Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Boulevard du palais, Apprendre deux fois, diffusion du samedi 10 novembre 2018 à 00h25

Un professeur de philosophie est assassiné devant chez lui. Quelques minutes plus tard, son meilleur élève, se donne la mort. Mais pourquoi cet adolescent a-t-il commis l'irréparable ? S'est-il réellement suicidé ? Une enquête difficile démarre pour Rovère et Nadia, qui s'intéressent au frère de la victime... Critique : Un prof de philo est abattu devant chez lui. Deux rues plus loin et quinze minutes plus tard, le meilleur élève de l'enseignant met fin à ses jours. Rovère débute son investigation en maugréant : dans ce quartier pavillonnaire où toutes les maisons se ressemblent, personne n'a rien vu. Le frère du lycéen suicidé, aussi médiocre que son aîné était brillant, prétend ne pas avoir quitté sa chambre... Dans cette sombre affaire de dérive et de solitude adolescentes, le flic nihiliste s'identifie au principal suspect : le frangin paumé du petit génie disparu. Les doutes du policier, épousant le désarroi du cancre, n'ont jamais autant guidé les débats que dans cet épisode désabusé. En désaccord avec la juge, l'enquêteur circonspect évolue avec tact et humilité, arguant que « la jeunesse, c'est compliqué ». Campé par un Jean-François Balmer en grande forme, l'antihéros soliloque devant sa flasque de whisky. On savoure ses tendres ruminations d'homme blessé, en butte à une société obsédée par la réussite et l'excellence. — Hélène Rochette

Le rôle de la moto au cinéma

Boulevard du palais, Je ne voulais pas, diffusion du samedi 03 novembre 2018 à 00h25

Le parlementaire Guy Faure, dont la presse vient de découvrir l'existence d'un compte en Suisse, est retrouvé mort. En apparence, c'est un suicide mais qui résiste mal aux expertises. Rovère et Nadia creusent du côté politique et financier. Mais dans son appartement, un bébé congelé est retrouvé... Critique : Boulevard du Palais plonge cette fois ses personnages dans une sordide affaire mêlant sexe, meurtre et politique. Le parlementaire Guy Faure, dont la presse vient de révéler qu'il possédait un compte en Suisse, est retrouvé mort. La police pense d'abord à un suicide, mais l'expertise montre qu'il a été assassiné. Rovère et Nadia découvrent bientôt que le politicien avait eu un nombre incalculable de maîtresses : l'une d'elles aurait-elle voulu se venger ? Les choses se compliquent lorsque le corps d'un bébé congelé, porteur de l'ADN de la victime, est découvert dans son appartement... Si les scénaristes semblent s'amuser avec certains événements ayant secoué le monde politique français ces dernières années, l'ambiance n'en reste pas moins très noire. Rovère, toujours aussi cabossé, continue de lever un peu trop le coude tandis qu'autour de lui les passions humaines offrent un specta­cle désolant. Un ton sombre et réaliste qui fait la réussite de cet épisode comme celle de la série. Dommage qu'un finale grand-guignolesque ne vienne gâcher les dernières minutes. — Pierre Ancery

Le rôle de la moto au cinéma

Boulevard du palais, Une vie au placard, diffusion du mercredi 29 août 2018 à 02h25

A Paris, Stéphane, un sans-abri âgé de 42 ans, est retrouvé mort dans son box. D'après les premiers éléments de l'enquête, ce crime ne peut pas être le résultat d'une simple bagarre entre SDF, ni de la vengeance d'un loueur excédé. Rovère remonte alors le fil de la vie de Stéphane... Critique : Cela commence par la découverte, à l'intérieur d'un de ces box où l'on range ce qui ne rentre plus chez soi, d'un cadavre de SDF attaché, bâillonné, dans un état de décomposition avancé. De quoi inspirer des remarques gourmandes au vieux Pluvinage, quelques saillies ronflantes au commandant Rovère et un haut-le-coeur à la juge Nadia Lintz, bientôt ébranlée par un diagnostic de cancer du sein et qui se trouve confrontée à la question de l'euthanasie dans cette affaire criminelle plus compliquée qu'il y paraît. Notamment lorsqu'on découvre que le disparu avait un frère jumeau et que leur mère vient de mourir. Les épisodes de Boulevard du Palais se succèdent sans que rien ne change. Intrigue conduite avec mollesse, dialogues truffés d'invraisemblances, traits d'humour appuyés, effets de mise en scène à l'avenant... Tout sonne faux et creux dans ce quarante-huitième épisode. Sauf lorsque Jean-François Balmer conseille à la substitute Adèle Lafleur de ne pas « pontifier » ou au fils du défunt de s'investir dans les études, après avoir éteint le poste de télé qui diffuse une ineptie. S'adresserait-il, à travers eux, aux auteurs de Boulevard ? — François Ekchajzer

Le rôle de la moto au cinéma

Boulevard du palais, Fou à délier, diffusion du mercredi 29 août 2018 à 00h55

La juge Lintz et le commandant Rovère ont affaire à un cas délicat. En effet, à la suite d'un homicide, les soupçons sont dirigés sur un homme qui vient de sortir de l'asile. Ce sont les deux fils de la victime qui ont retrouvé le corps. Tout semble accuser son ex-mari, qui a été interné pendant 7 ans... Critique : Le commandant Rovère et la juge Lintz accommodent leurs faux pas à la saveur surette de leur désespérance. Cette fois, le désarmant flic désarmé boitille plus qu'il ne titube. Lors de son affaire précédente, il s'était opposé à des braqueurs qui l'avaient laissé éclopé sous le feu de leur artillerie. Encore convalescent, Rovère délaisse la chaleur du comptoir et amorce une dangereuse dérive solitaire. Esquivant les menaces d'une mise à pied, il s'échine à sonder l'entourage d'une caissière de banlieue, morte sous la lame d'un couteau de boucher. L'ingéniosité scénaristique de l'épisode relie la détresse claudicante de Rovère à celle de la juge Lintz, insomniaque, et au désarroi du principal suspect : l'ex-mari de la victime, fraîchement sorti de l'asile, où il avait été abusivement interné. Discrètement militant, le téléfilm reflète les débats sur la loi controversée du 5 juillet 2011 qui renforce le pouvoir des juges et des préfets en matière d'internements forcés. Seize ans après sa création, la série continue de bringuebaler ses héros dans les rets des fragilités humaines et dans les failles d'une société de plus en plus sécuritaire. — Hélène Rochette

Le rôle de la moto au cinéma

Boulevard du palais, Angle mort, diffusion du mercredi 22 août 2018 à 02h20

Nadia Lintz est pressentie pour récupérer les dossiers de la juge Breuil. Cette femme, ardente militante de l'indépendance des juges, risque en effet sa place car on lui reproche une récente instruction à charge. Faux procès ou faute professionnelle ? Nadia rencontre les mêmes obstacles que sa consoeur... Critique : Vieux renard (r)usé, le commandant Rovère (Jean-François Balmer, toujours juste) n'est pas un flic comme les autres. Alors, la logique implacable des faits, qui aide à boucler vite fait les dossiers mais écrase la complexité, il s'en méfie. N'en déplaise à la juge Lintz, qui aime, parfois à tort, se considérer comme la mesure même. Dans l'enquête de ce soir, une femme d'une quarantaine d'années a disparu en banlieue parisienne. Etrangement impassible, son mari semble cacher des éléments (et une maîtresse deux fois plus jeune que lui) aux enquêteurs. Est-il pour autant coupable ? La réalité, bien sûr, s'avérera bien plus complexe. Exhumant une vieille affaire similaire, instruite à l'époque par la controversée juge Breuil, l'honnête épisode de ce soir en fera l'amère expérience. — Lucas Armati

Le rôle de la moto au cinéma

Boulevard du palais, Trop jeune pour toi, diffusion du mercredi 22 août 2018 à 00h45

Après un dîner, le député Philippe Jeumont rentre chez lui et découvre le corps sans vie de sa femme Elisabeth. Il croit à un suicide, mais l'autopsie écarte cette hypothèse. Il s'agit bien d'un meurtre. Une nouvelle affaire pour le duo formé par la juge Nadia Lintz et le commandant Rovère... Critique : Téléfilm de Thierry Petit (épisode 35, France, 2010). Scénario : ­Marie Guilmineau, d'après les personnages de Thierry Jonquet. 90 mn. Inédit. Avec Jean-François Balmer, Anne Richard, Aladin Reibel, Cécile Paoli. Après avoir dîné en galante compagnie, le député Philippe Jeumont rentre à son domicile où il découvre sa femme ­morte dans son bain. L'autopsie de Pluvinage prouve que la défunte a été droguée avant d'être plongée dans l'eau. Jeumont est immédiatement soupçonné d'avoir voulu supprimer son épouse, qui venait de demander le divorce... On aime tellement le trio Rovère-Nadia-Pluvinage que l'on va jusqu'à leur trouver des excuses quand ils nous déçoivent ! On dira donc que le scénario de ce nouvel épisode, brassant moult poncifs, tels que « politiciens (presque) tous pourris » et « journalistes forcément fascinés par le pouvoir », dessert nos héros. On peut heureusement se consoler avec les à-­côtés, comme les tête-à-tête de Rovère et Pluvinage. Un ­verre à la main, les deux amis déclament du Victor Hugo. Ils rendent ainsi un hommage subtil à leur père spirituel, l'auteur de polars Thierry Jonquet, décédé le 9 août 2009, qui a créé leurs personnages dans Les Orpailleurs (1993), dont est adaptée la série, et qui a choisi de baptiser d'un vers hugolien - « Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte » (in A ceux qu'on foule aux pieds) - l'un de ses derniers ouvrages. Quand la télévision donne envie de lire...

Le rôle de la moto au cinéma

Boulevard du palais, Un marché de dupes, diffusion du mercredi 15 août 2018 à 02h15

Dans une résidence de luxe, le concierge est retrouvé mort. La juge Nadia Lintz enquête et découvre les relations très compliquées au sein de la famille qui dirige la résidence. Paul Castel, le directeur, y héberge au sous-sol son frère Laurent, un artiste qui fut l'amant de sa femme Mathilde... Critique : Série de téléfilms, d'après les personnages de Thierry Jonquet. Réalisation : Thierry Petit (France, 2010). Scénario : Pierre Lemaitre. 95 mn. Inédit. Avec Jean-François Balmer, Anne Richard, Thierry Hancisse, Philippe Ambrosini. Eros et Thanatos, si souvent invoqués par Pluvinage, le médecin légiste qui dissèque en rimes, tirent les ficelles de cette nouvelle intrigue, où la peur et le trouble s'entremêlent. Tout commence par la découverte d'un homme décédé d'un d'infarctus. Une découverte presque banale si le défunt, ancien repris de justice, n'avait pas caché dans son congélateur les morceaux d'un corps humain. La police identifie le cadavre congelé comme étant celui de Rémi, un jeune homme qui venait de démissionner de son emploi de concierge dans une résidence de luxe. En rencontrant le propriétaire des lieux et sa famille, « unie par les liens du mensonge », Rovère flaire de suite une passionnante affaire de moeurs. La juge d'instruction Nadia Lintz le presse de retrouver une mystérieuse jeune femme, Lou, à laquelle tous les protagonistes semblent liés, pour leur plus grand malheur... Dans cet épisode, le tandem Rovère-Nadia, qui ne joue plus au chat et à la souris depuis que celle-ci a annoncé son mariage, s'efface devant les personnages de l'intrigue. On pourrait le regretter si le suspense n'était pas habilement entretenu jusqu'à la dernière minute. Fidèle à la veine sombre de la série, cet épisode, plus explicite qu'à l'accoutumée, n'hésite pas à jouer avec les tabous, quitte à bousculer les télé­spectateurs habituels de Boulevard du Palais.

Le rôle de la moto au cinéma

Boulevard du palais, Jeu de massacre, diffusion du mercredi 15 août 2018 à 00h50

Dans une boîte de nuit, un homme a brusquement dégainé une arme et tiré au milieu de la foule avant de tenter de mettre fin à ses jours. Depuis son arrestation, l'homme reste prostré, muré dans son silence. Mis sur l'affaire, Rovère et Nadia tentent de comprendre ce qui a motivé son acte... Critique : Ce soir, le coeur des fidèles de la série va battre très fort. Non pas tant parce que, comme le souligne l'héroïne elle-même, « les juges d'instruction sont appelés à disparaître », mais parce que l'attachante juge Nadia Lintz va être la victime d'une terrible agression. Cet événement, qui constitue la trame de l'histoire secondaire, était-il nécessaire ? Pas forcément, l'intrigue principale — centrée sur un homme qui, à bout d'humiliation, a tué plusieurs collègues de travail — étant assez bien ficelée. Mais les malheurs de Nadia vont permettre à tous les acteurs principaux de démontrer, une fois encore, leur agilité à jouer de la gamme des sentiments : stupeur, colère, tendresse... Sans tout dévoiler, on peut révéler que la juge semble, à la fin de cet épisode, gagner en acuité, au contraire du commandant Rovère. Un dénouement qui ne devrait pas être sans conséquences sur leurs futures aventures. — Sophie Le Gall

Le rôle de la moto au cinéma

Boulevard du palais, Dîner froid, diffusion du mercredi 08 août 2018 à 02h20

Anatole Bara, 80 ans, gît sur le sol de sa cuisine, le crâne fracassé. La mise en scène attire l'attention de Rovère : le tueur, après avoir mis les vêtements ensanglantés d'Anatole au linge sale, l'a habillé de neuf. Puis il a tranquillement dîné. Nadia Lintz fait appel à un expert qu'elle connaît bien...

Le rôle de la moto au cinéma

Boulevard du palais, La geôle, diffusion du mercredi 08 août 2018 à 00h50

Jean-Philippe Tardieu, un psychiatre qui travaille également comme expert auprès des tribunaux, est retrouvé mort dans le parking souterrain de son cabinet. Rovère est chargé de l'enquête. Mais il n'a pas le temps de se concerter avec la juge Nadia Linz sur cette affaire : celle-ci vient de disparaître...