Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Ce que le jour doit à la nuit, diffusion du mardi 12 février 2019 à 22h30

Adaptation académique du best-seller de Yasmina Khadra. Pas une minute (il y en a 159...) sans un affrontement amoureux ou une mort violente sur fond de musique lacrymale. Tout le mon­­de pleure, sauf le spectateur. Critique : | Genre : Académique à pleurer. Pour Alexandre Arcady, c'est un retour aux sources. Le Coup de sirocco (1979), son premier long métrage en partie autobiographique, racontait le sort de pieds-noirs obligés de quitter l'Algérie. Avec Ce que le jour doit à la nuit, il adapte (académiquement, hélas) le best-seller de Yasmina Khadra. Soit l'histoire, entre les années 1930 et 2010, de Younes et d'Emilie, à peine 10 ans lorsqu'ils se rencontrent à Oran. Il a quitté un bidonville pour rejoindre le riche quartier français, où elle vit. Ils sont, pour le cinéaste, la métaphore de l'amour impossible entre l'Algérie et la France. Pour nous immerger pleinement dans ce récit romanesque, le réalisateur aurait pu profiter davantage de ses décors. Il aurait dû, surtout, faire autre chose de ses personnages que les rouages d'une démonstration. Arcady fait défiler les histoires et l'Histoire à toute vitesse. Toutes les cinq minutes, on a droit à une trahison amoureuse ou à une mort violente à coups de musique lacrymale. — Nicolas Didier

Le rôle de la moto au cinéma

Ce que le jour doit à la nuit, diffusion du mardi 22 janvier 2019 à 20h55

Le rôle de la moto au cinéma

Ce que le jour doit à la nuit, diffusion du jeudi 28 décembre 2017 à 00h05

Adaptation académique du best-seller de Yasmina Khadra. Pas une minute (il y en a 159...) sans un affrontement amoureux ou une mort violente sur fond de musique lacrymale. Tout le mon­­de pleure, sauf le spectateur. Critique : Pour Alexandre Arcady, c'est une sorte de flash-back. Un retour aux sources : avant ses polars « à la française » (Le Grand Pardon, L'Union sacrée), il avait débuté par Le Coup de sirocco (1979), premier long-métrage en partie autobiographique sur le sort de pieds-noirs obligés de quitter l'Algérie. Avec Ce que le jour doit à la nuit, il adapte, académiquement, hélas, le best-seller de Yasmina Khadra. Soit l'histoire, entre les années 30 et 2010, de Younes et d'Emilie. Ils ont à peine 10 ans lorsqu'ils se rencontrent à Oran. Lui a quitté un bidonville pour rejoindre un oncle dans le quartier français riche, son quartier à elle. A eux deux, ils sont, pour le cinéaste, la métaphore de l'amour impossible entre l'Algérie et la France. Pour nous immerger pleinement dans ce récit romanesque, le cinéaste aurait pu profiter davantage de ses décors : la petite ville de Rio Salado,notamment, où Younes et Emilie se retrouvent à l'aube de la guerre. Il aurait dû, surtout, faire autre chose de ses personnages que les rouages d'une démonstration : les amis de Younes sont en CM2, et, déjà, on devine qui grossira les rangs de l'OAS, qui embrassera une carrière de journaliste à la Camus... Le cinéaste fait défiler les histoires et l'Histoire à toute vitesse. Toutes les cinq minutes, on a droit à une trahison amoureuse ou à une mort violente à coups de musique lacrymale, comme s'il fallait pleurer sans cesse durant deux heures quarante. A force, la fresque souffrirait presque d'hyperventilation. — N.Di.