Diffusions passées:
Aurore, diffusion du vendredi 27 juillet 2018 à 14h55
Une femme est-elle finie quand la ménopause et d'autres bouleversements pointent leur nez ? Ce premier film, porté par la magnifique Agnès Jaoui, offre des réponses drôles, tendres et insolentes ! Un plaisir ! Critique : | Genre : bilan de mi-vie. Plus de mec, plus de travail, bientôt grand-mère et ces satanées bouffées de chaleur : dans un monde obsédé par la jeunesse et la rentabilité, Aurore a de quoi se sentir bonne pour la casse… Pour son premier long métrage, Blandine Lenoir évoque la difficulté à vivre une féminité épanouie à n’importe quel âge, dans une société où les carcans sexistes d’hier, eux, ont peu vieilli. Sans tomber dans le film à thèse, elle réussit une comédie insolite, pleine d’allant, où le moindre second rôle a de l’énergie ou de la tendresse à revendre. Aurore (Agnès Jaoui), complice des fantaisies commerciales et féministes de sa meilleure amie (Pascale Arbillot), Aurore et ses rencontres hilarantes avec des employées de Pôle emploi : autant de saynètes qui dénoncent avec fantaisie la (fausse) date de péremption des femmes. Un autre thème, majeur, s’impose : cette solidarité rieuse et combative entre amies, entre mère et filles, ou avec des inconnues, qui aide à passer tous les caps… Moment formidable : dans un restaurant où les serveurs chantent des airs d’opéra, Aurore mime ses souvenirs et se trouble, soudain, comme une adolescente face à un amour de jeunesse incarné par un Thibault de Montalembert au charme fou. Agnès Jaoui y devient soudain la plus jeune, la plus belle. La plus désirable aussi, Blandine Lenoir filme son corps à la Auguste Renoir, dansant à perdre haleine sur Ain’t got no, I got life, de Nina Simone. Oui, Aurore « a des pieds, un sourire, et un sexe ». Aurore « a la vie ». Devant elle.
Aurore, diffusion du vendredi 29 juin 2018 à 16h45
Une femme est-elle finie quand la ménopause et d'autres bouleversements pointent leur nez ? Ce premier film, porté par la magnifique Agnès Jaoui, offre des réponses drôles, tendres et insolentes ! Un plaisir ! Critique : | Genre : bilan de mi-vie. Plus de mec, plus de travail, bientôt grand-mère et ces satanées bouffées de chaleur : dans un monde obsédé par la jeunesse et la rentabilité, Aurore a de quoi se sentir bonne pour la casse… Pour son premier long métrage, Blandine Lenoir évoque la difficulté à vivre une féminité épanouie à n’importe quel âge, dans une société où les carcans sexistes d’hier, eux, ont peu vieilli. Sans tomber dans le film à thèse, elle réussit une comédie insolite, pleine d’allant, où le moindre second rôle a de l’énergie ou de la tendresse à revendre. Aurore (Agnès Jaoui), complice des fantaisies commerciales et féministes de sa meilleure amie (Pascale Arbillot), Aurore et ses rencontres hilarantes avec des employées de Pôle emploi : autant de saynètes qui dénoncent avec fantaisie la (fausse) date de péremption des femmes. Un autre thème, majeur, s’impose : cette solidarité rieuse et combative entre amies, entre mère et filles, ou avec des inconnues, qui aide à passer tous les caps… Moment formidable : dans un restaurant où les serveurs chantent des airs d’opéra, Aurore mime ses souvenirs et se trouble, soudain, comme une adolescente, face à un amour de jeunesse, incarné par un Thibault de Montalembert au charme fou. Agnès Jaoui y devient soudain la plus jeune, la plus belle. La plus désirable aussi, Blandine Lenoir filme son corps à la Auguste Renoir, dansant à perdre haleine sur Ain’t got no, I got life, de Nina Simone. Oui, Aurore « a des pieds, un sourire, et un sexe ». Aurore « a la vie ». Devant elle.
Aurore, diffusion du mardi 26 juin 2018 à 21h00
Aurore, diffusion du vendredi 18 mai 2018 à 08h35
Aurore, diffusion du jeudi 19 avril 2018 à 15h00
Une femme est-elle finie quand la ménopause et d'autres bouleversements pointent leur nez ? Ce premier film, porté par la magnifique Agnès Jaoui, offre des réponses drôles, tendres et insolentes ! Un plaisir ! Critique : Plus de mec, plus de job, bientôt grand-mère et ces satanées bouffées de chaleur pré-ménopause : dans un monde obsédé par la jeunesse et la rentabilité, Aurore a de quoi se sentir bonne pour la casse... Pour son premier long métrage, Blandine Lenoir reste fidèle aux thèmes de ses courts métrages remarqués : la difficulté à vivre une féminité épanouie à n'importe quel âge, dans une société où les carcans sexistes d'hier, eux, ont peu vieilli. Sans tomber dans le film à thèse, elle réussit une comédie insolite, pleine d'allant, où le moindre second rôle a de l'énergie ou de la tendresse à revendre. Aurore, complice des fantaisies commerciales et féministes de sa meilleure amie (Pascale Arbillot, très drôle), Aurore et ses rencontres hilarantes avec des employées de Pôle emploi : autant de saynètes qui dénoncent avec fantaisie la (fausse) date de péremption des femmes. Un autre thème, majeur, s'impose, en filigrane : cette solidarité rieuse et combative entre amies, entre mère et filles, ou avec des inconnues, qui aide à passer le cap, tous les caps... Moment formidable : dans un restaurant où les serveurs chantent des airs d'opéra, Aurore mime ses souvenirs et se trouble, soudain, comme une adolescente, face à un amour de jeunesse, incarné par un Thibault de Montalembert au charme fou. Agnès Jaoui, remarquable de bout en bout, y devient soudain la plus jeune, la plus belle. La plus désirable aussi, dans sa jupe en cuir (« non, en plastique ! ») et sa liberté échevelée. Blandine Lenoir filme son corps à la Auguste Renoir, dansant à perdre haleine sur Ain't got no, I got life, de Nina Simone. Oui, Aurore « a des pieds, un sourire, et un sexe ». Aurore « a la vie ». Devant elle. — Guillemette Odicino