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Le rôle de la moto au cinéma

Ben Gourion, testament politique, diffusion du mercredi 25 avril 2018 à 01h15

En 1968, cinq ans avant sa mort, David Ben Gourion, retiré dans le kibboutz de Sde Boker depuis sa démission du gouvernement cinq ans plus tôt, accepte de se confier lors d'un entretien au long cours. Jamais montrées auparavant, ces images ont été retrouvées dans les tiroirs de la Fondation Spielberg, à l'université de Jérusalem, tandis que les bandes sonores se dissimulaient aux archives Ben-Gourion. Interrogé par un jeune juif américain, l'ex-Premier ministre y évoque son enfance en Pologne et son arrivée en Palestine, en 1906, son amour profond pour Paula, sa femme américaine et anarchiste, décédée quatre mois plus tôt, sa retraite paisible dédiée à l'écriture, à la marche et aux travaux communautaires, mais aussi son rapport à l'exercice du pouvoir et au projet sioniste. Critique : En 1968, David Ben Gourion savoure sa ­retraite dans le désert du Néguev. Dans ce refuge, loin de la vie politique, l'ancien chef d'Etat israélien accepte de se confier à Clinton Bailey, un jeune immigrant américain. Cet entretien doit servir de base au film qui se prépare pour retracer le parcours du père fondateur d'Israël. Agé de 82 ans, Ben Gourion explique son choix d'aller vivre dans le désert. Là, il peut enfin réaliser son rêve de bâtisseur : « C'est ici que j'ai appris le plus. » Face à la caméra, il livre son regard sur son parcours de jeune sioniste, la fonction d'homme d'Etat et ses réflexions philosophiques. Ces images dormaient, oubliées, à la Fondation Spielberg. La construction rigoureuse entrelace les extraits de l'interview inédite avec des archives d'actualités. La conversation entre Ben Gourion et son ami U Nu, le Premier ministre birman, est un délice. Les deux hommes d'Etat y débat­tent de la notion du « je ». Comme souvent pour les messages venus du passé, on cherche dans ces propos acérés des réponses aux questions d'aujourd'hui. Un an après la guerre des Six Jours, Ben Gourion affirme ainsi : « Si je devais choisir entre la paix et les territoires conquis l'année dernière, je choisirais la paix. » Un testament politique brillamment sorti de l'oubli. — Christine Chaumeau

Le rôle de la moto au cinéma

Ben Gourion, testament politique, diffusion du mardi 23 mai 2017 à 22h40

En 1968, cinq ans avant sa mort, David Ben Gourion, retiré dans le kibboutz de Sde Boker depuis sa démission du gouvernement cinq ans plus tôt, accepte de se confier lors d'un entretien au long cours. Jamais montrées auparavant, ces images ont été retrouvées dans les tiroirs de la Fondation Spielberg, à l'université de Jérusalem, tandis que les bandes sonores se dissimulaient aux archives Ben-Gourion. Interrogé par un jeune juif américain, l'ex-Premier ministre y évoque son enfance en Pologne et son arrivée en Palestine, en 1906, son amour profond pour Paula, sa femme américaine et anarchiste, décédée quatre mois plus tôt, sa retraite paisible dédiée à l'écriture, à la marche et aux travaux communautaires, mais aussi son rapport à l'exercice du pouvoir et au projet sioniste. -- Critique : Le jeune réalisateur israélien Yariv Mozer construit, autour d'un entretien inédit avec David Ben Gourion, une réflexion sur le legs du fondateur de l'Etat d'Israël. Une manière de puiser dans le passé des réponses aux questions d'aujourd'hui.