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Le rôle de la moto au cinéma

Monuments éternels, Les secrets du Colisée, diffusion du mercredi 27 février 2019 à 09h25

Au premier siècle après J.-C., l'édification du Colisée (achevé en 80) a ouvert une nouvelle dimension dans la vie d'une cité moderne. Plus impressionnant édifice jamais construit par les bâtisseurs de l'Antiquité, le Colisée symbolise la gloire de l'Empire romain tout en réussissant la synthèse des savoirs architecturaux les plus avancés de l'époque. C'est l'empereur Vespasien qui initie le projet de l'amphithéâtre. Ses visées sont politiques : rien n'est trop beau pour courtiser son peuple, impressionner ses adversaires locaux et décourager les ennemis d'un Empire qui succède à la Grèce comme superpuissance occidentale. Il faut moins de dix ans pour concevoir ce monstre ovale de 138 mètres de long et 50 de haut, un record de rapidité pour l'époque. Critique : Légère et parfumée, une délicieuse brume rafraîchit votre visage, tandis que des stores en toile rétractables descendent vers l'arène pour tamiser la lumière et protéger votre peau du soleil. Dans ce stade aux quatre-vingts accès, cinquante mille spectateurs viennent d'accéder aux gradins en moins de huit minutes. Et ce sans bousculade. Nous ne sommes pas au Stade de France mais au Colisée, joyau architectural de l'Antiquité et symbole de la puissance de l'Empire romain, au Ier siècle après J.-C. Long de 138 mètres et haut de 50, le Colisée est le plus grand amphithéâtre jamais édifié. A la fois décor et scène de théâtre, il accueillit des événements extravagants comme les venationes, ces chasses qui opposaient des animaux sauvages aux hommes, ou les naumachies, simulacres de batailles navales. Faciles à concevoir au xxie siècle, mais un défi inimaginable il y a deux mille ans, puisqu'il fallut créer un plan d'eau — étanche — dans l'enceinte. Une fois encore, cet épisode de la série documentaire Monuments éternels parvient à faire revivre les fastes splendides et cruels de l'Empire romain, en dosant avec subtil­ité paroles d'experts, reconstitutions en 3D et images contemporaines. Les jeux du cirque, le transfert des lions, léopards, autruches et autres animaux exotiques des cages à l'arène, ou encore la chirurgie et les soins prodigués aux gladiateurs n'auront plus de secret pour vous. — Emmanuelle Skyvington

Le rôle de la moto au cinéma

Monuments éternels, Les secrets du Colisée, diffusion du dimanche 10 février 2019 à 14h35

Le rôle de la moto au cinéma

Monuments éternels, Les secrets du Colisée, diffusion du samedi 02 février 2019 à 22h25

Le rôle de la moto au cinéma

Monuments éternels, Pétra, capitale du désert, diffusion du samedi 03 novembre 2018 à 15h05

Pétra fut la capitale d'un richissime royaume, celui des Nabatéens, aux confins des déserts d'Arabie, de Syrie et du Néguev. A l'aube de l'ère chrétienne, elle fut pourtant absorbée par l'Empire romain, avant d'être livrée aux pillages des Bédouins et de disparaître de la mémoire des hommes. Il faut attendre 1812 et le périple de l'explorateur suisse Johann Ludwig Burckhardt pour redécouvrir le site. Depuis le milieu des années 90, grâce à d'ambitieuses campagnes de fouilles, son histoire émerge lentement des sables et de la roche. Les datations des archéologues permettent notamment de découvrir les transformations de son centre-ville sur plusieurs siècles, des campements nomades à la construction d'une cité sophistiquée. Critique : Avec ses six cents monuments érigés ou taillés à même la roche, l’ex-cité nabatéenne, en Jordanie, est un site archéologique sans équivalent. Avant d’accéder à la Khazneh, temple à la façade de 40 mètres de hauteur, le visiteur emprunte un couloir rocheux où il découvre un système de canalisations en terre cuite, permettant de juguler la force de pluies torrentielles. Par-delà les évidences, Pétra reste une énigme que ce film interroge, décortique. Le réalisateur Olivier Julien, associé à l’Américain Gary Glassman, s’était déjà attaqué avec succès à un autre « monument ­éternel » : la basilique-mosquée-musée Sainte-Sophie, à Istanbul. A Pétra, où les fouilles effectuées ne touchent que 2 % de la gigantesque cuvette montagneuse, le défi prend l’allure d’un jeu de piste historique et environnemental. Conception de la mort, réseau de communications grâce à des tours de guet, commerce ­caravanier et, bien sûr, art de la construction et découvertes ­archéologiques récentes sont passés au peigne fin. Des châteaux dans le sable plein votre écran.

Le rôle de la moto au cinéma

Monuments éternels, Pétra, capitale du désert, diffusion du mercredi 10 octobre 2018 à 09h25

Le rôle de la moto au cinéma

Monuments éternels, Pétra, capitale du désert, diffusion du dimanche 23 septembre 2018 à 16h15

Pétra fut la capitale d'un richissime royaume, celui des Nabatéens, aux confins des déserts d'Arabie, de Syrie et du Néguev. A l'aube de l'ère chrétienne, elle fut pourtant absorbée par l'Empire romain, avant d'être livrée aux pillages des Bédouins et de disparaître de la mémoire des hommes. Il faut attendre 1812 et le périple de l'explorateur suisse Johann Ludwig Burckhardt pour redécouvrir le site. Depuis le milieu des années 90, grâce à d'ambitieuses campagnes de fouilles, son histoire émerge lentement des sables et de la roche. Les datations des archéologues permettent notamment de découvrir les transformations de son centre-ville sur plusieurs siècles, des campements nomades à la construction d'une cité sophistiquée. Critique : Avec ses six cents monuments érigés ou taillés à même la roche, l’ex-cité nabatéenne de Pétra, en Jordanie, est un site archéologique sans équivalent. Avant d’accéder à la Khazneh, temple à la façade de 40 mètres de hauteur, le visiteur emprunte un couloir rocheux, le siq, dans lequel il découvre les restes d’un système de canalisations en terre cuite, permettant de juguler la force de pluies torrentielles. Par-delà les évidences, Pétra reste une énigme que ce film explore, interroge, décortique. Le réalisateur Olivier Julien, associé à l’Américain Gary Glassman, s’était déjà attaqué avec succès à un autre « monument ­éternel », la basilique-mosquée-musée Sainte-Sophie, à Istanbul. A Pétra, où les fouilles effectuées ne touchent que 2 % de la gigantesque cuvette montagneuse, le défi prend l’allure d’un jeu de piste historique et environnemental. Conception de la mort, réseau de communications grâce à des tours de guet, commerce ­caravanier et, bien sûr, art de la construction et découvertes ­archéologiques récentes sont passés au peigne fin. Des châteaux dans le sable plein votre écran.

Le rôle de la moto au cinéma

Monuments éternels, Pétra, capitale du désert, diffusion du samedi 22 septembre 2018 à 20h50

Le rôle de la moto au cinéma

Monuments éternels, Pétra, capitale du désert, diffusion du mercredi 25 juillet 2018 à 09h25

Le rôle de la moto au cinéma

Monuments éternels, Pétra, capitale du désert, diffusion du samedi 07 juillet 2018 à 20h50

Pétra fut la capitale d'un richissime royaume, celui des Nabatéens, aux confins des déserts d'Arabie, de Syrie et du Néguev. A l'aube de l'ère chrétienne, elle fut pourtant absorbée par l'Empire romain, avant d'être livrée aux pillages des Bédouins et de disparaître de la mémoire des hommes. Il faut attendre 1812 et le périple de l'explorateur suisse Johann Ludwig Burckhardt pour redécouvrir le site. Depuis le milieu des années 90, grâce à d'ambitieuses campagnes de fouilles, son histoire émerge lentement des sables et de la roche. Les datations des archéologues permettent notamment de découvrir les transformations de son centre-ville sur plusieurs siècles, des campements nomades à la construction d'une cité sophistiquée. Critique : « Sa silhouette massive domine depuis plus de quinze siècles la vieille ville d’Istanbul. Sainte-Sophie est l’un des plus impressionnants édifices jamais construits par l’homme. » Jadis cathédrale érigée pour les chrétiens en 537, puis mosquée pour les musulmans, cet édifice éminemment symbolique — sous l’Empire byzantin comme sous la république d’Erdogan — est aujourd’hui devenu un musée qui attire des millions de visiteurs. Mais résistera-t-il encore longtemps aux tremblements de terre qui ébranlent une ville bâtie sur une faille sismique très active ? Sainte-Sophie fait l’objet de recher­ches très approfondies pour déterminer un plan de travaux qui permettraient de la sauver à terme. Les études prospectives se penchent en particulier sur la structure de l’édifice et la coupole de 56 mètres aux quarante fenêtres. Aux prouesses architecturales des origines répondent des innovations du xxie siècle : audacieux et un peu fous, sismologues et ingénieurs ont reconstitué une maquette réduite en briques et en pierres de Sainte-Sophie qu’ils ont soumise à un séisme artificiel afin de localiser ses points de vibration. La restauration des mosaïques byzantines et celle des murs de plâtre, passés au scanner électromagnétique pour traquer d’éventuels chefs-d’œuvre figuratifs, sont autant de défis singuliers. Un récit haletant, qui interroge la place de cet édifice dans la société turque contemporaine, où abondent les vues aériennes affleurant Sainte-Sophie, captées par des drones.

Le rôle de la moto au cinéma

Monuments éternels, Les secrets du Colisée, diffusion du samedi 05 mai 2018 à 15h00