicaments alternatifs, non autorisés mais efficaces, à travers le système d’achat coopératif des « buyers clubs ». Pour raconter cet incroyable parcours, Jean-Marc Vallée (l’auteur canadien de C.R.A.Z.Y., aux commandes de son premier film américain) mise tout sur son acteur principal, Matthew McConaughey. Qui, lui, mise tout sur l’hyperréalisme : amaigri, enlaidi, le visage osseux, sa transformation physique va dans le sens du jusqu’au-boutisme de son personnage, passionnément beauf et tête de lard, puis, dans son combat pour la vie, passionnément humaniste et même champion de la tolérance. La performance de McConaughey a été récompensée par un oscar. L’implication du réalisateur est moins décisive. Jean-Marc Vallée ne creuse pas le mystère de l’homme qu’il met en scène. Il le regarde simplement avec admiration. Premier spectateur du personnage et de l’acteur. Ebahi, forcément.

Le rôle de la moto au cinéma

Dallas Buyers Club, diffusion du vendredi 15 juin 2018 à 01h20

Le rôle de la moto au cinéma

Dallas Buyers Club, diffusion du mercredi 06 juin 2018 à 20h55

En 1985, un ouvrier homophobe de Dallas se découvre atteint du sida. Il va lutter contre la médecine officielle. Une histoire vraie retracée de façon classique côté réalisation, mais stupéfiante côté interprétation. Critique : | Genre : combat pour la vie. En 1985, Ron Woodroof, homophobe tapageur, découvre qu'il a le sida. Ce Texan anonyme, électricien à Dallas, incarne à lui seul le tournant d'une époque. D'abord, les préjugés sur une maladie alors taboue, puis, bientôt, la mobilisation, la recherche de traitements : pour sauver sa peau, il devient un spécialiste du sida et rend accessibles des médicaments alternatifs, non autorisés mais efficaces, à travers le système d'achat coopératif des « buyers clubs ». Pour raconter cet incroyable parcours, Jean-Marc Vallée mise tout sur son acteur principal, Matthew ­McConaughey. Qui, lui, mise tout sur l'hyperréalisme : amaigri, enlaidi, le visage osseux, sa transformation physique va dans le sens du jusqu'au-boutisme de son personnage, passionnément beauf et tête de lard, puis, dans son combat pour la vie, passionnément humaniste et, même, champion de la tolérance. La performance de l'acteur a été récompensée par un oscar. L'implication du réalisateur est moins décisive. Jean-Marc Vallée ne creuse pas le mystère de l'homme qu'il met en scène. Il le regarde simplement avec admiration. Ebahi, forcément. — Frédéric Strauss