Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Bernadette Lafont, Et Dieu créa la femme libre, diffusion du samedi 07 juillet 2018 à 02h20

Dès ses premiers pas au cinéma, à la fin des années 50, Bernadette Lafont séduit par sa liberté et son insolence. Les réalisateurs de la Nouvelle Vague la consacrent en incarnation radieuse de l'audace et du désir de liberté de la jeunesse de l'époque. Au fil des années 60, Bernadette Lafont s'affirme comme une actrice frondeuse et une égérie féministe. Curieuse et volontiers excentrique, elle fait preuve d'une totale liberté, notamment en acceptant de tourner, contre l'avis de son imprésario, dans «La Maman et la Putain», de Jean Eustache. Présenté au Festival de Cannes en 1973, le film reçoit un accueil houleux. Les années n'assagiront pas la comédienne à la beauté solaire et au franc-parler. Critique : Qu’elle plonge dans la douloureuse histoire de sa mère (Les Deux Vies d’Eva, en 2005), sorte de l’oubli la productrice de télévision Denise Glaser (Discorama, signé Glaser, en 2007) ou évoque l’écrivaine de La Bâtarde (Violette Leduc, la chasse à l’amour, en 2013), Esther Hoffenberg a le chic pour trousser de merveilleux portraits de femmes éprises de liberté, comme elle-même peut l’être. De ces personnalités singulières et farouches, Bernadette Lafont est sans doute la plus solaire, elle qui sut très tôt combien « la liberté ne nous est pas donnée », qu’« il faut [savoir] la prendre ». Elle, à qui la documentariste s’adresse en ouverture de film, lui disant qu’elle incarne à ses yeux « le désir, l’audace, l’appétit de vivre et de séduire » — en un mot : « la femme libre ». Inspiratrice de ce documentaire autant qu’elle en est le sujet, l’actrice lui imprime son humour et son intelligence, sa vivacité et sa sensualité, de sorte que tout y parle d’elle, jusqu’au style enlevé dans lequel Esther Hoffenberg a toujours excellé. L’esprit de l’actrice y est si présent et si affirmé qu’on se surprend plus d’une fois à se demander si elle n’est pas toujours vivante… Diable de film sur une diablesse de femme, Bernadette Lafont, Et Dieu créa la femme libre est un modèle de portrait, dans lequel la personnalité de la portraitiste se lit à travers celle de son sujet sans jamais, pour autant, l’occulter.

Le rôle de la moto au cinéma

Bernadette Lafont, Et Dieu créa la femme libre, diffusion du samedi 23 juin 2018 à 06h15

Le rôle de la moto au cinéma

Bernadette Lafont, Et Dieu créa la femme libre, diffusion du lundi 18 juin 2018 à 22h25

Dès ses premiers pas au cinéma, à la fin des années 50, Bernadette Lafont séduit par sa liberté et son insolence. Les réalisateurs de la Nouvelle Vague la consacrent en incarnation radieuse de l'audace et du désir de liberté de la jeunesse de l'époque. Au fil des années 60, Bernadette Lafont s'affirme comme une actrice frondeuse et une égérie féministe. Curieuse et volontiers excentrique, elle fait preuve d'une totale liberté, notamment en acceptant de tourner, contre l'avis de son imprésario, dans «La Maman et la Putain», de Jean Eustache. Présenté au Festival de Cannes en 1973, le film reçoit un accueil houleux. Les années n'assagiront pas la comédienne à la beauté solaire et au franc-parler. Critique : La liberté de Bernadette Lafont se retrouve pleinement dans le portrait que lui consacre la documentariste Esther Hoffenberg. Un portrait d'une liberté et d'un charme à la mesure de son modèle.