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Abdul et José, diffusion du vendredi 22 février 2019 à 00h50

En 1978, pendant l'occupation du Timor par l'Indonésie, José, 9 ans, est kidnappé par un bataillon indonésien qui le force à travailler, avec d'autres enfants, comme porteur avant d'être rebaptisé Abdul, du fait de sa conversion à l'islam, et envoyé dans un orphelinat. Bénéficiant d'un programme mis en place par les deux pays 35 ans plus tard, il est autorisé à passer la frontière et à retrouver sa famille, qui ne l'a pas oublié. Critique : Prix spécial du jury au dernier Festival international du film documentaire océanien (Fifo), ce film évoque l’histoire d’un des quatre mille enfants enlevés par l’Indonésie lors de la guerre qu’elle livra au Timor oriental : José, devenu Abdul du fait de sa conversion à la religion musulmane, kidnappé en 1979 à l’âge de 9 ans et envoyé dans un orphelinat indonésien. Trente-cinq ans plus tard, bénéficiant d’un programme de réconciliation entre les deux pays, il passe la frontière et retrouve une famille qui ne l’a pas oublié, mais qui le croyait mort et lui a même consacré une tombe. Abdul et José suit le « mort-vivant » dans ce retour éprouvant et salvateur, accompagné de son épouse et de leurs enfants. Remarquable par ce qu’elle nous fait découvrir de faits largement ignorés en Europe, cette œuvre consiste aussi en une sorte d’acte de naissance du documentaire timorais, jusque dans ses maladresses. Car les faiblesses de réalisation qu’on y décèle ne sont pas de celles qui nous sont coutumières. Elles participent du caractère singulier de ce documentaire produit par Bety Reis, connue dans son pays pour une activité théâtrale (avec la troupe La Chèvre folle), la coréalisation du premier long métrage de fiction timorais (A guerra da Beatriz) et d’une telenovela (Ajar) cofinancée par l’Union européenne.

Abdul et José, diffusion du jeudi 14 février 2019 à 02h05

En 1978, pendant l'occupation du Timor par l'Indonésie, José, 9 ans, est kidnappé par un bataillon indonésien qui le force à travailler, avec d'autres enfants, comme porteur avant d'être rebaptisé Abdul, du fait de sa conversion à l'islam, et envoyé dans un orphelinat. Bénéficiant d'un programme mis en place par les deux pays 35 ans plus tard, il est autorisé à passer la frontière et à retrouver sa famille, qui ne l'a pas oublié.
