Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

21 jours…, Au coeur de l’illettrisme, diffusion du vendredi 28 septembre 2018 à 01h40

Pendant 21 jours, Alexandra Alévêque a été bénévole au sein de l'association Mots et Merveilles, à Aulnoye-Aymeries, dans le nord de la France. Durant son séjour, elle a rencontré des hommes et des femmes qui, pour diverses raisons, ont grandi sans avoir les connaissances de base en français et en mathématiques. Alexandra a animé des ateliers avec eux, fait des dictées, du calcul, et a surtout écouté leur ressenti sur ce quotidien traumatisant, quand on n'est pas un adulte «comme les autres». Selon l'Insee, le nombre de 18-65 ans illettrés en 2011 était de 2,5 millions de personnes. C'est dans le Nord que la proportion est la plus forte. Critique : Pendant vingt et un jours, on l'a vue se ­bander les yeux, faire voeu de silence ou encore revêtir le bleu de travail, pour éprouver la cécité, la vie au couvent et la condition ouvrière. Spécialiste de l'immersion, la journaliste Alexandra Alévêque ­raconte cette fois-ci l'illettrisme, en s'invitant dans le quotidien d'adultes et d'enfants souffrant de difficultés à lire et/ou à écrire (l'un ne va pas forcément avec l'autre). Au sein de l'association Mots & Merveilles, à Aulnoye-Aymeries, elle propose ses services, animant des ateliers pratiques (Comment remplir un chèque ? ­Savoir recompter sa monnaie à la caisse du supermarché...) qui lui fournissent la matière essentielle à son carnet de bord. On y croise des élèves décrocheurs, et beau­coup de pères et de mères de famille qui, soucieux d'accompagner l'épanouissement intellectuel et scolaire de leurs ­enfants, ont choisi d'affronter les lacunes de leur apprentissage — et, bien souvent, les carences affectives dont elles découlent et l'exclusion sociale qu'elles ont causée. Car « l'illettrisme fabrique du chômage, et ce chômage, à la génération suivante, fabriquera de l'illettrisme », constate la journaliste, en voix off. Plus sobre que les ­précédents numéros, le reportage gagne en acuité. Abandonnant (presque) les plans qui la voyaient témoigner, façon Confession intimes, de son vécu de l'expérience, la caméra se tourne plus volontiers vers son véritable sujet, l'illettrisme. Un ajustement payant. — Emilie Gavoille

Le rôle de la moto au cinéma

21 jours…, Au coeur de l’illettrisme, diffusion du mardi 18 septembre 2018 à 22h25

Le rôle de la moto au cinéma

21 jours…, A la colo, diffusion du mercredi 23 mai 2018 à 00h20

Alexandra Alévêque, journaliste, est embauchée comme animatrice dans une colonie de vacances, une situation qui lui permet de cotoyer de près cinquante collégiens des Bouches-du-Rhône, partis pour un séjour sportif au Pays Basque. Sa mission : les encadrer, les surveiller et les divertir. Alexandra gère le groupe des filles, du lever au coucher, et, comme tout animateur, mange à la cantine et partage une chambre au dortoir. La jeune femme saisit chaque occasion de faire parler ces adolescents, âgés de 10 à 15 ans, pour mieux comprendre ce qui occupe et préoccupe cette génération, comment elle se perçoit et aborde le monde qui l'entoure. Critique : Après s'être infiltrée au camping, dans un couvent, à la SPA ou sur un tournage X, la journaliste Alexandra Alévêque s'est fait embaucher comme animatrice dans une colonie de vacances placée sous le signe du sport (surf, minigolf...). Vingt et un jours sur la Côte basque pour des gamins de 10 à 15 ans venus des environs de Marseille, rythmés par les activités durant la journée, le dîner à 19 heures et les veillées, avant l'extinction des feux, à 22h30. Ouf !... Avec entrain et complicité, Alexandra Alévêque anime les boums, danse sur Maître Gims et Rihanna. Jouant les grandes soeurs, elle farde les paupières des filles, et use de la « cire coiffante vitalité lumière » sur les coupes des garçons. Ses interviews sur tout et rien font mouche : l'amour, la vieillesse (« à partir de 50 ans... »), la télévision, l'école, les fringues... Entre choc des générations (« Ah, vous ne savez pas ce qu'est une VHS... ? ») et échanges malicieux ou profonds, Alexandra Alevêque signe une nouvelle immersion qui prend tout son sens dans ce contexte. Oubliant la caméra, les jeunes, loin de leur cadre familial, se lâchent : Léonie, 14 ans, déplore le manque de liberté dont souffrent les filles par rapport aux garçons. Nassim, lui, évoque les antagonismes de sa double culture franco-algérienne. Ces trois semaines, réduites à une heure, filent à la vitesse de l'éclair, laissant l'animatrice sur les genoux, et les jeunes au top de leur forme. — Emmanuelle Skyvington

Le rôle de la moto au cinéma

21 jours…, A la colo, diffusion du mardi 15 mai 2018 à 22h25

Le rôle de la moto au cinéma

21 jours…, Au coeur de l’illettrisme, diffusion du mardi 10 avril 2018 à 01h15

Le rôle de la moto au cinéma

21 jours…, A l’école, diffusion du mardi 10 avril 2018 à 00h15

Pour mesurer les difficultés du métier d'enseignant en 2015, Alexandra Alévêque, elle-même fille d'instituteur, est allée travailler avec Annabelle, professeur des écoles au Mans, auprès d'élèves de classe préparatoire. Son rôle : apprendre la lecture, l'écriture et les bases du calcul à des enfants de 6 ans. Auprès des enseignants de cette école, elle a rencontré des humains à part entière, pétris d'enthousiasme et de doutes, et non plus des fonctionnaires anonymes. Avec naturel et entrain, les enfants ont adopté leur nouvelle maîtresse stagiaire durant 21 jours. Critique : Fille d'instituteur, Alexandra Alévêque s'est assise sur les bancs d'une école primaire, dans une zone d'éducation prioritaire du Mans, « pour vivre durant 21 jours le quotidien d'une maîtresse ». C'est Annabelle, institutrice et formatrice en ESPE (Ecole supérieure du professorat et de l'éducation), qui a pris en stage la journaliste dans sa classe de CP. L'enseignante apprend à lire et à écrire à une vingtaine d'élèves, exécutant au tableau de grandes lettres cursives. Sonnerie stridente annonçant la récré, gamins se bousculant pour sortir au plus vite, cris de joie, chamailleries et bastons : la caméra nous embarque au coeur d'une école, des travées de chaises au bitume de la cour. Studieuse, la journaliste observe l'enseignante, tout à la fois ferme et encourageante. Mais quand, au bout de quelques jours, vient son heure d'apprendre aux enfants des notions mathématiques basiques, le jeu se corse : l'attention des gamins lui échappe ; Alexandra, « complètement flippée », patauge. Ce qui semblait si simple ne l'est pas du tout... « C'est l'horreur ! » Dans le précédent opus de la série tourné dans une colonie de vacances, les échanges avec des jeunes s'avéraient féconds et drôles. Cette fois-ci, les bons mots des petits élèves passent au second plan derrière la réflexion sur l'enseignement et les enjeux pédagogiques, tels que l'intégration d'un petit Sénégalais ne parlant pas un mot de français. Avec des témoignages forts, complexes, captés en salle des profs ou lorsque Annabelle évoque la mission collective des enseignants : « former de futurs citoyens ». — Emmanuelle Skyvington

Le rôle de la moto au cinéma

21 jours…, Au coeur de l’illettrisme, diffusion du lundi 19 mars 2018 à 21h55

Pendant 21 jours, Alexandra Alévêque a été bénévole au sein de l'association Mots et Merveilles, à Aulnoye-Aymeries, dans le nord de la France. Durant son séjour, elle a rencontré des hommes et des femmes qui, pour diverses raisons, ont grandi sans avoir les connaissances de base en français et en mathématiques. Alexandra a animé des ateliers avec eux, fait des dictées, du calcul, et a surtout écouté leur ressenti sur ce quotidien traumatisant, quand on n'est pas un adulte «comme les autres». Selon l'Insee, le nombre de 18-65 ans illettrés en 2011 était de 2,5 millions de personnes. C'est dans le Nord que la proportion est la plus forte. Critique : Qui sont les illettrés de ce pays ? Des élèves qui décrochent ? Ou plutôt leurs parents ? Alexandra Alévêque rencontre ceux qui peinent à lire ou à écrire au quotidien dans un reportage sobre et éclairant.

Le rôle de la moto au cinéma

21 jours…, A l’école, diffusion du lundi 19 mars 2018 à 20h55

Pour mesurer les difficultés du métier d'enseignant en 2015, Alexandra Alévêque, elle-même fille d'instituteur, est allée travailler avec Annabelle, professeur des écoles au Mans, auprès d'élèves de classe préparatoire. Son rôle : apprendre la lecture, l'écriture et les bases du calcul à des enfants de 6 ans. Auprès des enseignants de cette école, elle a rencontré des humains à part entière, pétris d'enthousiasme et de doutes, et non plus des fonctionnaires anonymes. Avec naturel et entrain, les enfants ont adopté leur nouvelle maîtresse stagiaire durant 21 jours. Critique : Après avoir observé une instit, Alexandra Alévêque se prête au jeu face à une classe de CP. Dur dur... Plongée vivante au cœur des enjeux pédagogiques de l'école d'aujourd'hui.

Le rôle de la moto au cinéma

21 jours…, Au camping, diffusion du dimanche 09 juillet 2017 à 02h15

Pendant 21 jours, Alexandra Alévêque a travaillé dans un camping quatre étoiles à Argelès-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales. Durant son séjour, elle a logé dans un mobile-home, a travaillé à l'accueil ou au nettoyage, a animé les soirées «mousse» ou encore le club enfant. Enfin, elle a partagé avec les vacanciers le sacro-saint rituel de l'apéritif. Employés et campeurs lui ont ouvert leur monde et Alexandra peut ainsi en raconter les petites histoires ou les grandes lignes. -- Critique : La journaliste Alexandra Alévêque a travaillé vingt et un jours dans un camping pour voir au quotidien comment six millions de Français passent leurs congés chaque année. Munie d'une caméra de poche, elle joue d'une esthétique « souvenirs de vacances » jamais lourde ni niaise.

Le rôle de la moto au cinéma

21 jours…, Au camping, diffusion du mercredi 28 juin 2017 à 00h20