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Cléopâtre, portrait d’une tueuse, diffusion du dimanche 09 décembre 2018 à 16h45
Arsinoé IV, soeur cadette de Cléopâtre, s'oppose dès le début à l'alliance avec César, tout comme son frère Ptolémée XIII. Capturée quelque temps plus tard, elle compte parmi les prisonniers que César fait défiler dans la capitale de l'Empire pour célébrer sa victoire en 46 avant J.-C. La princesse doit être exécutée, mais son jeune âge émeut la foule. César l'épargne et l'exile à Ephèse. Réfugiée dans le temple d'Artémis, elle se croit en sécurité, à tort. Une équipe d'archéologues autrichiens a pu établir que le squelette de femme exhumé en 2007, à Ephèse, dans un tombeau octogonal, était bien celui de la soeur de Cléopâtre. Critique : Nul besoin d’Elizabeth Taylor ni des moyens pharaoniques du fameux Cléopâtre (1963) de Mankiewicz : pour faire revivre la reine d’Egypte, l’auteur de ce documentaire la transforme en héroïne de polar palpitant. A Ephèse, en Turquie, l’archéologiste autrichienne Hilke Thür reprend les recherches sur un tombeau dans lequel, en 1926, des explorateurs allemands trouvèrent des ossements humains. C’est Arsinoe IV qui reposerait là, depuis son assassinat fomenté par sa sœur, Cléopâtre… Revisiter l’Histoire dans le style de Faites entrer l’accusé en utilisant des musiques dramatiques dignes de Fort Boyard, voilà l’efficacité assurée. Si le récit est prenant, il se révèle également convaincant et avance des arguments qui semblent laisser peu de place au doute. De même, les outils informatiques qui sont au cœur de l’enquête et permettent de reconstituer le passé fascinent par leur technicité. Pourtant, les conclusions des investigations de Hilke Thür ont été contestées, notamment le fait qu’elle attribue à Arsinoe IV un physique de type métis et des origines africaines par sa mère. Ce qui ferait aussi changer la face de Cléopâtre… En ne mentionnant pas doutes ni critiques, le réalisateur laisse la force romanesque des événements l’emporter. Une façon de donner envie, après un moment divertissant, d’aller voir plus loin.
Cléopâtre, portrait d’une tueuse, diffusion du jeudi 06 décembre 2018 à 09h25
Arsinoé IV, soeur cadette de Cléopâtre, s'oppose dès le début à l'alliance avec César, tout comme son frère Ptolémée XIII. Capturée quelque temps plus tard, elle compte parmi les prisonniers que César fait défiler dans la capitale de l'Empire pour célébrer sa victoire en 46 avant J.-C. La princesse doit être exécutée, mais son jeune âge émeut la foule. César l'épargne et l'exile à Ephèse. Réfugiée dans le temple d'Artémis, elle se croit en sécurité, à tort. Une équipe d'archéologues autrichiens a pu établir que le squelette de femme exhumé en 2007, à Ephèse, dans un tombeau octogonal, était bien celui de la soeur de Cléopâtre. Critique : En introduction, le réalisateur se croit obligé d'adopter un style racoleur nous promettant une histoire mêlant « inceste, intrigue et meurtre », avec pour personnage principal la légendaire Cléopâtre. Passé cette petite fausse note, on se laisse embarquer dans un récit captivant, mêlant explications d'archéologues passionnés, images en 3D et scènes de reconstitution de qualité. Tout commence par une découverte inespérée : en 2007, à Ephèse, en Turquie, une équipe autrichienne rouvre un chantier de fouilles entamé en 1929 et parvient à reconstituer un squelette exhumé d'un tombeau. Les dernières avancées scientifiques leur permettent de prouver qu'il s'agit de la dépouille d'Arsinoé IV, soeur cadette de Cléopâtre, et de dater sa mort en 41 av. J.-C. Comment est-elle morte ? Pourquoi a-t-elle été enterrée loin de sa terre natale ? Nous irons de rebondissement en rebondissement jusqu'à la dernière minute, ce documentaire se terminant sur un nouveau mystère à élucider. En effet, la reconstitution du crâne d'Arsinoé IV laisse supposer qu'elle avait des origines africaines et non uniquement grecques, comme cela avait toujours été mis en avant.
