Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

1864, Episode 8, diffusion du vendredi 10 août 2018 à 02h20

Saison : 1 - Episode : 8 - Le Danemark est en état de choc. Son armée est décimée, son territoire à la portée des Prussiens. Les anciens alliés de Monrad lui tournent désormais le dos. De retour au domaine, Inge doit affronter le destin tout tracé auquel elle avait tenté d'échapper. Johan, quant à lui, recherche les familles des soldats tombés au combat. Pour les autres, un fragile espoir subsiste... Critique : C'est la lutte finale... La terrible bataille de Dybbøl, qui consacra la victoire de la Prusse et de l'Autriche sur le Danemark lors de la guerre des Duchés à l'été 1864, constitue le point d'orgue de ce feuilleton historique à gros budget. Fracas assourdissant des bombes, hurlements ininterrompus des fantassins envoyés au casse-pipe, images obsédantes des cadavres déchiquetés dans les tranchées... ça secoue ! Après la reconstitution spectaculaire du chaos guerrier, le huitième épisode paraît bien fade. Le scénariste-réalisateur Ole Bornedal n'a pourtant pas lésiné sur les rebondissements mélodramatiques. Mais la mise en scène pompière, le symbolisme lourdaud (ah, ces plans d'alouet-tes volant dans le ciel...) rendent cet épilogue aussi interminable que pesant. — Samuel Douhaire

Le rôle de la moto au cinéma

1864, Episode 7, diffusion du vendredi 10 août 2018 à 01h25

Saison : 1 - Episode : 7 - Obsédé par son désir de blesser Peter et Laust, Didrich révèle à Peter qu'Inge attend un enfant de son frère. Peter décide néanmoins de retrouver Laust, désireux de faire la paix avec lui malgré tout. De son côté, Johan, bouleversé par ses visions des événements à venir, tente de convaincre Laust de fuir. En dépit du nombre élevé de morts et de la situation désespérée de son armée, la Couronne danoise soutient que ses soldats doivent continuer à se battre. Les combats font rage avec une violence terrible et les pertes sont toujours plus importantes. Le moral des soldats s'en ressent... Critique : C'est la lutte finale... La terrible bataille de Dybbøl, qui consacra la victoire de la Prusse et de l'Autriche sur le Danemark lors de la guerre des Duchés à l'été 1864, constitue le point d'orgue de ce feuilleton historique à gros budget. Fracas assourdissant des bombes, hurlements ininterrompus des fantassins envoyés au casse-pipe, images obsédantes des cadavres déchiquetés dans les tranchées... ça secoue ! Après la reconstitution spectaculaire du chaos guerrier, le huitième épisode paraît bien fade. Le scénariste-réalisateur Ole Bornedal n'a pourtant pas lésiné sur les rebondissements mélodramatiques. Mais la mise en scène pompière, le symbolisme lourdaud (ah, ces plans d'alouet-tes volant dans le ciel...) rendent cet épilogue aussi interminable que pesant. — Samuel Douhaire

Le rôle de la moto au cinéma

1864, Episode 6, diffusion du vendredi 10 août 2018 à 00h25

Saison : 1 - Episode : 6 - Inge et son amie Sofia découvrent la réalité macabre de la guerre. Une rencontre avec Didrich convainc la jeune femme qu'elle n'a aucune chance de retrouver ceux qu'elle aime, aussi se porte-t-elle volontaire comme infirmière dans l'hôpital de guerre. Laust, malade, réclame Peter, mais celui-ci, meurtri par les horreurs vécues et par la trahison de son frère, n'est plus le même. À Copenhague, le gouvernement commence à prendre conscience de la gravité de la situation, mais exige que la ville de Dybbol soit défendue à n'importe quel prix... Critique : Février 1864. Alors que la sanglante défaite de l'armée danoise contre la Prusse se profile, Peter, le jeune paysan engagé volontaire, découvre que son frère et compagnon d'armes, Laust, a obtenu les faveurs de la belle Inge... Après la présentation quelque peu laborieuse des personnages et des enjeux de la « guerre des Duchés » dans les premiers épisodes, la violence des batailles donne un peu de souffle épique à cette ­saga parfois spectaculaire, mais assez surannée et, surtout, bien longuette. Pour meubler les (nombreux) temps morts, les fans de Borgen pourront s'amuser à guetter les apparitions des acteurs de leur ­série fétiche : Sidse Babett Knudsen (alias Birgit Nyborg, le Premier ministre) joue ici... la femme du Premier ministre ; Pilou Asbaek (le spin doctor Kasper Juul) est un superbe capitaine à moustache, et Søren Malling (le rédacteur en chef Torben Friis) incarne un soldat doté d'étranges pouvoirs... — Samuel Douhaire

Le rôle de la moto au cinéma

1864, Episode 5, diffusion du jeudi 09 août 2018 à 23h30

Saison : 1 - Episode : 5 - Ordre est donné aux hussards autrichiens de pourchasser les Danois en retraite, ce qui mène à un affrontement sanglant avec la division de Peter. Laust, lui, est pris dans une violente tempête de neige avec la sienne, et échappe de peu à la mort. Fiévreux, en proie aux remords, il est prêt à tout dire pour obtenir le pardon de son frère. Chassée par sa famille, Inge parvient jusqu'à Sonderborg, où elle espère retrouver Laust... Critique : Février 1864. Alors que la sanglante défaite de l'armée danoise contre la Prusse se profile, Peter, le jeune paysan engagé volontaire, découvre que son frère et compagnon d'armes, Laust, a obtenu les faveurs de la belle Inge... Après la présentation quelque peu laborieuse des personnages et des enjeux de la « guerre des Duchés » dans les premiers épisodes, la violence des batailles donne un peu de souffle épique à cette ­saga parfois spectaculaire, mais assez surannée et, surtout, bien longuette. Pour meubler les (nombreux) temps morts, les fans de Borgen pourront s'amuser à guetter les apparitions des acteurs de leur ­série fétiche : Sidse Babett Knudsen (alias Birgit Nyborg, le Premier ministre) joue ici... la femme du Premier ministre ; Pilou Asbaek (le spin doctor Kasper Juul) est un superbe capitaine à moustache, et Søren Malling (le rédacteur en chef Torben Friis) incarne un soldat doté d'étranges pouvoirs... — Samuel Douhaire

Le rôle de la moto au cinéma

1864, Episode 4, diffusion du vendredi 03 août 2018 à 02h10

Saison : 1 - Episode : 4 - Peter et Laust parviennent à Dannevirke, où ils découvrent leur nouveau capitaine, une vieille connaissance qu'ils retrouvent sans plaisir. La correspondance secrète d'Inge et de Laust continue de plus belle. Mais une lettre délivrée au mauvais destinataire dresse l'un contre l'autre les deux inséparables frères. C'est alors que le général de Meza, qui craint que Dannevirke ne tombe aux mains de l'ennemi, décide le retrait des troupes, contre l'avis des meilleurs stratèges de Copenhague... Critique : 1864 — avouons que ce n’est pas forcément évident pour tout le monde — marque une date clé dans l’histoire danoise, autant qu’un traumatisme national. Au terme de la guerre des Duchés, qui l’opposa à la Prusse et à l’Autriche, le Danemark, vaincu, dut renoncer à un tiers de son territoire, et, par là même, à ses prétentions de grande puissance européenne. C’est la marche vers ce désastre que raconte 1864, à la façon d’une grande fresque historico-romanesque, portée par un budget record et un casting haut de gamme (on notera, entre autres, la présence de Lars Mikkelsen ou de Sidse Babett Knudsen, l’ex-Première ministre de Borgen). Le récit, foisonnant de personnages, se concentre sur le destin de deux frères, Laust et Peter, fils d’un modeste paysan, engagés volontaires dans ce conflit sanglant et tous deux fous de la belle (et rebelle) Inge. Comme attendu, le malheur des petites gens fait écho au cynisme des puissants et à l’inconscience coupable des nationalistes ­va-t-en-guerre… Au Danemark, le point de vue développé par la série — qui cherche constamment à établir des parallèles avec l’époque contemporaine — a suscité la perplexité des historiens. Si ce débat-là nous échappe un peu, on partage leur réserve face à cet objet au charme légèrement désuet, plus proche des grandes sagas romantiques des années 1980-1990 que du fleuron des séries scandinaves actuelles. Lyrisme pastoral, grandes envolées poétiques, batailles épiques… le réalisateur s’en donne à cœur joie. C’est souvent très beau, et aussi un peu assommant.

Le rôle de la moto au cinéma

1864, Episode 3, diffusion du vendredi 03 août 2018 à 01h15

Saison : 1 - Episode : 3 - Laust et Peter se sont engagés dans l'armée afin de découvrir le monde. Leurs liens avec Inge se sont encore resserrés, jusqu'à devenir une histoire d'amour partagée que Peter croit platonique. L'évêque Monrad voit son pouvoir affermi par la mort subite du roi du Danemark. Son rêve d'une annexion définitive du Schleswig déclenche une nouvelle guerre... Critique : 1864 — avouons que ce n’est pas forcément évident pour tout le monde — marque une date clé dans l’histoire danoise, autant qu’un traumatisme national. Au terme de la guerre des Duchés, qui l’opposa à la Prusse et à l’Autriche, le Danemark, vaincu, dut renoncer à un tiers de son territoire, et, par là même, à ses prétentions de grande puissance européenne. C’est la marche vers ce désastre que raconte 1864, à la façon d’une grande fresque historico-romanesque, portée par un budget record et un casting haut de gamme (on notera, entre autres, la présence de Lars Mikkelsen ou de Sidse Babett Knudsen, l’ex-Première ministre de Borgen). Le récit, foisonnant de personnages, se concentre sur le destin de deux frères, Laust et Peter, fils d’un modeste paysan, engagés volontaires dans ce conflit sanglant et tous deux fous de la belle (et rebelle) Inge. Comme attendu, le malheur des petites gens fait écho au cynisme des puissants et à l’inconscience coupable des nationalistes ­va-t-en-guerre… Au Danemark, le point de vue développé par la série — qui cherche constamment à établir des parallèles avec l’époque contemporaine — a suscité la perplexité des historiens. Si ce débat-là nous échappe un peu, on partage leur réserve face à cet objet au charme légèrement désuet, plus proche des grandes sagas romantiques des années 1980-1990 que du fleuron des séries scandinaves actuelles. Lyrisme pastoral, grandes envolées poétiques, batailles épiques… le réalisateur s’en donne à cœur joie. C’est souvent très beau, et aussi un peu assommant.

Le rôle de la moto au cinéma

1864, Episode 2, diffusion du vendredi 03 août 2018 à 00h15

Saison : 1 - Episode : 2 - Mal remis d'une blessure, le père de Laust et Peter finit par mourir. Monrad prend des cours de théâtre avec la grande actrice Johanne Louise Heiberg, espérant parfaire l'impact dramatique de ses discours. De son côté, Claudia trouve le journal intime de Inge et le lit à son employeur, un vieil homme aveugle, qui revit ainsi l'histoire tourmentée de sa famille... Critique : 1864 — avouons que ce n’est pas forcément évident pour tout le monde — marque une date clé dans l’histoire danoise, autant qu’un traumatisme national. Au terme de la guerre des Duchés, qui l’opposa à la Prusse et à l’Autriche, le Danemark, vaincu, dut renoncer à un tiers de son territoire, et, par là même, à ses prétentions de grande puissance européenne. C’est la marche vers ce désastre que raconte 1864, à la façon d’une grande fresque historico-romanesque, portée par un budget record et un casting haut de gamme (on notera, entre autres, la présence de Lars Mikkelsen ou de Sidse Babett Knudsen, l’ex-Première ministre de Borgen). Le récit, foisonnant de personnages, se concentre sur le destin de deux frères, Laust et Peter, fils d’un modeste paysan, engagés volontaires dans ce conflit sanglant et tous deux fous de la belle (et rebelle) Inge. Comme attendu, le malheur des petites gens fait écho au cynisme des puissants et à l’inconscience coupable des nationalistes ­va-t-en-guerre… Au Danemark, le point de vue développé par la série — qui cherche constamment à établir des parallèles avec l’époque contemporaine — a suscité la perplexité des historiens. Si ce débat-là nous échappe un peu, on partage leur réserve face à cet objet au charme légèrement désuet, plus proche des grandes sagas romantiques des années 1980-1990 que du fleuron des séries scandinaves actuelles. Lyrisme pastoral, grandes envolées poétiques, batailles épiques… le réalisateur s’en donne à cœur joie. C’est souvent très beau, et aussi un peu assommant.