Diffusions passées:

Jonas, diffusion du vendredi 14 décembre 2018 à 13h35

Que s'est-il passé un soir de 1997 pour que Jonas, 16 ans à peine, se retrouve seul et terrorisé dans la voiture de son père, à l'arrêt dans une station-service ? Désormais trentenaire, le jeune homme finit par affronter les fantômes de son passé pour faire le deuil de sa toute première histoire d'amour... Critique : Il est aussi attirant qu’insaisissable. L’esprit ailleurs et le corps tendu, Jonas traîne son mal de vivre dans les nuits toulonnaises entre les boîtes gay et les bras d’inconnus. Sans point d’attache, sinon des souvenirs d’adolescence qui l’assaillent et le ramènent invariablement en 1997. Cette année-là, Jonas, lycéen renfermé, croise le regard de Nathan, beau gosse fougueux et insolent. L’histoire d’amour est belle et foudroyante, comme dans un rêve… trop vite rattrapé par une indicible réalité. Quel traumatisme dévore Jonas, trentenaire paumé et solitaire ? Christophe Charrier, qui signe là son premier long métrage (déjà multiprimé (1) ) après deux courts remarqués, entretient jusqu’aux ultimes scènes le suspense, de plus en plus poignant… Son film encercle le mystère au fil d’un incessant aller-retour entre passé et présent. Le procédé narratif n’est pas seulement efficace, il entre progressivement dans la vérité intime de Jonas, prisonnier du passé lancé dans une quête désespérée de rédemption. Autour de lui, la mise en scène stylée de Christophe Charrier ose le croisement des genres (du thriller au teen movie, en passant par un soupçon d’épouvante) et des ambiances, portés par la musique lancinante d’Alex Beaupain. Entre onirisme romantique et réalité brute, Jonas vibre de sensations, de lumières et de ténèbres. (1) Meilleurs téléfilm, réalisation et musique au Festival de la fiction TV de La Rochelle.

Jonas, diffusion du mercredi 05 décembre 2018 à 13h35

Jonas, diffusion du vendredi 23 novembre 2018 à 20h55

Que s'est-il passé un soir de 1995 pour que Jonas, 16 ans à peine, se retrouve seul et terrorisé dans la voiture de son père, à l'arrêt dans une station-service ? Désormais trentenaire, le jeune homme finit par affronter les fantômes de son passé pour faire le deuil de sa toute première histoire d'amour... Critique : Il est aussi attirant qu’insaisissable. L’esprit ailleurs et le corps tendu, Jonas traîne son mal de vivre dans les nuits toulonnaises entre les boîtes gay et les bras d’inconnus. Sans point d’attache, sinon des souvenirs d’adolescence qui l’assaillent et le ramènent invariablement en 1997. Cette année-là, Jonas, lycéen renfermé, croise le regard de Nathan, beau gosse fougueux et insolent. L’histoire d’amour est belle et foudroyante, comme dans un rêve… trop vite rattrapé par une indicible réalité. Quel traumatisme dévore Jonas, trentenaire paumé et solitaire ? Christophe Charrier, qui signe là son premier long métrage (déjà multiprimé (1) ) après deux courts remarqués, entretient jusqu’aux ultimes scènes le suspense, de plus en plus poignant… Son film encercle le mystère au fil d’un incessant aller-retour entre passé et présent. Le procédé narratif n’est pas seulement efficace, il entre progressivement dans la vérité intime de Jonas, prisonnier du passé lancé dans une quête désespérée de rédemption. Autour de lui, la mise en scène stylée de Christophe Charrier ose le croisement des genres (du thriller au teen movie, en passant par un soupçon d’épouvante) et des ambiances, portés par la musique lancinante d’Alex Beaupain. Entre onirisme romantique et réalité brute, Jonas vibre de sensations, de lumières et de ténèbres. (1) Meilleurs téléfilm, réalisation et musique au Festival de la fiction TV de La Rochelle.