Diffusions passées:

Twilight, chapitre 1 : fascination, diffusion du dimanche 13 janvier 2019 à 23h10

Dans les best-sellers de Stephenie Meyer, les amours contrariés de Bella et de son vampire sensible pouvaient sans doute faire rêver. Maladroitement illustrés dans le film, ils confinent au grotesque. Critique : | Genre : Les Dents de l'Amour. On ne présente plus cette passion entre une lycéenne et son vampire non pratiquant, dans la moiteur forestière d'un bled pluvieux. Alors que la saga est aujourd'hui terminée (quatre volets en tout, et autant de succès planétaires), cette rediffusion du premier chapitre incite à la nostalgie. Que d'émotion en redécouvrant l'arrivée du séducteur anémique (Robert Pattinson, mort d'ennui) dans la cafétéria du lycée. Edwaaaard regarde Bella, et vice versa. Coup de foudre, puis tout plein d'aventures palpitantes avec des méchants et des gentils vampires, tous unis par leur interprétation congelée. Mais ne soyons pas trop durs avec ces héritiers puritains (Edward sait bondir d'arbre en arbre tel l'écureuil volant, brille au soleil comme une boule à facettes, mais pour la bagatelle, zéro, tintin, ceinture) du comte Dracula (lequel aurait, lui, consommé Bella illico sans en faire tout un plat). Après tout, des millions d'adolescents ont porté aux nues cette romance fantastique. Leur enthousiasme a transformé le nanar en mythe contemporain. A revoir, pour essayer de comprendre, enfin. Ou pas. — Cécile Mury

Twilight, chapitre 1 : fascination, diffusion du dimanche 06 janvier 2019 à 21h00

Twilight, chapitre 1 : fascination, diffusion du lundi 09 avril 2018 à 23h20

Dans les best-sellers de Stephenie Meyer, les amours contrariés de Bella et de son vampire sensible pouvaient sans doute faire rêver. Maladroitement illustrés dans le film, ils confinent au grotesque. Critique : Les amours impossibles entre une jolie lycéenne et son vampire préféré ont enflammé tant de jeunes lecteurs à travers le monde qu'une adaptation ciné des best-sellers de Stephenie Meyer (Fascination, Tentation, Hésitation...) paraissait inévitable. Voici donc Twilight, qui attirera à coup sûr dans les salles des millions de fans... exposés à une cruelle déception. En effet, cette romance fantastique à gros budget fait subir aux descendants de Dracula une cure de mièvrerie à rendre diabétique le plus pervers des buveurs de sang. La jeune Bella vient d'arriver dans le lycée d'une petite ville froide de l'Etat de Washington. Après moult échanges de regards, elle s'éprend follement d'un condisciple, le mystérieux Edward. Définition de « mystérieux » selon la réalisatrice : enduit de fond de teint blanc et beau comme un mannequin slip-et-chaussettes de La Redoute. N'empêche : ledit Edward sait faire tout un tas de trucs : bondir d'arbre en arbre tel un écureuil volant, déglinguer d'une seule pichenette n'importe quelle carrosserie... Surtout, au lieu de le faire tomber en morceaux, le soleil le fait scintiller comme la garde-robe de Céline Dion à Las Vegas. Décrits par Stephenie Meyer, tous ces prodiges du vampirisme new age pouvaient sans doute faire rêver. Maladroitement illustrés et empilés dans le film, ils confinent au grotesque. Et surtout, là où le roman développait une intéressante métaphore sur l'apprentissage de la sexualité (Edward a peur de sa « faim » de Bella), Twilight manque totalement de mordant. Un comble.
