Diffusions passées:

De toutes nos forces, diffusion du mercredi 23 janvier 2019 à 21h00

Un père et son fils handicapé préparent ensemble une prestigieuse compétition sportive, le triathlon de Nice. Des acteurs touchants, mais un récit qui fait du surplace. Critique : | Genre : exploit familial. Un grand ado handicapé moteur, Julien, est choyé par sa mère — Alexandra Lamy, touchante. Son père, en revanche, gêné, distant, ne l’a jamais vraiment accepté. Pour combler le fossé qui se creuse entre eux, le garçon a l’idée d’un défi téméraire : pourquoi ne pas participer ensemble, père et fils, à l’Ironman de Nice, prestigieuse compétition de triathlon ? Tendre, généreux, sensible : ces adjectifs collent au film, tourné dans l’air limpide des montagnes. Dans le rôle du papa chagrin, qui, au gré d’un rude entraînement, apprend à s’ouvrir, Jacques Gamblin est impeccable. Et le jeune Fabien Héraud, vif, attachant. Les innombrables scènes de course à pied, de vélo équipé ou de natation devraient donc être décisives, mais elles restent, hélas, illustratives. Elles ne racontent rien du lien qui se crée, semblables, entre deux dialogues, à de simples interludes. Des pauses envahissantes, qui laissent le temps de s’ennuyer, puis de décrocher. Dommage.

De toutes nos forces, diffusion du dimanche 18 mars 2018 à 22h20

Un père et son fils handicapé préparent ensemble une prestigieuse compétition sportive, le triathlon de Nice. Des acteurs touchants, mais un récit qui fait du surplace. Critique : Un grand ado handicapé moteur, Julien, est choyé par sa mère — Alexandra Lamy, très touchante. Son père, en revanche, gêné, distant, ne l'a jamais vraiment accepté. Pour combler le fossé qui se creuse entre eux, le garçon a l'idée d'un défi téméraire : pourquoi ne pas participer ensemble, père et fils, à l'Ironman de Nice, une prestigieuse compétition de triathlon ? Tendre, généreux, sensible : tous ces adjectifs collent au film, tourné dans l'air limpide des montagnes. Dans le rôle du papa chagrin, qui, au gré d'un rude entraînement, apprend à s'ouvrir, Jacques Gamblin est impeccable. Et son « fils », Fabien Héraud, est crédible, vif, attachant. Alors, qu'est-ce qui cloche ? Le sport, justement. Tous ces efforts en commun permettent à la famille de se ressouder, de s'épanouir enfin. Les innombrables scènes de course à pied, de vélo équipé ou de natation devraient donc être décisives. Hélas, elles restent purement illustratives. Elles ne racontent rien du lien qui se crée, semblables, entre deux dialogues, à de simples interludes. Des pauses envahissantes, qui laissent le temps de s'ennuyer, puis de décrocher. Dommage. — Cécile Mury
