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Le rôle de la moto au cinéma

Autant en emporte le vent, diffusion du lundi 25 décembre 2017 à 20h55

Flammes d'Atlanta, fougue de Scarlett, faux cynisme de Rhett. Tout le cinéma, sa beauté, ses excès, ses mythes, est là. Vent d'éternité. Critique : Film de Victor Fleming (Gone with the wind, USA, 1939). Scénario : Sidney Howard, d'après le roman de Margaret Mitchell. Image : Ernest Haller et Ray Rennahan. Musique : Max Steiner. 215 mn. VF. Avec Vivien Leigh : Scarlett. Clark Gable : Rhett Butler. Leslie Howard : Ashley. Olivia de Havilland : Melanie. Hattie McDaniel : Mamma. Genre : saga mythique. Le gros livre de Margaret Mitchell ne cachait pas ses sympathies pour le Sud. Le Rhett Butler du livre était le portrait craché de Clark Gable : aucun problème, donc. Pour Scarlett, après avoir fait tourner des bouts d'essai à toutes les grandes comédiennes de l'époque (de Katharine Hepburn à Paulette Goddard, la mieux placée), Selznick, le producteur, choisit, alors que le tournage avait commencé (on tournait l'incendie d'Atlanta), une Anglaise semi-inconnue, Vivien Leigh. Les metteurs en scène, eux, valsèrent. Victor Fleming signa finalement le film après l'abandon ou le renvoi de George Cukor et de Sam Wood. Autant en emporte le vent fut une réussite commerciale sans précédent et continue d'avoir ses fans éperdus. Leigh et Gable sont parfaits, c'est vrai : impossible d'oublier Scarlett, ruinée, se faisant une robe avec les rideaux de Tara, sa chère propriété. Ni Rhett, lassé des caprices de sa bien-aimée, qui lui lance : « Frankly, my dear, I don't give a damn ! » (traduction : « Franchement, ma chère, j'en ai rien à cirer ! »). Pierre Murat