Diffusions passées:

Je suis Martin Luther King, diffusion du lundi 15 avril 2019 à 00h30

Le pasteur Martin Luther King, qui fut assassiné le 4 avril 1968 à l'âge de 39 ans, a laissé son empreinte dans l'histoire. Figure de proue de la lutte contre la ségrégation raciale, il demeure encore un modèle pour toute une génération. Ponctué d'images d'archives et de nombreux témoignages de ses compagnons de la première heure — le militant Jesse Jackson et son ami proche Clarence Benjamin Jones, mais aussi le politique Al Sharpton, le présentateur Tavis Smiley, et bien d’autres —, ce documentaire exceptionnel évoque les traces du prix Nobel de la paix, étudie sa personnalité, les doutes de l'homme menacé et l'ambition du leader d'opinion à travers les anecdotes des personnes qui l'ont bien connu. Critique : Cinquante ans après l’assassinat de Martin Luther King dans un motel de Memphis, l’émotion est intacte pour ses compagnons de lutte. De nombreuses personnalités, telles Jesse Jackson, John Lewis, leader du Mouvement pour les droits civiques (SNCC), son confident, Clarence B. Jones, ou l’acteur Nick Cannon, témoignent ici de l’héritage que le « Dr King » leur a laissé, et d’un traumatisme : un électrochoc individuel, mais aussi un espoir brisé, pour une partie de l’Amérique. Un film de plus ? Oui, et d’un grand intérêt. En insistant sur la conscience qu’avait Martin Luther King Jr. de son propre destin, de la cible qu’il incarnait, le portrait, nourri d’archives inédites (à Selma, à Memphis…) et de formidables interviews, revêt une profondeur singulière. Après l’assassinat de John Kennedy à Dallas, en 1963, King sait que ses jours sont comptés : « S’ils peuvent exécuter le président, ils peuvent toucher n’importe qui. Et ils m’auront… » explique-t-il, résigné, à ses proches. La violence est omniprésente, dans cette Amérique ségrégationniste qui force encore les Noirs à s’asseoir à l’arrière des bus. Dans ses meetings, le pasteur de Montgomery galvanise son auditoire, autant qu’il s’épuise dans l’âpreté de son combat contre la pauvreté et pour le respect et la dignité. En 1966, il décide même, dans un but symbolique, d’emménager, avec femme et enfants, dans un bidonville de Chicago, où la misère est aussi révoltante que dans les Etats sudistes. Plus vivant que jamais, celui qui « croyait en la dignité de tous les peuples opprimés » bouleverse encore.

Je suis Martin Luther King, diffusion du jeudi 04 avril 2019 à 21h50

Je suis Martin Luther King, diffusion du mercredi 02 mai 2018 à 22h40

Le pasteur Martin Luther King, qui fut assassiné le 4 avril 1968 à l'âge de 39 ans, a laissé son empreinte dans l'histoire. Figure de proue de la lutte contre la ségrégation raciale, il demeure encore un modèle pour toute une génération. Ponctué d'images d'archives et de nombreux témoignages de ses compagnons de la première heure — le militant Jesse Jackson et son ami proche Clarence Benjamin Jones, mais aussi le politique Al Sharpton, le présentateur Tavis Smiley, et bien d’autres —, ce documentaire exceptionnel évoque les traces du prix Nobel de la paix, étudie sa personnalité, les doutes de l'homme menacé et l'ambition du leader d'opinion à travers les anecdotes des personnes qui l'ont bien connu. Critique : Cinquante ans après l’assassinat de Martin Luther King, âgé de 39 ans, dans un motel de Memphis, l’émotion est intacte pour ses compagnons de lutte. De nombreuses personnalités, telles Jesse Jackson, John Lewis, leader du Mouvement pour les droits civiques (SNCC), son confident, Clarence B. Jones, ou l’acteur Nick Cannon, témoignent ici de l’héritage que le « Dr King » (c’est ainsi qu’ils le nomment) leur a laissé, et d’un traumatisme : un électrochoc individuel, mais aussi un espoir brisé, pour une partie de l’Amérique. Un film de plus ? Oui, et d’un grand intérêt. En insistant sur la conscience qu’avait Martin Luther King Jr de son propre destin, de la cible qu’il incarnait, le portrait, nourri d’archives inédites (à Selma, à Memphis…) et de formidables interviews, revêt une profondeur singulière. Après l’assassinat de John Kennedy à Dallas, en 1963, King sait que ses jours sont comptés : « S’ils peuvent exécuter le président, ils peuvent toucher n’importe qui. Et ils m’auront… », explique-t-il, résigné, à ses proches. La violence est omniprésente, dans cette Amérique ségrégationniste qui force encore les Noirs à s’asseoir à l’arrière des bus. Dans ses meetings, le pasteur de Montgomery galvanise son auditoire, autant qu’il s’épuise dans l’âpreté de son combat contre la pauvreté et pour le respect et la dignité. En 1966, il décide même, dans un but symbolique, d’emménager, avec femme et enfants, dans un bidonville de Chicago, où la misère est aussi révoltante que dans les Etats sudistes. Plus vivant que jamais, celui qui « croyait en la dignité de tous les peuples opprimés » bouleverse encore. Suivi d’un débat et de la rediffusion du documentaire français d’Ingrid Angeloglou, Martin Luther King, la voie de la liberté. Voir aussi demain à partir de 20h55 sur France 3 (lire page 127).

Je suis Martin Luther King, diffusion du mercredi 04 avril 2018 à 20h55

Le pasteur Martin Luther King, qui fut assassiné le 4 avril 1968 à l'âge de 39 ans, a laissé son empreinte dans l'histoire. Figure de proue de la lutte contre la ségrégation raciale, il demeure encore un modèle pour toute une génération. Ponctué d'images d'archives et de nombreux témoignages de ses compagnons de la première heure — le militant Jesse Jackson et son ami proche Clarence Benjamin Jones, mais aussi le politique Al Sharpton, le présentateur Tavis Smiley, et bien d’autres —, ce documentaire exceptionnel évoque les traces du prix Nobel de la paix, étudie sa personnalité, les doutes de l'homme menacé et l'ambition du leader d'opinion à travers les anecdotes des personnes qui l'ont bien connu.