Diffusions passées:

Madame de…, diffusion du dimanche 24 mars 2019 à 09h30

Des boucles d'oreilles en forme de cœur, et celui de Louise, brisé par la passion, sentiment inconnu jusqu'alors de cette coquette mondaine. Le chef-d'œuvre français de tous les superlatifs. Critique : Des boucles d’oreilles en forme de cœur passent de main en main. Et un autre cœur, celui de Madame de…, se brise devant un sentiment inconnu qui a envahi sa vie futile et vaine. D’une certaine façon, la mise en scène sublime de Max Ophuls est une métaphore du cinéma, ce mensonge qui révèle la vérité, pour paraphraser Cocteau. Des mouvements de caméra d’une élégance et d’une précision extraordinaires semblent constamment entourer les personnages dans leur sinueux parcours vers la lucidité, et donc vers la mort. A Danielle Darrieux, Ophuls avait demandé d’incarner le vide. De façon que le spectateur soit profondément ému par son apparente inexistence. Elle réussit ce pari au-delà de toute espérance. Quand on la voit dans une église, la première fois, Madame de… n’est qu’une adorable mondaine, une coquette infernale. A la fin, c’est le visage d’une madone que filme Ophuls. Un visage que réalisateur et comédienne ont rendu inoubliable.

Madame de…, diffusion du lundi 11 mars 2019 à 20h55

Des boucles d'oreilles en forme de cœur, et celui de Louise, brisé par la passion, sentiment inconnu jusqu'alors de cette coquette mondaine. Le chef-d'œuvre français de tous les superlatifs. Critique : | Genre : tragédie amoureuse. Des boucles d'oreilles en forme de coeur passent de main en main. Et un autre coeur, celui de Madame de..., se brise devant un sentiment inconnu qui a envahi sa vie futile et vaine. D'une certaine façon, la mise en scène sublime de Max Ophuls est une métaphore du cinéma, ce mensonge qui révèle la vérité, pour paraphraser Cocteau. Des mouvements de caméra d'une élégance et d'une précision extraordinaires semblent constamment entourer les personnages dans leur sinueux parcours vers la lucidité et, donc, vers la mort. A Danielle Darrieux, Ophuls avait demandé d'incarner le vide. De façon que le spectateur soit profondément ému par son apparente inexistence. Elle réussit ce pari au-delà de toute espérance. Quand on la voit dans une église, la première fois, Madame de... n'est qu'une adorable mondaine, une coquette infernale. A la fin, c'est le visage d'une madone que filme Ophuls. Loin des rondes inutiles et du plaisir éphémère. Un visage que le réalisateur et la comédienne ont rendu inoubliable. — Pierre Murat