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Crimes à la cour des Médicis, Le pouvoir d’une femme, diffusion du mardi 16 avril 2019 à 10h10
Le duc François Ier règne d'une main de fer sur Florence. En 1578, Johanna d'Autriche, qu'il a épousée à contrecoeur pour sceller l'alliance des Médicis et des Habsbourg, meurt en couches. Bravant le scandale, il se marie avec sa maîtresse, la Vénitienne Bianca Cappello. En 1587, les deux époux succombent à quelques heures d'intervalle : malaria ou empoisonnement ? Pour résoudre cette énigme, les chercheurs suivent deux pistes : l'analyse toxicologique des poils de barbe retrouvés dans le sarcophage de François Ier, et la recherche du corps de Bianca, qui n'a pas été inhumée aux côtés de son époux et reste introuvable depuis plus de quatre siècles. Critique : Un siècle après leurs célèbres aïeux du Quattrocento, les seconds Médicis règnent sur Florence, Sienne et les collines toscanes. Méconnue, cette branche cadette n’en a pas moins conspiré et prospéré au xvie siècle. A la mort de Cosme Ier, en 1574, le duché échoit à l’aîné, François Ier, féru de méthodes expéditives. Commanditant le meurtre de sa sœur Isabelle, François Ier de Toscane périt lui-même empoisonné, à l’instigation de son frère. Analysant des ossements retrouvés dans l’église San Lorenzo, à Florence, une équipe d’anthropologues identifie le squelette d’Isabelle de Médicis. D’autres chercheurs tentent de faire parler d’augustes poils de barbe. Despotes diaboliques, les derniers grands-ducs de Florence n’ont jamais été aussi inoffensifs qu’ici, sous la forme d’osselets desséchés. Soumis aux exigences d’une reconstitution 3D, le crâne d’Isabelle, jadis Vénus lettrée et mélomane, n’impressionne guère plus. Mêlant reconstitutions, propos d’historiens et datations scientifiques, cette évocation des gouverneurs toscans de la Renaissance tardive ferait presque passer les Borgia pour des agneaux. Les esprits sensibles se dispenseront des détails sur l’autopsie de François Ier, restituée selon les techniques du xvie siècle. Les plus téméraires guetteront la découverte de substances toxiques dans les viscères du souverain.
Crimes à la cour des Médicis, Intrigues et trahisons, diffusion du mardi 16 avril 2019 à 09h20
Au XVIe siècle, les Médicis influencent toutes les cours européennes grâce à une habile politique matrimoniale. Tandis que Catherine épouse le futur roi de France Henri II, Cosme Ier devient duc de Florence en 1537. Mais cette fratrie assoiffée de pouvoir se perd en querelles impitoyables. La crypte de l'église San Lorenzo accueille 49 de leurs tombes, dont plusieurs anonymes. Qui sont ces Médicis tombés dans l'oubli ou qui ont été effacés de l'histoire familiale ? Grâce aux méthodes de la police scientifique, historiens et bioarchéologues reconstituent l'histoire mouvementée des bannis de la mémoire. Trois des enfants de Cosme Ier ont marqué leur temps : Isabelle, polyglotte, musicienne et mécène, François, l'aîné, appelé à succéder à son père, et Ferdinand, le cadet. Cosme meurt en 1574. Isabelle le suit dans la tombe, en 1576, mais sa dépouille disparaît. Pourquoi ? Critique : Un siècle après leurs célèbres aïeux du quattrocento, les seconds Médicis règnent sur Florence, Sienne et les collines toscanes. Méconnue, cette branche cadette n'en a pas moins conspiré et prospéré au xvie siècle. A la mort de Cosme Ier, en 1574, le duché échoit à l'aîné, François Ier, féru de méthodes expéditives. Commanditant le meurtre de sa soeur Isabelle, François Ier de Toscane périt lui-même empoisonné, à l'instigation de son frère. Analysant des ossements retrouvés dans l'église San Lorenzo, à Florence, une équipe d'anthropologues identifie le squelette d'Isabelle de Médicis. D'autres chercheurs tentent de faire parler d'augustes poils de barbe. Despotes diaboliques, les derniers grands-ducs de Florence n'ont jamais été aussi inoffensifs qu'ici, sous la forme d'osselets desséchés. Soumis aux exigences d'une reconstitution 3D, le crâne d'Isabelle, jadis Vénus lettrée et mélomane, n'impressionne guère plus. Mêlant reconstitutions, propos d'historiens et datations scientifiques, cette évocation des gouverneurs toscans de la Renaissance tardive ferait presque passer les Borgia pour des agneaux. Les esprits sensibles se dispenseront des détails sur l'autopsie de François Ier, restituée selon les techniques du xvie siècle. Les plus téméraires guetteront la découverte de substances toxiques dans les viscères du souverain. — Hélène Rochette
Crimes à la cour des Médicis, Le pouvoir d’une femme, diffusion du mercredi 03 avril 2019 à 11h10
Le duc François Ier règne d'une main de fer sur Florence. En 1578, Johanna d'Autriche, qu'il a épousée à contrecoeur pour sceller l'alliance des Médicis et des Habsbourg, meurt en couches. Bravant le scandale, il se marie avec sa maîtresse, la Vénitienne Bianca Cappello. En 1587, les deux époux succombent à quelques heures d'intervalle : malaria ou empoisonnement ? Pour résoudre cette énigme, les chercheurs suivent deux pistes : l'analyse toxicologique des poils de barbe retrouvés dans le sarcophage de François Ier, et la recherche du corps de Bianca, qui n'a pas été inhumée aux côtés de son époux et reste introuvable depuis plus de quatre siècles.
Crimes à la cour des Médicis, Intrigues et trahisons, diffusion du mercredi 03 avril 2019 à 10h15
Crimes à la cour des Médicis, Le pouvoir d’une femme, diffusion du samedi 30 mars 2019 à 23h30
