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Le rôle de la moto au cinéma

Coups sur coups, diffusion du lundi 03 décembre 2018 à 00h15

Le docteur Karine Dabadie, de l'unité médico-légale du CHU de Pointe-à-Pitre reçoit des femmes en détresse physique et psychologique, fuyant en urgence l'emprise d'un mari violent. Le contexte social de la Guadeloupe est particulièrement propice à ce genre de violences. La «toute-puissance masculine» est en effet profondément ancrée dans la culture antillaise. Critique : « Je pensais à mes enfants, je me disais que j’allais mourir. » Les mots tombent calmement, comme des larmes. Combien sont-elles, qui, à l’instar de Myriam, subissent ou ont subi la violence de leur conjoint au point d’en garder, quand elles en réchappent, des séquelles physiques ou morales irréversibles ? En Guadeloupe, où Anne Gintzburger a suivi la prise en charge des victimes et de leurs agresseurs, la violence domestique est endémique. A la pauvreté, qui accroît le risque de passage à l’acte, s’ajoute l’insularité, facteur d’isolement : les femmes se sentent doublement captives, de leurs situations socio-familiale et géographique. Le CHU de Pointe-à-Pitre répond à l’urgence grâce à un dispositif médico-judiciaire qui tourne à plein. A la moindre alerte, la machine se met en branle avec un objectif principal : protéger la victime. L’écoute est cruciale. Il faut dire et redire à ces femmes que rien ne justifie les coups reçus. Le film montre le nombre et le poids des étapes nécessaires pour parvenir à la reconstruction. Au plus près de Myriam, Christelle et Célia, la réalisatrice trouve le ton juste pour saluer à la fois leur courage et le professionnalisme de celles et ceux qui les aident.

Le rôle de la moto au cinéma

Coups sur coups, diffusion du jeudi 29 novembre 2018 à 20h55

Le docteur Karine Dabadie, de l'unité médico-légale du CHU de Pointe-à-Pitre reçoit des femmes en détresse physique et psychologique, fuyant en urgence l'emprise d'un mari violent. Le contexte social de la Guadeloupe est particulièrement propice à ce genre de violences. La «toute-puissance masculine» est en effet profondément ancrée dans la culture antillaise.