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Le rôle de la moto au cinéma

Ces écoles françaises du bout du monde, diffusion du lundi 26 novembre 2018 à 00h15

La France d'Outre-mer compte de nombreux établissements scolaires à travers le monde. Le programme des élèves est le même qu'en métropole. Les élèves vont à l'école en bateau, au bord du lagon, ou effectuent des sorties par -20°c, sur un lac gelé. Au large du Canada, Emilien fait sa rentrée en CP à l'école de Miquelon où ils ne sont que six élèves. Le même instituteur enseigne parfois à ses enfants ou ses petits-enfants et leur apprend à pêcher, à glisser ou à danser le quadrille. A 15 000 kilomètres de là, Moevai, 8 ans, conjugue le verbe «travailler» mais aussi «macouler» en paumotu, langue des habitants des Tuamotu. En Nouvelle-Calédonie, Shanny, 7 ans, va à l'école en bus, comme son copain kanak, Reian. Critique : Emilien, 6 ans, est en classe de CP sur l’île de Miquelon. Tous les matins, un grand bus jaune et noir à l’américaine vient le chercher pour l’emmener sur des routes enneigées jusqu’à son école. En Polynésie, à des milliers de kilomètres de Paris, c’est en bateau que la jeune Moevai, 8 ans, traverse son lagon pour suivre ses cours au village de Ro­toava. Sa grande sœur doit quant à elle rejoindre son collège en avion ! S’il n’hésite pas à souligner les particularités logistiques propres aux territoires ultramarins, le documentaire ne s’y attarde pas, évitant ainsi de tomber dans le piège de l’exotisme anecdotique. La voix off est discrète, Laurent Delhomme privilégie les témoignages recueillis auprès des enfants et de leurs familles, filme leur quotidien, décrit leur rapport à l’institution scolaire. L’ambition affichée ici est de faire ressortir les points communs entre les lieux visités : si les modes de vie diffèrent, les écoles de la République demeurent. Un discours convenu qui n’empêche pas de montrer avec acuité comment s’opère, dans les salles de classe, l’équilibre (présenté ici comme harmonieux) entre les différentes cultures. Mais l’ensemble manque d’un propos plus analytique et se perd parfois dans sa description de la routine.

Le rôle de la moto au cinéma

Ces écoles françaises du bout du monde, diffusion du jeudi 06 septembre 2018 à 22h40

La France d'Outre-mer compte de nombreux établissements scolaires à travers le monde. Le programme des élèves est le même qu'en métropole. Les élèves vont à l'école en bateau, au bord du lagon, ou effectuent des sorties par -20°c, sur un lac gelé. Au large du Canada, Emilien fait sa rentrée en CP à l'école de Miquelon où ils ne sont que six élèves. Le même instituteur enseigne parfois à ses enfants ou ses petits-enfants et leur apprend à pêcher, à glisser ou à danser le quadrille. A 15 000 kilomètres de là, Moevai, 8 ans, conjugue le verbe «travailler» mais aussi «macouler» en paumotu, langue des habitants des Tuamotu. En Nouvelle-Calédonie, Shanny, 7 ans, va à l'école en bus, comme son copain kanak, Reian. Critique : Emilien, 6 ans, est en classe de CP sur l'île de Miquelon. Tous les matins, un grand bus jaune et noir à l'américaine vient le chercher pour l'emmener sur des routes enneigées jusqu'à son école. En Polynésie, à des milliers de kilomètres de Paris, c'est en bateau que la jeune Moevai, 8 ans, traverse son lagon pour suivre ses cours au village de Rotoava. Sa grande soeur doit quant à elle rejoindre son collège en avion ! S'il n'hésite pas à souligner les particularités logistiques propres aux territoires ultramarins, le documentaire ne s'y attarde pas, évitant ainsi de tomber dans le piège de l'exotisme anecdotique. La voix off est discrète, Laurent Delhomme privilégie les témoignages recueillis auprès des enfants et de leur famille, filme leur quotidien, décrit leur rapport à l'institution scolaire. L'ambition affichée ici est de faire ressortir les points communs entre les lieux visités : si les modes de vie diffèrent, les écoles de la république demeurent. Un discours convenu qui n'empêche pas de montrer avec acuité comment s'opère, dans les salles de classe, l'équilibre (présenté ici comme harmonieux) entre les différentes cultures. Mais l'ensemble manque d'un propos plus analytique et se perd parfois dans sa description de la routine. — Xavier Thomann