Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Chaos, diffusion du samedi 27 janvier 2018 à 01h15

Une voiture roule sur une autoroute perdue au milieu de nulle part. A son bord, un homme écoute la radio pour se tenir éveillé quand tout se coupe.

Le rôle de la moto au cinéma

Chaos, diffusion du jeudi 07 décembre 2017 à 22h25

Un flic sanctionné après une bavure revient sur le devant de la scène à l'occasion d'un braquage. Vengeance et trahisons : un polar explosif, très calibré mais habilement ficelé, avec surprises multiples et intrigue à triple fond. En un mot : efficace. Critique : Film de Tony Giglio (Chaos, USA, 2006). Image : Richard Greatrex. 101 mn. VM. Avec Jason Statham, Wesley Snipes, Ryan Phillippe. Genre : flic de haut vol. Un matin qui n'a l'air de rien, à Seattle, un groupe d'hommes cagoulés pénètre dans une banque et prend des otages. Leur chef n'accepte de communiquer qu'avec l'inspecteur Conners, récemment mis sur la touche à cause d'une bavure grave, qu'on nous a relatée avec force pyrotechnie dans le préambule. Conners, ça se sent tout de suite, n'est pas du genre fin et conciliant. Pourtant, aux portes de la banque, il choisit la « méthode douce »... Attention, leurre en série... Au début, ce film de braquage sent la testostérone et la tôle cramée. Première fausse piste. Contrairement aux apparences (Jason Statham), ce qu'il y a de plus musclé dans cette série B, ce sont les méninges. Vengeance, identités multiples, cadavres à tiroirs : même l'adjoint de Conners, un petit flic à papa qui a fait la fac (Ryan Phillippe), en perd son latin, à force de traquer un braqueur qui s'inspire d'une théorie du chaos légèrement revisitée (quelque chose comme le battement d'ailes d'un papillon peut vous rendre millionnaire). La mise en scène de Tony Giglio, juste carrée, n'a strictement aucune originalité. Mais le scénario, roué, rappelle avec plaisir Usual Suspects, Piège de cristal (pour un détail électrique décisif) et même le récent Inside Man, avec cette « morale » désormais inhérente au néopolar : qu'il soit good guy ou bad guy, c'est le plus malin qui gagne... Guillemette Olivier-Odicino