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Le rôle de la moto au cinéma

Creed : l’héritage de Rocky Balboa, diffusion du mercredi 16 janvier 2019 à 21h00

Rocky Balboa reprend du service en tant que coach... De multiples références aux précédents opus, un réalisme prenant et des acteurs convaincants. Critique : | Genre : Kings du ring. Rocky, fatigué, finit sa vie entre le cimetière, où il rend visite à ses amis, et son restaurant à Philadelphie. Alors, quand un jeune boxeur vient lui demander de le coacher, Rocky Balboa refuse. Avant de s’apercevoir qu’il a devant lui le fils d’Apollo Creed, qui fut son adversaire puis son entraîneur, et qui mourut sur le ring. Racontée dans le tout premier Rocky (1976) et jusqu’à Rocky IV (1985), cette histoire trouve ainsi un héritier, Adonis Creed. Les clins d’œil et les références aux épisodes précédents sont partout, jusque dans la manière de filmer Philadelphie, et par-dessus tout dans la présence de Sylvester Stallone. Cabotin en diable mais convaincant, l’acteur soigne sa légende avec un mélange de déclin physique et de sagesse charismatique, salué par une nomination à l’oscar du meilleur second rôle. En haut de l’affiche, le jeune Michael B. Jordan retrouve son réalisateur de Fruitvale Station (2013). Ce duo issu du cinéma indépendant donne à l’univers de Rocky un ancrage plus réaliste, une authenticité d’origine.

Le rôle de la moto au cinéma

Creed : l’héritage de Rocky Balboa, diffusion du dimanche 22 avril 2018 à 20h55

Rocky Balboa reprend du service en tant que coach... De multiples références aux précédents opus, un réalisme prenant et des acteurs convaincants. Critique : Hollywood n'en finit pas de revisiter ses succès passés : après le retour de Star Wars, voici le come-back de Rocky... Un homme aujourd'hui fatigué, qui finit sa vie entre le cimetière où il rend visite à ses amis et son restaurant désertique, à Philadelphie. Alors, quand un jeune boxeur vient lui demander de le coacher, Rocky Balboa refuse. Puis accepte, bien sûr ! Tout en s'apercevant qu'il a devant lui le fils d'Apollo Creed, qui fut son adversaire puis son entraîneur et mourut sur le ring. Racontée dans le tout premier Rocky (1976) et jusqu'à Rocky IV (1985), cette histoire trouve ainsi un héritier, Adonis Creed. Les clins d'oeil et les références aux épisodes précédents sont partout, jusque dans la manière de filmer Philadelphie, et par-dessus tout dans la présence de l'emblématique Sylvester Stallone. A la fois cabotin en diable et convaincant, l'acteur soigne sa légende en affichant un déclin physique inévitable, mais qui relève, en partie, de la composition... La vedette, cependant, est le nouveau venu, campé par un acteur au tempérament bien plus sobre, Michael B. Jordan. Il refait équipe avec le réalisateur de Fruitvale Station (2013), drame social autour de la mort d'un jeune Noir, tué par la police à Oakland. S'il reste des conventions — un adversaire hargneusement hargneux, un match décisif —, ce duo issu du cinéma indépendant redonne à l'univers de Rocky un ancrage plus réaliste, une authenticité d'origine. — Frédéric Strauss