Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Dalida, diffusion du lundi 11 juin 2018 à 13h35

Sa vie fut un paradis public… et un enfer sentimental. La cinéaste assume le mélo, la comédienne devient Dalida, et le biopic finit par émouvoir. Critique : | Genre : biopic mélo. La bande-annonce faisait peur. Le premier quart d’heure semble confirmer ces inquiétudes : les débuts de Dalida sont platement reconstitués, gâchés, qui plus est, par un play-back approximatif. On mise peu sur Sveva Alviti, mannequin italien choisi pour sa ressemblance relative avec la diva. Et puis, surprise : même si elle obéit aux lois du genre (toute une vie hachée menu en deux heures), le biopic nous happe, peu à peu, en assumant pleinement une tragédie. On avait oublié combien l’existence de Iolanda Gigliotti fut un paradis public et un enfer sentimental, avec les suicides successifs de tous les hommes de sa vie. Au gré des concerts, de mieux en mieux filmés, et alors que le sort s’acharne, la réalisatrice fait saillir la solitude et la malédiction d’une star planétaire. Difficile de situer l’instant exact du basculement, mais Sveva Alviti est ­devenue Dalida. Et ses lèvres collent maintenant si bien au play-back que son interprétation de Je suis malade est le plus beau moment du film.

Le rôle de la moto au cinéma

Dalida, diffusion du mardi 22 mai 2018 à 16h00

Le rôle de la moto au cinéma

Dalida, diffusion du lundi 22 janvier 2018 à 09h55

Sa vie fut un paradis public… et un enfer sentimental. La cinéaste assume le mélo, la comédienne devient Dalida, et le biopic finit par émouvoir. Critique : La vision de la bande-annonce de ce biopic de la chanteuse aux deux mille chansons faisait très peur. La réplique « c'est mon poublic qui m'a faite » semblait assez ridicule. Et le premier quart d'heure du film semble confirmer ces inquiétudes : les débuts de ­Dalida, repé­rée par Bruno Coquatrix et Lucien Morisse, directeur des programmes d'Europe 1, sont platement reconstitués, gâchés, qui plus est, par un play-back très approximatif. On mise peu sur la belle Sveva Alviti, mannequin italien visiblement choisi pour sa ressemblance relative avec l'interprète d'Il venait d'avoir 18 ans. Et puis, surprise : même si elle obéit aux lois du genre (toute une vie hachée menu en deux heures), Lisa Azuelos nous happe, peu à peu, en assumant pleinement la tragédie, le mélo au féminin éclaboussé par les lumières de la rampe. Car on avait oublié combien l'existence de Iolanda Gigliotti fut un paradis public et un enfer sentimental, avec les suicides successifs de tous les hommes de sa vie. Seul Orlando (subtil Riccardo Scamarcio), son frère, son ombre, fut là, encore et toujours. Au gré des concerts, de mieux en mieux filmés — la crinière et le lamé dorés de Dalida irradient comme au bon vieux temps de Maritie et Gilbert Carpentier —, et alors que le sort s'acharne, la réalisatrice fait saillir la solitude et la malédiction d'une star planétaire. Difficile de situer l'instant exact du basculement, mais Sveva Alviti est devenue Dalida. Et ses lèvres collent maintenant si bien au play-back que son interprétation de Je suis malade est le plus beau moment du film. — Guillemette Odicino

Le rôle de la moto au cinéma

Dalida, diffusion du mardi 26 décembre 2017 à 21h00