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Un amour de sorcière, diffusion du dimanche 26 août 2018 à 23h00
Il ne reste plus que six sorciers sur la planète, et cinq d'entre eux ne songent plus qu'à répandre le bien autour d'eux. L'ultime serviteur du Démon, le bien nommé Molok, s'inquiète pour la sauvegarde des traditions. Qui fera le mal sur Terre après sa disparition ? Une chance s'offre à lui. Le bébé de sa cousine Morgane approche de ses 12 mois. Or, la coutume veut que son parrain soit désigné lors de son premier anniversaire. Si Molok pouvait être choisi, le bambin serait voué au Mal. Le Démon choisit d'éliminer tous les autres candidats, et notamment le jeune inventeur américain Mickael Firth. Morgane emmène celui-ci dans le château de sa grand-mère Eglantine. Les deux jeunes gens s'éprennent l'un de l'autre... Critique : Of course, le héros, homme d'affaires américain (réplique de Bill Gates, mais sexy), n'aime que les hamburgers. Bien sûr, l'héroïne, une sorcière française, roule en DS, vit dans un château et donne du confit de canard en pot à son bébé. Fatalement, ils vont s'aimer. Avant, malheureusement, il nous faut suivre l'histoire d'un sorcier maléfique (Jean Reno s'est fait une tête de Méphistophélès) qui cherche à enlever un bébé pour en faire son héritier. On le suit de New York (ses gratte-ciel) à Hongkong (ses tripots), en passant par Venise (ses pigeons, ses gondoles, ses bals masqués) et Paris (sa tour Eiffel et Notre-Dame). Le reste est aussi imaginatif, filmé dans le style m'as-tu-vu des pubs ringardes. Dans un tel contexte, les comédiens ne peuvent échapper au ridicule : le pompon à Vanessa Paradis, poupée Barbie chichiteuse dans des décors de Polly-Pocket. Bouleversante dans Noce blanche, convaincante dans Elisa, consternante ici, elle semble faire avancer sa carrière à reculons. On oublie vite !
