Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

La malédiction de la Vologne, Le crépuscule des secrets, diffusion du vendredi 21 décembre 2018 à 03h05

Aidés par les gendarmes, le jeune juge Jean-Michel Lambert, en charge de l'enquête, inculpe Bernard Laroche, l'un des cousins de Jean-Marie Villemin. Désigné comme possible corbeau par une première expertise d'écriture, Bernard Laroche est dénoncé par sa jeune belle-soeur Murielle Bolle, 15 ans, qui affirme l'avoir vu enlever Gregory. Laroche est baptisé «Monstre de la Vologne», la foule demande sa mort. Mais Murielle revient sur son témoignage et les avocats de Bernard Laroche font annuler l'expertise en écriture pour vice de forme. L'affaire Grégory est devenue un feuilleton national. Critique : En 1987, le dossier de l’affaire Villemin est renvoyé devant une autre juridiction pour un supplément d’information, marquant le désaisissement du juge Lambert et l’entrée en lice d’un nouveau magistrat : Maurice Simon, 64 ans. Figure tutélaire du tribunal de Dijon, il est désigné par la chancellerie pour reprendre l’enquête à zéro. Il se lance alors dans une croisade personnelle pour résoudre l’énigme de la mort de l’enfant et auditionne deux cents personnes. Mais l’homme est victime de graves problèmes de santé. Christine Villemin obtient quant à elle, en 1993, un non-lieu pour « absence totale de charges ». Mais cela n’empêche pas les deux clans (les pro-Christine et les pro-Laroche) de continuer à « se renvoyer le cadavre de l’enfant sacrifié ». Le cinquième et dernier épisode se situe en 2017 : l’épilogue démarre sur les arrestations, à la surprise générale, de nouveaux suspects dans la famille de Grégory Villemin. Quelques semaines plus tard, le juge Lambert se suicide, s’estimant incapable d’affronter cette nouvelle mise en cause de son enquête. Territoire sinistré, la vallée de la Vologne reste, pour Hurel, frappée par une malédiction grandissante, celle de la mondialisation, qui ferme les dernières usines textiles. Le réalisateur poursuit le récit de cette tragédie dans un univers peuplé de « fantômes » et de « haines recuites ». Grâce aux ­excellentes reconstitutions d’auditions, à de formidables ­séquences d’archives, le film interroge les développements de ce roman noir qui s’inscrit dorénavant dans l’histoire française, donnant pour la première fois la parole à des protagonistes de premier plan (Murielle Bolle, sa sœur Francine…). Fort et perturbant. Suivi d’un débat animé par Carole Gaessler.

Le rôle de la moto au cinéma

La malédiction de la Vologne, La croisade pour Grégory, diffusion du vendredi 21 décembre 2018 à 02h20

Quatre ans après la mort de Grégory, la cour d'appel de Nancy rejette le dossier à charge du «petit juge» Lambert et en nomme un nouveau, Maurice Simon, doyen et véritable légende vivante du tribunal de Dijon. Celui-ci reprend l'enquête depuis le début. Très rapidement, grâce à de nombreuses reconstitutions, ce magistrat expérimenté est persuadé de l'innocence de Christine Villemin, la maman de Grégory. Mais, comme d'autres avant lui, le juge Simon est frappé d'une sorte de fièvre passionnelle qui tourne à l'obsession. Il bascule dans une croisade personnelle pour blanchir celle qu'il considère comme une héroïne, Christine Villemin, et, surtout, identifier l'assassin du petit Grégory. Critique : Quatrième épisode de cette captivante série. En 2017, l'affaire a connu de nouveaux rebondissements, dont le suicide du premier juge d'instruction. Malédiction ou errements répétés de l'enquête ? En 2018, le mystère reste entier.

Le rôle de la moto au cinéma

La malédiction de la Vologne, Un bûcher pour la sorcière, diffusion du vendredi 21 décembre 2018 à 01h50

Le juge Lambert hésite beaucoup avant d'inculper Christine Villemin le 5 juillet 1985. Commence alors la descente aux enfers de cette mère meurtrie : son arrestation, son séjour en prison avec grève de la faim, sa mise au bûcher par plusieurs personnalités, dont Marguerite Duras et Ménie Grégoire. Avec sa libération et la naissance du petit Julien, Christine trouve une force nouvelle. Parallèlement, les parents de Jean-Marie, Albert et Monique Villemin, l'accusent eux aussi. Le renvoi de Christine Villemin devant la cour d'Assises des Vosges est prononcé. Trois jours plus tard, la mère de feu Grégory fait une tentative de suicide en avalant deux tubes d'anxyolitiques. Sa détresse a atteint son paroxysme, alors que la justice finira par l'innocenter. Critique : Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin, 4 ans, est kidnappé alors qu’il joue sur un tas de sable devant sa maison, puis ­retrouvé mort, quelques heures plus tard, pieds et mains liés, dans les eaux froides de la Vologne, dans les Vosges. Cet assas­sinat est revendiqué, dès le lendemain, par la lettre d’un « corbeau » qui harcelait sans relâche la famille Villemin par ses appels et lettres anonymes. Très vite, les gendarmes creusent la piste familiale, convaincus que le meurtrier « n’est pas un rôdeur de passage », mais qu’il gravite au contraire autour des parents, Christine et Jean-Marie Villemin, dont l’ascension sociale et le chalet tout neuf suscitent des jalousies. ­Surnommé « le Bâtard », Jacky Villemin, demi-frère de Jean-­Marie, est inquiété, puis c’est au tour de son cousin Bernard Laroche d’être suspecté à la suite d’analyses graphologiques. Entendue par les gendarmes début novembre, Murielle Bolle, alors âgée de 15 ans, désigne ce dernier comme l’auteur du kidnapping… Réalisateur de documentaires politiques et historiques (sur ­Macron, Chirac, l’argent de la Résistance…), Pierre Hurel s’attaque à l’affaire Grégory à la manière — assumée — d’un conteur, déroulant le fil d’une « malédiction » que rien ne parvient à briser. Trente-quatre ans après la mort de l’enfant, « sacrifice païen et barbare », il revient sur un drame qui a littéralement happé tous ses protagonistes. Du plus énigmatique des cold cases français, qui a connu de nouveaux rebondissements en 2017 et jusqu’à ces derniers jours, Pierre Hurel s’attache, grâce à des ­archives exceptionnelles et à une série de rencontres, non pas à résoudre ou à révéler des pistes nouvelles, mais bel et bien à jouer cette tragédie en cinq actes. Ciel plombé, vols de corbeaux déchirant les nuages, rangées de sapins : esthétisée et filmée de façon cinématographique, la vallée de la Vologne s’impose comme un personnage à part entière. Malgré des réserves sur le commentaire parfois caricatural, une série rigoureuse, aussi intense que captivante.

Le rôle de la moto au cinéma

La malédiction de la Vologne, La bête et la belle, diffusion du vendredi 21 décembre 2018 à 01h05

Le juge Jean-Michel Lambert est chargé de l'instruction. Il inculpe Bernard Laroche, l'un des cousins de Jean-Marie Villemin. La belle-soeur de Laroche, Murielle Bolle, 15 ans, affirme l'avoir vu enlever Grégory. Or, Murielle revient sur son témoignage. Le juge Lambert fait libérer Bernard Laroche et oriente ses soupçons vers Christine Villemin, la mère de l'enfant assassiné. Le dossier s'enlise. En 1987, l'affaire est confiée au juge Maurice Simon. Il reprend l'affaire à zéro. Sous tension, le juge Simon est victime d'un accident cardiaque qui le laisse amnésique. Le procès de Jean-Marie Villemin pour le meurtre de Bernard Laroche, en 1993, ne permet pas de faire la lumière sur le meurtre du petit Gregory. Critique : Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin, 4 ans, est kidnappé alors qu’il joue sur un tas de sable devant sa maison, puis ­retrouvé mort, quelques heures plus tard, pieds et mains liés, dans les eaux froides de la Vologne, dans les Vosges. Cet assas­sinat est revendiqué, dès le lendemain, par la lettre d’un « corbeau » qui harcelait sans relâche la famille Villemin par ses appels et lettres anonymes. Très vite, les gendarmes creusent la piste familiale, convaincus que le meurtrier « n’est pas un rôdeur de passage », mais qu’il gravite au contraire autour des parents, Christine et Jean-Marie Villemin, dont l’ascension sociale et le chalet tout neuf suscitent des jalousies. ­Surnommé « le Bâtard », Jacky Villemin, demi-frère de Jean-­Marie, est inquiété, puis c’est au tour de son cousin Bernard Laroche d’être suspecté à la suite d’analyses graphologiques. Entendue par les gendarmes début novembre, Murielle Bolle, alors âgée de 15 ans, désigne ce dernier comme l’auteur du kidnapping… Réalisateur de documentaires politiques et historiques (sur ­Macron, Chirac, l’argent de la Résistance…), Pierre Hurel s’attaque à l’affaire Grégory à la manière — assumée — d’un conteur, déroulant le fil d’une « malédiction » que rien ne parvient à briser. Trente-quatre ans après la mort de l’enfant, « sacrifice païen et barbare », il revient sur un drame qui a littéralement happé tous ses protagonistes. Du plus énigmatique des cold cases français, qui a connu de nouveaux rebondissements en 2017 et jusqu’à ces derniers jours, Pierre Hurel s’attache, grâce à des ­archives exceptionnelles et à une série de rencontres, non pas à résoudre ou à révéler des pistes nouvelles, mais bel et bien à jouer cette tragédie en cinq actes. Ciel plombé, vols de corbeaux déchirant les nuages, rangées de sapins : esthétisée et filmée de façon cinématographique, la vallée de la Vologne s’impose comme un personnage à part entière. Malgré des réserves sur le commentaire parfois caricatural, une série rigoureuse, aussi intense que captivante.

Le rôle de la moto au cinéma

La malédiction de la Vologne, La vallée des corbeaux, diffusion du vendredi 21 décembre 2018 à 00h20

Le 16 octobre 1984, le corps de Grégory Villemin, 4 ans, est découvert dans les eaux de la Vologne, dans les Vosges. Le lendemain, le crime est revendiqué par un mystérieux Corbeau. Les gendarmes estiment que le meurtrier est un proche de la famille Villemin. Dans la vallée de la Vologne, Jean-Marie et Christine Villemin, les parents de Grégory, subissent depuis longtemps maints harcèlements anonymes : aux yeux du «Corbeau», ils sont coupables de leur réussite sociale. Jean-Marie Villemin et son père Albert pensent alors avoir une idée très précise de l'identité de l'auteur de ces actes malveillants. Comment admettre une telle haine à l'égard d'une famille sans histoires ? Critique : Qui a tué le petit Grégory Villemin, retrouvé le 16 octobre 1984 dans la Vologne? Cette série documentaire aux archives exceptionnelles traite avec rigueur cette affaire à la manière d'un conte tragique. Captivant, malgré un commentaire qui parfois agace.

Le rôle de la moto au cinéma

La malédiction de la Vologne, Le crépuscule des secrets, diffusion du jeudi 06 décembre 2018 à 21h50

Aidés par les gendarmes, le jeune juge Jean-Michel Lambert, en charge de l'enquête, inculpe Bernard Laroche, l'un des cousins de Jean-Marie Villemin. Désigné comme possible corbeau par une première expertise d'écriture, Bernard Laroche est dénoncé par sa jeune belle-soeur Murielle Bolle, 15 ans, qui affirme l'avoir vu enlever Gregory. Laroche est baptisé «Monstre de la Vologne», la foule demande sa mort. Mais Murielle revient sur son témoignage et les avocats de Bernard Laroche font annuler l'expertise en écriture pour vice de forme. L'affaire Grégory est devenue un feuilleton national.

Le rôle de la moto au cinéma

La malédiction de la Vologne, La croisade pour Grégory, diffusion du jeudi 06 décembre 2018 à 21h00

Le rôle de la moto au cinéma

La malédiction de la Vologne, Un bûcher pour la sorcière, diffusion du mercredi 05 décembre 2018 à 22h30

Le juge Lambert hésite beaucoup avant d'inculper Christine Villemin le 5 juillet 1985. Commence alors la descente aux enfers de cette mère meurtrie : son arrestation, son séjour en prison avec grève de la faim, sa mise au bûcher par plusieurs personnalités, dont Marguerite Duras et Ménie Grégoire. Avec sa libération et la naissance du petit Julien, Christine trouve une force nouvelle. Parallèlement, les parents de Jean-Marie, Albert et Monique Villemin, l'accusent eux aussi. Le renvoi de Christine Villemin devant la cour d'Assises des Vosges est prononcé. Trois jours plus tard, la mère de feu Grégory fait une tentative de suicide en avalant deux tubes d'anxyolitiques. Sa détresse a atteint son paroxysme, alors que la justice finira par l'innocenter.

Le rôle de la moto au cinéma

La malédiction de la Vologne, La bête et la belle, diffusion du mercredi 05 décembre 2018 à 21h50

Le juge Jean-Michel Lambert est chargé de l'instruction. Il inculpe Bernard Laroche, l'un des cousins de Jean-Marie Villemin. La belle-soeur de Laroche, Murielle Bolle, 15 ans, affirme l'avoir vu enlever Grégory. Or, Murielle revient sur son témoignage. Le juge Lambert fait libérer Bernard Laroche et oriente ses soupçons vers Christine Villemin, la mère de l'enfant assassiné. Le dossier s'enlise. En 1987, l'affaire est confiée au juge Maurice Simon. Il reprend l'affaire à zéro. Sous tension, le juge Simon est victime d'un accident cardiaque qui le laisse amnésique. Le procès de Jean-Marie Villemin pour le meurtre de Bernard Laroche, en 1993, ne permet pas de faire la lumière sur le meurtre du petit Gregory.

Le rôle de la moto au cinéma

La malédiction de la Vologne, La vallée des corbeaux, diffusion du mercredi 05 décembre 2018 à 21h00