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Le rôle de la moto au cinéma

Angélique et le roy, diffusion du mardi 01 mai 2018 à 22h25

Rappelée à la cour, Angélique est chargée d'une mission diplomatique auprès d'un ambassadeur perse. Entre deux étreintes, elle se mêle également de l'affaire des poisons. Une Lara Croft en crinoline... Critique : Film de Bernard Borderie (Fr./It./All., 1965). Scénario : Alain Decaux, B. Borderie, Francis Cosne. 105 mn. Avec Michèle Mercier. Genre : historico-fripon. A peine veuve du maréchal Plessis-Bellières, Angélique est mandée par Louis XIV pour une mission des plus délicates : amadouer Bachtiary Bey, l'ambassadeur de Perse. Le mâle levantin tombe sous le charme... Nanar d'« époque », cette troisième aventure dans les jupons de la blonde Angélique ravira comme toujours les amateurs de second degré. Vignette érotique années 60, Michèle Mercier se dénude et se rhabille : voilà toute l'action. Une poupée chiffonnée, lutinée, rudoyée par une ­kyrielle de soupirants libidineux et rigolos, parmi lesquels le roy en personne, armé de son Y, moustache coquine et permanente impeccable. Le pompon revient tout de même à Sami Frey, déguisé en autruche des Mille et Une Nuits, version orientale ultra kitsch de Mon truc en plumes. C.M.

Le rôle de la moto au cinéma

Angélique et le roy, diffusion du mardi 24 avril 2018 à 21h00

Rappelée à la cour, Angélique est chargée d'une mission diplomatique auprès d'un ambassadeur perse. Entre deux étreintes, elle se mêle également de l'affaire des poisons. Une Lara Croft en crinoline... Critique : Film français de Bernard Borderie (1965). Précédente diffusion : juillet 89. Angélique : Michèle Mercier. Joffrey de Peyrac : Robert Hossein. Bachtiary-Bey : Sami Frey. Desgrez : Jean Rochefort. Philippe de Plessis-Bellières : Claude Giraud. Louis XIV : Jacques Toja. Fiche technique. Adaptation : Alain Decaux, Bernard Borderie et Francis Cosne, d'après un roman d'Anne et Serge Golon. Dialogues : Pascal Jardin. Images : Henri Persin. Décors : Robert Giordani. Montage : Christian Gaudin. Musique : Michel Magne. Critique parue dans Télérama 841. Durée annoncée : 110 mn. Le genre. Aventures historiques. L'histoire. Angélique a épousé son cousin Philippe de Plessis-Bellières. Il meurt à la guerre. La veuve se retire sur ses terres. Desgrez vient l'y chercher sur l'ordre de Louis XIV, qui la charge de séduire Bachtiary-Bey, ambassadeur de Perse. La signature d'un traité avec la France est en jeu. En menant à bien cette mission, Angélique fait la conquête du prince hongrois Racoczi. Le Persan la voulant «en cadeau», Colbert déclare qu'elle est la favorite de Louis XIV... Ce que j'en pense. Alain Decaux a beau avoir participé à cette adaptation, l'écart reste considérable entre le roman d'Anne et Serge Golon et le film, dont l'intrigue apparaît décousue. On a fait d'Angélique une sorte de «dame galante» servant la diplomatie du roi, et c'est une réduction fâcheuse du personnage. Michèle Mercier n'a qu'a être belle. Les messes noires et l'affaire des poisons traversent l'intrigue, qui se termine sur un vrai coup de théâtre. Jacques Siclier