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Le rôle de la moto au cinéma

Casse-tête chinois, diffusion du mercredi 27 juin 2018 à 20h55

Suite des aventures du Xavier de "L'Auberge espagnole" et des "Poupées russes". Le voici à New York aux prises avec un divorce, un mariage blanc, une ex et sa copine lesbienne… Morale sympa du cinéaste : aime qui te plaît… Critique : | Genre : les aventures de Xavier, tome 3. Il croyait avoir fait une fin. Patatras ! Wendy le quitte, et Xavier débarque à New York pour se rapprocher de ses deux enfants, qui vivent désormais avec leur mère et son nouveau mec : Xavier le trouve carrément insupportable, puisqu’il est deux fois plus grand et dix fois plus riche que lui… Pour la troisième fois, après L’Auberge espagnole et Les Poupées russes, Cédric Klapisch ­retrouve son Antoine Doinel à lui et l’observe, apparemment plus mûr, zigzaguer entre périls administratifs et sentimentaux. Il les cumule : un mariage blanc, la réapparition de son ex-petite amie, l’infidélité conjugale de sa copine lesbienne… Dans un New York qu’il parvient à rendre original, Cédric Klapisch filme un gentil vaudeville familial, avec des enfants partout ! Visiblement énervé par le moralisme ambiant, il fait des amours chaotiques de ses héros un manifeste sur le droit d’aimer qui on veut, comme on peut, quand il faut. De fantomatiques slogans soixante-huitards surgissent : « Faites l’amour, pas la guerre ! », « Il est interdit d’interdire » et « Jouir sans entraves »… On savait Cédric Klapisch habile et engagé, le voilà devenu léger et utopiste. C’est une bonne nouvelle.

Le rôle de la moto au cinéma

Casse-tête chinois, diffusion du mercredi 29 novembre 2017 à 20h55

Suite des aventures du Xavier de "L'Auberge espagnole" et des "Poupées russes". Le voici à New York aux prises avec un divorce, un mariage blanc, une ex et sa copine lesbienne… Morale sympa du cinéaste : aime qui te plaît… Critique : Il croyait avoir fait une fin. Patatras ! Wendy le quitte et Xavier (Romain Duris) débarque à New York pour se rapprocher de ses deux enfants, qui vivent désormais avec leur mère et son nouveau mec : un Américain carrément insupportable, selon Xavier, puisque deux fois plus grand et dix fois plus riche que lui... Pour la troisième fois, après L'Auberge espagnole et Les Poupées russes, Cédric Klapisch retrouve son Antoine Doinel à lui et l'observe, apparemment plus mûr, toujours aussi enfantin en fait, zigzaguer entre périls administratifs et sentimentaux. Il les cumule : un mariage blanc, son ex-petite amie qui réapparaît. Et en plus, sa copine lesbienne qui trompe la femme de sa vie avec une jeunette. Dans un New York — et un Chinatown — qu'il parvient à rendre originaux sans trop en faire, mais avec entrain, Cédric Klapisch filme un gentil vaudeville familial — il y a des enfants partout. Visiblement énervé par le moralisme ambiant, il fait des amours chaotiques de ses héros un manifeste (avec défilé et pancartes !) sur le droit d'aimer qui on veut, comme on peut, quand il faut. De fantomatiques slogans soixante-huitards surgissent : « Faites l'amour, pas la guerre ! » , « Il est interdit d'interdire » et « Jouir sans entraves »... On savait Cédric Klapisch habile et engagé. Le voilà devenu léger et utopiste. C'est une bonne nouvelle. — P.M.